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Grossesse extra-utérine
Spécialité : gynecologie /
Points importants
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Toute femme en âge de procréer présentant des métrorragies ou des douleurs pelviennes est suspecte de GEU jusqu'à preuve du contraire
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1ère cause de mortalité au premier trimestre de la grossesse dans les pays industrialisés
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Objectif : diagnostic précoce pour éviter la rupture et la mise en jeu du pronostic vital, bénéficier d'un traitement conservateur de la trompe et de préserver la fertilité
Présentation clinique / CIMU
SIGNES FONCTIONNELS
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Troubles des règles (retardées, anormales)
-
Métrorragies minimes, spontanées, répétées, brunâtres parfois rouges
-
Douleurs pelviennes (et parfois scapulaires), unilatérales, évoluant par poussées
CONTEXTE
Présentation clinique / CIMU
SIGNES FONCTIONNELS
- Troubles des règles (retardées, anormales)
- Métrorragies minimes, spontanées, répétées, brunâtres parfois rouges
- Douleurs pelviennes (et parfois scapulaires), unilatérales, évoluant par poussées
CONTEXTE
Terrain
- Femme jeune en période d'activité génitale
Antécédents
- GEU
- Salpingite
- Maladie sexuellement transmissible (Chlamydia Trachomatis, Mycoplasme Hominis, Gonocoque) parfois passée inaperçue
- Chirurgie de la stérilité
- Malformation utérine
- Endométriose...
Facteurs de risque
- Stérilet, pilule microprogestative, pilule du lendemain
- Tabagisme
- Exposition in utéro au Distilbène
Circonstances de survenue
- Imprévisibles
EXAMEN CLINIQUE
- PA et FC normaux en dehors d'une rupture de GEU
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Recherche de signe de mauvaise tolérance hémodynamique :
- tachycardie
- HoTA
- marbrures
- allongement du temps de recoloration cutané
- Pâleur, asthénie, malaise, syncope
- Douleurs de la fosse iliaque +/- défense ou contracture
- Signes rectaux ou vésicaux
- Douleur latéralisée au toucher vaginal
- Utérus douloureux à la mobilisation
- Palpation d'une petite masse latéro-utérine douloureuse
EXAMENS PARACLINIQUES SIMPLES
- Hémoglobine capillaire
- BU pour la recherche des diagnostics différentiels
CIMU
- Tri 2 parfois 1
Signes paracliniques
BIOLOGIQUE
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Bêta-HCG : dosage plasmatique quantitatif (résultat en 1 à 2h) et évolution
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Bilan pré-opératoire
IMAGERIE
Echographie pelvienne à vessie vide par voie vaginale
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Recherche de signes indirects d'une GEU :
- vacuité utérine ou présence d'un pseudo sac gestationnel
- hématosalpinx
- épanchement sanguin dans le cul de sac de Douglas
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Rechercher des signes de gravité échographiques qui orienteront le traitement :
- taille et présence de l'hémopéritoine, de l'hématosalpinx ou du sac gestationnel extra-utérin
Diagnostic différentiel
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Grossesse intra-utérine (se méfier de l'association GEU-GIU exceptionnelle mais plus fréquente en cas de fécondation in-vitro)
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Hématosalpinx
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Hémopéritoine
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Kyste ovarien
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Torsion d'annexe
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Pathologie digestive et urinaire :
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appendicite
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sigmoïdite
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colique néphrétique...
Traitement
TRAITEMENT PREHOSPITALIER / INTRAHOSPITALIER
- appendicite
- sigmoïdite
- colique néphrétique...
Traitement
TRAITEMENT PREHOSPITALIER / INTRAHOSPITALIER
Stabilisation initiale
- Expectative si doute diagnostique et clinique rassurante
- Traitement médical si GEU non compliquée
- Traitement symptomatique pré-opératoire en cas de rupture
Suivi du traitement
- Si expectative, refaire le point après 48h ou avant selon l'évolution clinique
- Chirurgie coelioscopique si rupture
MEDICAMENTS
- Le traitement médical repose sur le méthotrexate (1mg/kg IM), son indication relève d'un gynécologue
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Penser à la prévention de l'allo-immunisation Rhésus si la patiente est Rhésus négatif
Surveillance
CLINIQUE
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Evolution des symptômes si doute diagnostique
PARACLINIQUE
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Bêta-HCG : le taux double en 48 h en cas de grossesse intra-utérine évolutive
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Echographie
Devenir / orientation
CRITERES D'ADMISSION
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Avis gynécologique
Mécanisme / description
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La GEU représente 1 à 3% des conceptions
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Lors d'une GEU, le siège de la nidation est tubaire (96 %, surtout ampullaire, isthmique, interstitielle, fimbriale), ovarienne (ovarienne vraie, ligament tubo-ovarien), abdominale ou utérine anormale (cornuale, cervico-isthmique)
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L'évolution se fait vers l'augmentation de taille, le syndrome fissuraire (exacerbation des signes cliniques) puis la rupture (hémopéritoine, choc hémorragique engageant le pronostic vital)
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L'évolution longue est rare, l'involution spontanée ou l'avortement tubo-abdominal sont possibles
Devenir / orientation
CRITERES D'ADMISSION
- Avis gynécologique
Mécanisme / description
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La GEU représente 1 à 3% des conceptions
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Lors d'une GEU, le siège de la nidation est tubaire (96 %, surtout ampullaire, isthmique, interstitielle, fimbriale), ovarienne (ovarienne vraie, ligament tubo-ovarien), abdominale ou utérine anormale (cornuale, cervico-isthmique)
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L'évolution se fait vers l'augmentation de taille, le syndrome fissuraire (exacerbation des signes cliniques) puis la rupture (hémopéritoine, choc hémorragique engageant le pronostic vital)
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L'évolution longue est rare, l'involution spontanée ou l'avortement tubo-abdominal sont possibles
Auteur(s) : Gil DUBERNARD, Olivier TARIEL, Gilles BAGOU