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ACTIFED® RHUME JOUR ET NUIT


paracétamol, pseudoéphédrine, diphénhydramine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé (12 comprimés blancs + 4 comprimés bleus) :  Étui de 16, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

Comprimé blanc (pour le jour) :p cp
Paracétamol (DCI) 
500 mg
Pseudoéphédrine (DCI) chlorhydrate 
60 mg
Excipients : amidon de maïs prégélatinisé, povidone, crospovidone, acide stéarique, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.
Comprimé bleu (pour la nuit) :p cp
Paracétamol (DCI) 
500 mg
Diphénhydramine (DCI) chlorhydrate 
25 mg
Excipients : Noyau : cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, hydroxypropylcellulose, amidon de maïs prégélatinisé, croscarmellose sodique, acide stéarique, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, propylèneglycol, Opaspray M-1F-4315B (hypromellose, dioxyde de titane, industrial methylated spirit 74 op, indigotine, eau purifiée).

INDICATIONS

Traitement au cours des rhumes de l'adulte (à partir de 15 ans) :
  • des sensations de nez bouché ;
  • de l'écoulement nasal clair ;
  • des maux de tête et/ou fièvre.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Voie orale.
Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).
  • Dans la journée : 1 comprimé blanc, à renouveler, si nécessaire, au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 comprimés par jour.
  • Le soir au coucher : 1 comprimé bleu, si nécessaire.
Le comprimé est à avaler tel quel avec une boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).
La durée maximale du traitement est de 4 jours.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), l'intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour.

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Chez l'enfant de moins de 15 ans.
  • En cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
  • En cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptible de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
  • En association avec les autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine), avec les IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide), avec les sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale ; étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tetryzoline, tuaminoheptane, tymozaline) : cf Interactions.
  • En cas d'hypersensibilité à l'un des constituants du produit.
  • En cas d'insuffisance coronarienne sévère.
  • En cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle.
  • En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
  • En cas d'antécédents de convulsions.
  • En cas d'insuffisance hépatocellulaire, en raison de la présence de paracétamol.
  • En cas d'allaitement : cf Grossesse et Allaitement.
Relatives :
  • Pendant la grossesse : cf Grossesse et Allaitement.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes de surinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 4 jours, une réévaluation du traitement doit être faite. Mises en garde :
En raison de la présence de pseudoéphédrine :
  • Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 4 jours, les contre-indications (cf Effets indésirables).
  • Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l'apparition ou la majoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.
  • Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical :
    • en cas d'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète,
    • en cas d'association avec les antimigraineux, notamment les vasoconstricteurs alcaloïdes dérivés de l'ergot de seigle.
La prise concomitante de ce médicament avec les IMAO-A sélectifs (moclobémide, toloxatone), le linézolide, les alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide), les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergometrine, méthysergide) est déconseillée (cf Interactions).
En raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur :
  • Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.
    Par conséquent, il convient notamment :
    • de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène, tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux... ou en cas d'antécédents convulsifs ;
    • de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
En raison de la présence de paracétamol :
  • Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments.
  • Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 4 g par jour (cf Surdosage).
Précautions d'emploi :
La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :
  • Chez le sujet âgé présentant :
    • une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ;
    • une constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ;
    • une hypertrophie prostatique.
  • En cas d'insuffisance rénale, en raison du risque d'accumulation.

Du fait de la présence de diphénhydramine, il est déconseillé de prendre pendant le traitement des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, ou des sédatifs (barbituriques en particulier), car ils potentialisent l'effet sédatif des antihistaminiques (cf Interactions).

En cas d'intervention chirurgicale programmée, et en cas d'utilisation d'anesthésiques volatils halogénés, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant, en raison du risque de poussée hypertensive (cf Interactions).

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.


INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Liées à la présence de paracétamol :

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.


Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Anticoagulants oraux : risque d'augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

Liées à la présence de pseudoéphédrine :
Contre-indiquées (cf Contre-indications) :
  • Autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine) : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
  • IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) : hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatales. Du fait de la durée d'action de l'IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
  • Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale ; étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tetryzoline, tuaminoheptane, tymazoline) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Déconseillées (cf Mises en garde/Précautions d'emploi) :
  • Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • IMAO-A sélectifs (moclobémide, toloxatone) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • Linézolide : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Anesthésiques volatils halogénés : poussée hypertensive peropératoire.
    En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.

