PARLODEL® inhibition de la lactation comprimé 2,5 mg
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Bromocriptine (DCI) | 2,5 mg |
(sous forme de mésilate : 2,87 mg/cp) |
INDICATIONS |
- le post-partum immédiat (ablactation) ;
- le post-partum tardif (sevrage).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Le schéma thérapeutique est le suivant :
½ comprimé le premier jour, 1 comprimé le 2e jour, puis 2 comprimés par jour en 2 prises pendant 14 jours.
Coût du traitement journalier : 0,10 à 0,42 euro(s).Au cas où une discrète sécrétion lactée réapparaîtrait 2 à 3 jours après l'arrêt du traitement, celui-ci peut être repris à la même posologie pendant une semaine.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la bromocriptine ou à d'autres alcaloïdes de l'ergot de seigle.
- Pour le traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors d'une échocardiographie réalisée avant le traitement.
- Toxémie gravidique, hypertension du post-partum ou puerpérale.
- Insuffisance coronaire.
- Patients ayant des troubles psychiques sévères (et/ou des antécédents psychiatriques), présentant des facteurs de risque vasculaire ou une artériopathie périphérique.
- Neuroleptiques antiémétiques, phénylpropanolamine : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde :
- La plupart des incidents ou accidents cardiovasculaires observés (cf Effets indésirables) sont survenus chez des patientes présentant des facteurs de risque vasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, obésité), une artériopathie périphérique, ou traitées de façon concomitante par des médicaments vasoconstricteurs, dont l'association est déconseillée. Dans ces cas, il est conseillé au prescripteur d'évaluer le rapport entre le bénéfice attendu et les risques encourus par la patiente.
- Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par la bromocriptine, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
- Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été très rarement rapporté. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement par la bromocriptine. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
- Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson traités par des agonistes dopaminergiques, et notamment par la bromocriptine (Parlodel). Ces cas sont principalement survenus chez des patients traités par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique (cf Effets indésirables).
- Chez les patients traités par la bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, il a été occasionnellement rapporté des épanchements pleuraux et péricardiques, des fibroses pleuropulmonaires, et des péricardites constrictives. Les patients présentant des symptômes pleuropulmonaires inexpliqués devront faire l'objet d'un examen approfondi et l'arrêt du traitement par la bromocriptine devra être envisagé.
- Chez quelques patients sous bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, une fibrose rétropéritonéale a été rapportée. Pour assurer un diagnostic de fibrose rétropéritonéale à un stade précoce, il est recommandé d'en suivre chez ces patients les manifestations (douleurs lombaires, oedèmes des membres inférieurs, trouble de la fonction rénale).
La bromocriptine doit être interrompue si des fibroses rétropéritonéales sont diagnostiquées ou suspectées.
- Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.
- La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d'alcool.
La pression artérielle sera soigneusement contrôlée, notamment les premiers jours du traitement. La prudence est recommandée chez les femmes récemment traitées ou traitées conjointement par des médicaments susceptibles d'élever ou d'abaisser la pression artérielle. La survenue d'une hypertension, de céphalées persistantes ou de tout autre signe neurologique impose l'arrêt du traitement.
INTERACTIONS |
- Neuroleptiques antiémétiques (alizapride, métoclopramide et métopimazine) : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
- Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Déconseillées :
- Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) chez les patients parkinsoniens : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
- Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (ergotamine, dihydroergotamine, méthylergométrine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
- Macrolides (sauf spiramycine) : augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de l'activité ou apparition de signes de surdosage.
- Sympathomimétiques indirects (sauf phénylpropanolamine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
- Sympathomimétique alpha (voies orale et/ou nasale) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Nécessitant des précautions d'emploi :
- Antiparkinsoniens anticholinergiques : risque de majoration des troubles neuropsychiques. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la bromocriptine.
En cas de survenue d'une grossesse sous ce médicament, il n'y a pas d'indication à poursuivre le traitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Les patients traités par la bromocriptine, présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines) jusqu'à la disparition de ces effets (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles psychiatriques :
-
- Peu fréquent : confusion*, agitation psychomotrice*, hallucinations*.
- Rare : troubles psychotiques.
- Peu fréquent : confusion*, agitation psychomotrice*, hallucinations*.
- Ces troubles psychiatriques peuvent être observés plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant déjà des signes de détérioration mentale. Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l'arrêt du traitement.
- Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
- Troubles du système nerveux central :
-
- Fréquent : céphalées*, sensation vertigineuse, assoupissement*.
