ROVAMYCINE® formes orales
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé à 3 M UI (blanc) : Étuis de 10 et de 16.Modèle hospitalier : Boîte de 100.
Sirop à 0,375 M UI/5 ml nourrisson et enfant : Flacon de 150 ml.
COMPOSITION |
Comprimé : | p cp |
Spiramycine (DCI) | 1,5 M UI |
ou | 3 M UI |
Sirop nourrisson et enfant : | p c mes |
Spiramycine (DCI) | 0,375 M UI |
1 cuillère-mesure = 5 ml.
Teneur en saccharose : 3,5 g/c mes ; en potassium : 2,6 mg/c mes ; en sodium : 40,2 mg/c mes.
INDICATIONS |
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
- Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
- Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est impossible.
- Surinfections des bronchites aiguës.
- Exacerbations des bronchites chroniques.
- Pneumopathies communautaires chez des sujets :
- sans facteurs de risque,
- sans signes de gravité clinique,
- en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
- sans facteurs de risque,
- Infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
- Infections stomatologiques.
- Infections génitales non gonococciques.
- Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêtalactamines.
- Toxoplasmose de la femme enceinte.
- Prophylaxie des méningites à méningocoques en cas de contre-indication à la rifampicine :
- le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx ;
- la spiramycine n'est pas un traitement de la méningite à méningocoque ;
- elle est préconisée en prophylaxie chez le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration en collectivité, et chez les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées dans les dix jours précédant son hospitalisation.
- le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx ;
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
- Chez le sujet aux fonctions rénales normales :
-
- Comprimés :
- Le dosage à 3 M UI n'est pas adapté à l'enfant. Il est réservé à l'adulte.
- En général :
- Adulte : 6 à 9 M UI/24 h, soit 2 à 3 comprimés à 3 M UI ou 4 à 6 comprimés à 1,5 M UI par jour, en 2 ou 3 prises.
Coût du traitement journalier : 2,56 à 4,07 euro(s). - Enfant (comprimé à 1,5 M UI) :
1,5 à 3 M UI par 10 kg de poids et par jour, en 2 à 3 prises.
Coût du traitement journalier : 0,64 à 1,28 euro(s) par 10 kg.
- Adulte : 6 à 9 M UI/24 h, soit 2 à 3 comprimés à 3 M UI ou 4 à 6 comprimés à 1,5 M UI par jour, en 2 ou 3 prises.
- La durée du traitement des angines est de 10 jours.
- Prophylaxie des méningites à méningocoques :
- Adulte : 3 M UI/12 heures pendant 5 jours.
- Enfant (cp à 1,5 M UI) : 75 000 UI/kg/12 heures pendant 5 jours.
- Adulte : 3 M UI/12 heures pendant 5 jours.
- Coût du traitement journalier : 2,71 euro(s) (adulte) ; 0,07 euro(s)/kg/j (enfant).
-
- Sirop :
-
- En général :
La posologie chez le nourrisson et l'enfant est de 150 000 à 300 000 Ul/kg/jour, soit en pratique jusqu'à 10 kg, 2 à 4 cuillères-mesure à 375 000 Ul.
La posologie quotidienne doit être fractionnée en 2 ou 3 prises.
La durée du traitement des angines est de 10 jours.
Coût du traitement journalier : 0,36 euro(s) par 5 kg. - Prophylaxie des méningites à méningocoques : 75 000 UI/kg/12 heures pendant 5 jours.
- En général :
- Chez le sujet insuffisant rénal :
- Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Mode d'administration :
- Les comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d'eau.
- Sirop : utiliser la cuillère-mesure fournie. La cuillère-mesure fournie est graduée à 5 ml et contient 375 000 Ul de principe actif.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Allergie à la spiramycine.
- Allergie à la spiramycine.
- Relatives :
-
- Comprimés : Femme qui allaite (cf Grossesse/Allaitement).
