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MOSIL® comprimé


midécamycine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 400 mg :  Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

 p cp
Midécamycine (DCI) diacétate* 
400 mg
Excipients : croscarmellose sodique, hypromellose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, carboxyméthylamidon sodique, glycinate d'alumine. Pelliculage : hypromellose, éthylcellulose, sébaçate de dibutyle, talc, dioxyde de titane, macrogol 6000, laque jaune orangé S. * Enrobé d'éthylcellulose.


INDICATIONS

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du diacétate de midécamycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
  • Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
    La documentation de l'éradication du streptocoque A par ce médicament est encore limitée.
  • Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est impossible.
  • Surinfections des bronchites aiguës.
  • Exacerbations des bronchites chroniques.
  • Pneumopathies communautaires chez des sujets :
    • sans facteurs de risques,
    • sans signes de gravité clinique,
    • en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
    En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
  • Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
  • Infections stomatologiques.
  • Infections génitales non gonococciques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Adulte :
1600 mg par jour en deux prises quotidiennes de préférence au cours du repas ou dans les 30 minutes qui le précèdent, soit habituellement 2 comprimés le matin et 2 comprimés le soir.
Durée de traitement :
Elle est en moyenne de 10 jours.
La durée de traitement des angines est de 10 jours.
Elle peut être diminuée (7 jours) dans les infections sur dent de sagesse.

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Allergie au diacétate de midécamycine.
  • Insuffisance hépatique.
  • Alcaloïdes, vasoconstricteurs de l'ergot de seigle, cisapride (cf Interactions).
  • Chez la femme qui allaite un enfant traité par cisapride (cf Grossesse/Allaitement).
Relatives :
  • Bromocriptine (cf Interactions).

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

  • Ce médicament contient un agent colorant azoïque, le jaune orangé S (E 110), et peut provoquer des réactions allergiques.
  • Les comprimés de diacétate de midécamycine doivent être administrés au cours des repas ou dans les trente minutes qui les précèdent. En revanche, l'absorption du produit administré sous forme de sirop n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
  • En cas d'insuffisance hépatique décompensée, l'administration de diacétate de midécamycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie une surveillance clinique et biologique des tests hépatiques et une éventuelle réduction de la posologie.
  • L'absence d'élimination rénale du produit permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.
    Chez l'insuffisant rénal chronique, l'expérience est très limitée. Si l'administration de diacétate de midécamycine est nécessaire, elle justifie une surveillance clinique et biologique des tests hépatiques.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
  • Alcaloïdes, vasoconstricteurs de l'ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine ; voies orale et nasale), par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
  • Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).

Déconseillées :
  • Bromocriptine (par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine) : augmentation des taux plasmatiques de bromocriptine avec accroissement possible de l'activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Ciclosporine : risque d'augmentation des taux circulants de ciclosporine et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine.
  • Warfarine : risque hémorragique. Augmentation de l'effet anticoagulant de la warfarine par inhibition de son métabolisme hépatique.
    Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et 8 jours après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

L'utilisation de la midécamycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, les données animales et les données cliniques, bien qu'en nombre limité, sont rassurantes.


Allaitement :

Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement (ou le médicament).

En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l'administration de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsades de pointes).


EFFETS INDÉSIRABLES

Les effets indésirables ont toujours été mineurs et n'ont que rarement exigé l'arrêt du traitement : troubles digestifs (nausées, vomissements, gastralgies), manifestations cutanées allergiques.
De rares cas d'hyperéosinophilie, d'élévation des transaminases SGOT et SGPT et des phosphatases alcalines ont été rapportés.

SURDOSAGE

A ce jour, aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Aucun antidote spécifique n'est connu.

PHARMACODYNAMIE

Le diacétate de midécamycine est un antibiotique semi-synthétique appartenant à la famille des macrolides. Ce produit est totalement métabolisé dans l'organisme en donnant rapidement naissance à 3 métabolites principaux (Mb 12, Mb 6, et Mb 9a) responsables de l'activité antibactérienne du produit. Ces 3 métabolites ont tous des activités différentes plus ou moins inférieures à celle du diacétate de midécamycine.

Spectre d'activité antibactérienne :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
Espèces sensibles :
  • Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphtheriae, entérocoques (50 - 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 - 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes (16 - 31 %).
  • Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella.
  • Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 - 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 - 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.
  • Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum.
Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
  • Aérobies à Gram - : Neisseria gonorrhoeae.
  • Anaérobies : Clostridium perfringens.
  • Autres : Ureaplasma urealyticum.
Espèces résistantes :
  • Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.
  • Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, haemophilus, pseudomonas.
  • Anaérobies : fusobacterium.
  • Autres : Mycoplasma hominis.
La midécamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
*  La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
L'efficacité antibactérienne des principaux métabolites du diacétate de midécamycine a été également étudiée. Ces études ont montré que les CMI du métabolite Mb12 sont pratiquement égales à celles du diacétate de midécamycine alors que l'efficacité des métabolites Mb6 et Mb9a ne représente respectivement que 45 % et 24 % de celle du Mb 12.