- Peu fréquent : dyskinésies*
- Rare : somnolence.
- Très rare : somnolence diurne excessive, accès de sommeil d'apparition soudaine.
- Fréquent : céphalées*, sensation vertigineuse, assoupissement*.
- Troubles cardiaques :
-
- Rare : péricardite constrictive.
- Très rare : valvulopathie cardiaque (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique).
- Rare : péricardite constrictive.
- Troubles vasculaires :
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- Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique* (conduisant à titre exceptionnel à un collapsus nécessitant la réduction de la posologie, voire l'arrêt du traitement).
- Très rare : pâleur réversible des extrémités, déclenchée par l'exposition au froid, particulièrement chez les patients présentant déjà des antécédents de syndrome de Raynaud.
- Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique* (conduisant à titre exceptionnel à un collapsus nécessitant la réduction de la posologie, voire l'arrêt du traitement).
- Troubles respiratoires :
-
- Fréquent : congestion nasale*.
- Rare : épanchement pleural et fibrose pleuropulmonaire chez des patients parkinsoniens traités à long terme et à fortes doses (cf Mises en garde/Précautions d'emploi), pleurésie, dyspnée.
- Fréquent : congestion nasale*.
- Troubles gastro-intestinaux :
-
- Fréquent : nausée, constipation*, vomissement.
- Peu fréquent : sécheresse de la bouche*.
- Rare : douleur abdominale, fibrose rétropéritonéale.
- Fréquent : nausée, constipation*, vomissement.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
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- Peu fréquent : perte des cheveux*, urticaire, eczéma, éruption maculopapuleuse, éruption érythémateuse.
- Peu fréquent : perte des cheveux*, urticaire, eczéma, éruption maculopapuleuse, éruption érythémateuse.
- Troubles musculaires, du tissu conjonctif et osseux :
-
- Peu fréquent : crampes au niveau des jambes*.
- Peu fréquent : crampes au niveau des jambes*.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
-
- Rare : oedème périphérique.
- Très rare : syndrome ressemblant au syndrome malin des neuroleptiques en cas d'arrêt brutal du traitement.
- Rare : oedème périphérique.
* Habituellement, ces effets indésirables sont dose-dépendants et peuvent être contrôlés en diminuant la posologie.
SURDOSAGE |
En cas de surdosage, l'administration de charbon actif est recommandée et, en cas de prise très récente, un lavage gastrique peut être envisagé.
Le traitement de l'intoxication aiguë est symptomatique.
PHARMACODYNAMIE |
Inhibiteurs de la prolactine (code ATC : G02CB01).
La bromocriptine est un agoniste dopaminergique.
Au niveau hypothalamohypophysaire, elle freine la sécrétion de la prolactine et réduit l'hyperprolactinémie, qu'elle soit d'origine physiologique (grossesse, post-partum) ou pathologique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L'absorption est rapide et complète.
Le taux d'absorption estimé, soit après administration de molécules radioactives, soit par dosages radio-immunologiques, est compris entre 75 et 95 %. Le maximum de la concentration plasmatique est atteint en 1 h 30 environ.
Une dose orale de 5 mg de bromocriptine entraîne une Cmax de 0,465 ng/ml.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 96 %. Le produit présente une forte affinité tissulaire. Le volume de distribution est voisin de 3,4 l/kg. L'élimination a lieu essentiellement par voies biliaire et fécale. Seul un faible pourcentage de la dose (6 %) est retrouvé dans les urines.
La bromocriptine subit une biotransformation importante lors du premier passage hépatique, comme en témoignent les profils métaboliques complexes et l'absence quasi complète de molécule mère dans les urines et les fèces. Elle est un substrat du CYP3A4 : les inhibiteurs puissants de cette enzyme, comme les macrolides, par exemple, peuvent entraîner une augmentation de ses concentrations et ralentir son élimination.
L'élimination plasmatique est biphasique, le temps de demi-vie moyen de la première phase alpha est de 6 h, celui de la deuxième phase ß de 15 h.
La cinétique est linéaire dans l'intervalle 1 à 7,5 mg par voie orale. Les taux plasmatiques obtenus après administration de doses nettement plus élevées (12,5 à 100 mg) sont également dans le rapport des doses.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A tenir à l'abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933415754 (1992 rév 21.04.2009). |
Prix : | 4.17 euros (20 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 4.17 euros . Collect. |
MEDA PHARMA
25, bd Amiral-Bruix. 75116 Paris
Tél : 01 56 64 10 70. Fax : 01 56 64 10 80