- Comprimés : Femme qui allaite (cf Grossesse/Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (cf Effets indésirables) ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.
L'absence d'élimination rénale de la molécule active permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.
De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pas recommandée.
- Sirop :
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- Tenir compte, dans la ration journalière, de la teneur en saccharose par cuillère-mesure (cf Composition).
- Tenir compte, dans la ration journalière, chez les personnes suivant un régime hypokaliémiant de la teneur en potassium par cuillère-mesure (cf Composition).
- Tenir compte, dans la ration journalière, chez les personnes suivant un régime hyposodé strict de la teneur en sodium par cuillère-mesure (cf Composition).
- Population particulière :
- Nouveau-né : en l'absence d'études contrôlées conduites chez le nouveau-né, l'utilisation de la spiramycine dans cette population n'est pas recommandée. Néanmoins, si l'administration est envisagée chez le nouveau-né, une surveillance étroite incluant un suivi électrocardiographique doit être instaurée.
INTERACTIONS |
- Lévodopa (associée à la carbidopa) : inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Comprimés : l'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.
Allaitement :
Comprimés : le passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Des troubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Système gastro-intestinal : gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées et très rares cas de colites pseudomembraneuses.
- Peau et annexes : éruptions, urticaire, prurit.
Très rarement oedème de Quincke, chocs anaphylactiques.
Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
- Système nerveux central et périphérique : paresthésies occasionnelles et transitoires.
- Manifestations hépatiques : très rares cas d'anomalies des tests hépatiques.
- Lignée sanguine : de très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
SURDOSAGE |
Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhée.
Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).
Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Le traitement symptomatique est recommandé.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01FA02).
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
- Spectre d'activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50 - 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 - 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes (16 - 31 %).
- Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella.
- Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 - 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 - 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.
- Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum.
- Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50 - 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 - 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes (16 - 31 %).
- Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram - : Neisseria gonorrhoeae.
- Anaérobies : Clostridium perfringens.
- Autres : Ureaplasma urealyticum.
- Aérobies à Gram - : Neisseria gonorrhoeae.
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.
- Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, haemophilus, pseudomonas.
- Anaérobies : fusobacterium.
- Autres : Mycoplasma hominis.
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.
-
*
la fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète ; elle n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
- Distribution :
- Après administration per os de 6 M UI, la concentration sérique maximale est de 3,3 µg/ml. La demi-vie plasmatique est voisine de 8 h. La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel. Sa liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 %). Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : de 20 à 60 µg/g ; amygdales : de 20 à 80 µg/g ; sinus infectés : de 75 à 110 µg/g ; os : de 5 à 100 µg/g). Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste de 5 à 7 µg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.
- Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
- Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.
- Biotransformation :
- La spiramycine est métabolisée dans le foie avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.
- Excrétion :
-
- urine : 10 % de la dose ingérée ;
- élimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques ;
- la spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fèces.
- urine : 10 % de la dose ingérée ;
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400931241683 (1983 rév 13.04.2005) 16 cp à 1,5 M UI. |
3400934359743 (1990 rév 13.04.2005) 16 cp à 3 M UI. | |
3400933247089 (1990 rév 13.04.2005) 10 cp à 3 M UI. | |
3400955832072 (1990 rév 13.04.2005) 100 cp à 3 M UI. | |
3400932546008 (1980 rév 13.04.2005) sirop. |
Prix : | 10.24 euros (16 comprimés à 1,5 M UI). |
9.65 euros (10 comprimés à 3 M UI). | |
15.12 euros (16 comprimés à 3 M UI). | |
5.37 euros (150 ml de sirop). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 9.65 euros (10 cp à 3 M UI) et 15.12 euros (16 cp à 3 M UI). |
Laboratoires GRÜNENTHAL
100-102, rue de Villiers. 92309 Levallois-Perret cdx
Tél : 01 41 49 45 80. Fax : 01 41 49 45 70