Liées à la présence de diphénhydramine :
  • Médicaments atropiniques : il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc. Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
  • Médicaments sédatifs : il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Déconseillées (cf Mises en garde/Précautions d'emploi) :
  • Consommation d'alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la diphénhydramine. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.
Grossesse :

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine.

Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.


Allaitement :

La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel.

Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.

EFFETS INDÉSIRABLES

Réactions d'hypersensibilité liées à l'un des composants de ce médicament.
Liés à la présence de pseudoéphédrine :
  • céphalées,
  • palpitations, tachycardie, poussée hypertensive,
  • sueurs,
  • crise de glaucome par fermeture de l'angle,
  • troubles urinaires (dysurie, rétention), en particulier en cas de troubles urétroprostatiques,
  • anxiété, insomnie,
  • sécheresse buccale, nausées, vomissements.
Ont été décrits, en particulier chez l'enfant après administration de vasoconstricteurs :
  • convulsions,
  • hallucinations,
  • agitation, troubles du comportement et insomnie.
Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d'emploi).
Exceptionnellement, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques sont survenus chez des patients ayant utilisé des spécialités contenant de la pseudoéphédrine. Ces accidents vasculaires cérébraux sont notamment survenus en cas de surdosage, de mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.
Liés à la présence de paracétamol :
Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, oedème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés
Liés à la présence de diphénhydramine :
Les caractéristiques pharmacologiques de la diphénhydramine sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose (cf Pharmacodynamie) :
Effets neurovégétatifs :
  • sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
  • hypotension orthostatique ;
  • effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire ;
  • troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé ;
  • incoordination motrice, tremblements ;
  • confusion mentale, hallucinations ;
  • plus rarement, des effets sont à type d'excitation : agitation, nervosité, insomnie.
Réactions d'hypersensibilité (rare) :
  • érythèmes, prurit, eczéma, purpura, urticaire ;
  • oedème, plus rarement oedème de Quincke ;
  • choc anaphylactique.
Effets hématologiques :
  • leucopénie, neutropénie ;
  • thrombocytopénie ;
  • anémie hémolytique.

SURDOSAGE

Lié à la pseudoéphédrine :
Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Lié à la diphénhydramine :
Le surdosage en diphénhydramine peut entraîner : convulsions (surtout chez l'enfant), troubles de la conscience, coma.
Lié au paracétamol :
L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez lesquels elle peut être mortelle.
  • Symptômes :
    Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
    Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.
    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.
  • Conduite d'urgence :
    • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.
    • Évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
    • Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenter l'élimination de la pseudoéphédrine).
    • Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration, aussi précoce que possible, de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale, si possible avant la dixième heure.
    • Traitement symptomatique.

PHARMACODYNAMIE

R01X : autres médicaments du rhume en association.

Ce médicament associe un antalgique antipyrétique le paracétamol, un antihistaminique, la diphénhydramine et un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine.


PHARMACOCINÉTIQUE

Paracétamol :
Absorption :
L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
Distribution :
Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
Métabolisme :
Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif, le N-acétyl-benzoquinone imine qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Élimination :
L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).
Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.
Variations physiopathologiques :
Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.
Pseudoéphédrine :
La pseudoéphédrine administrée par voie orale a une demi-vie d'élimination d'environ 5 heures. L'excrétion est essentiellement rénale, principalement sous forme inchangée (70 à 90 %) en 24 heures.
Celle-ci est diminuée en cas d'alcalinisation des urines.
Diphénhydramine :
Après administration orale, la concentration sérique maximale de la diphénhydramine est atteinte en 1 à 2 heures. L'élimination est principalement urinaire. On retrouve 5 à 15 % de diphénhydramine sous forme inchangée et 50 à 65 % sous forme de métabolites conjugués. La demi-vie plasmatique est d'environ 6 heures.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C, dans l'emballage extérieur, à l'abri de l'humidité, dans le conditionnement primaire d'origine, et à l'abri de la lumière.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

AMM3400935753274 (2001, RCP rév 22.06.2009).
Non remb Séc soc. GP.


McNeil Santé Grand Public
1, rue Camille-Desmoulins
92130 Issy-les-Moulineaux
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