PHARMACOCINÉTIQUE

Après administration par voie orale, le diacétate de midécamycine inchangé n'est pas détectable dans le plasma ou les urines. Seuls sont retrouvés les métabolites qui sont responsables de l'activité antibactérienne du produit ainsi que l'ont prouvé les résultats des dosages pratiqués à la fois par méthode microbiologique et par méthode chromatographique.

Chez l'adulte sain :
Absorption :
Celle-ci est rapide, le Tmax de l'activité antibactérienne étant d'environ 1 heure (le Tmax des principaux métabolites, compris entre 15 et 45 minutes pour le Mb 12 et entre 45 minutes et 1 heure pour les métabolites Mb 6 et Mb 9a, confirme la rapidité des processus d'absorption et de métabolisation du produit).
Après prise unique de 800 mg de diacétate de midécamycine, la concentration sérique maximale est d'environ 1,3 µg/ml, que les dosages aient été pratiqués par méthode microbiologique ou par chromatographie.
Après prises répétées toutes les 12 heures pendant 6 à 8 jours, la Cmax s'élève à 1,4 - 1,9 µg/ml. L'étude des concentrations plasmatiques des métabolites montre, en outre, que l'absorption du diacétate de midécamycine administré sous forme de comprimés est significativement diminuée (de moitié environ) lorsque ceux-ci sont absorbés à jeun, en revanche, elle est significativement augmentée lorsque ceux-ci sont absorbés au cours du repas ou dans les trente minutes qui le précèdent.
Distribution :
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la midécamycine sur les bactéries intracellulaires.
Les concentrations tissulaires maximales s'élèvent à 1,7 à 2,4 µg/ml dans les sécrétions bronchiques, 2,3 µg/g dans le tissu pulmonaire, 3,9 µg/g dans les amygdales, 1,4 µg/g et 1 µg/g respectivement dans les muqueuses nasale et laryngée.
La diffusion extravasculaire des 3 principaux métabolites a également été vérifiée par dosage CLHP, notamment dans les sécrétions bronchiques et la salive. Ces études ont montré que les taux de Mb 12 et Mb 6 étaient à peu près équivalents aux taux plasmatiques aussi bien après prise unique qu'après prises répétées.
La liaison aux protéines des différents métabolites du diacétate de midécamycine est faible (inférieure à 30 %).
Élimination :
Le diacétate de midécamycine est très rapidement métabolisé dans l'organisme en de nombreux métabolites, la voie métabolique principale procédant de Mb 1 (indosable dans le sang) à Mb 9a, via Mb 12 puis Mb 6. On ne retrouve pas de produit inchangé dans le sang ou dans les urines.
L'excrétion rénale des 3 principaux métabolites est très faible.
Les valeurs des demi-vies apparentes d'élimination sont d'environ 1 heure pour l'activité antibactérienne totale et, respectivement, 1,3 - 1,7 et 2,2 heures pour chacun des 3 métabolites Mb 12, Mb 6, Mb 9a.
Après prises répétées, les demi-vies apparentes d'élimination augmentent légèrement pour atteindre 1,5 heure, en particulier celle de Mb 6 (2,2 h) dont le facteur d'accumulation est d'environ 2.
Chez le sujet âgé :
Les vitesses d'élimination des 3 principaux métabolites sont diminuées par rapport à celles des adultes jeunes avec augmentation des demi-vies et des aires sous la courbe. Mais ces modifications ne semblent pas suffisantes pour justifier une modification de posologie.
Chez l'insuffisant rénal :
Les études réalisées suggèrent l'absence de modifications pharmacocinétiques significatives.
Chez l'insuffisant hépatique :
L'élimination est retardée (T ½ de Mb 12 à 2,8 h) et il existe une accumulation (SSC x 2 à 3) en particulier de Mb 12 ; le diacétate de midécamycine est contre-indiqué chez ces patients.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400933381073 (1991 rév 22.08.2005).
  
Prix :7.86 euros (20 comprimés).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.


MENARINI FRANCE
1/7, rue du Jura. Silic 528
94633 Rungis cdx. Tél : 01 45 60 77 20
Site web : http://www.menarini.fr

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