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CLOPIXOL® injectable IMaction prolongée

zuclopenthixol décanoate

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable IM à 200 mg/ml (huileuse) :  Ampoule de 1 ml, boîte unitaire. Modèle hospitalier : Boîte de 10.


COMPOSITION

 p ampoule
Zuclopenthixol (DCI) décanoate 
200 mg
Excipient : huile de coco hydrogénée [viscoléo] (mélange de triglycérides d'acides gras saturés à courte chaîne, principalement en C8 [acide caprylique] et C10 [acide caprique]).

INDICATIONS

États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :

La posologie doit être strictement adaptée à chaque cas.

Clopixol action prolongée 200 mg/ml, solution injectable IM, s'administre exclusivement par voie intramusculaire profonde dans le quadrant supérieur externe du muscle fessier (ne jamais utiliser la voie intraveineuse).

En règle générale :
On commence le traitement par l'administration d'une dose de 100 mg (0,5 ml) et, d'après la réponse thérapeutique obtenue, on injecte une deuxième dose de 100 à 200 mg (0,5 ml à 1 ml) ou davantage, après une semaine ou plus tard.
Lors du passage de Clopixol oral à Clopixol action prolongée 200 mg/ml, solution injectable IM, on peut s'inspirer, à titre indicatif, du rapport suivant : 5 à 8 fois la dose orale journalière en mg toutes les 2 semaines (réduire graduellement la dose orale au cours de la semaine qui suit la première injection).
Injections suivantes : adapter la dose et l'intervalle en fonction de l'effet thérapeutique obtenu et des éventuels effets indésirables.
Pour la majorité des patients, la dose varie de 200 à 400 mg (1 à 2 ml) toutes les deux à quatre semaines.
Coût du traitement journalier : 0,28 à 1,12 euro(s).
Chez certains patients, des doses plus élevées ou des injections plus rapprochées peuvent être nécessaires.
Lorsque le volume à injecter dépasse 2 ml, il convient de le répartir en deux injections dans chacune des deux fesses à des endroits différents.

Mode d'administration :

Voie intramusculaire stricte.


CONTRE-INDICATIONS

  • Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (cf Composition).
  • Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
  • Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
  • Insuffisances hépatique et/ou rénale graves.
  • Troubles de la conscience, quelle qu'en soit la cause (par exemple due à une intoxication à l'alcool, aux barbituriques ou aux opiacés), coma.
  • Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

  • En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire). Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.
    Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    Les symptômes peuvent persister pendant plus d'une semaine après l'arrêt des neuroleptiques oraux et légèrement plus longtemps lorsqu'ils sont associés aux formes LP de ces médicaments.
  • Avant d'instituer un traitement par Clopixol action prolongée, il est utile de vérifier la sensibilité éventuelle du patient à l'aide des formes orales de Clopixol.
  • Une surveillance particulière chez les patients épileptiques et les sujets présentant d'autres facteurs prédisposant (atteintes cérébrales) peut être conseillée en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène.
  • Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée chez les alcooliques chroniques et chez les patients ayant présenté antérieurement une atteinte hépatique sérieuse.
  • Prudence :
    • chez les sujets âgés en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension) ;
    • dans les affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l'hypotension ;
    • dans les insuffisances rénales ou hépatiques, en raison du risque de surdosage ;
    • chez les patients diabétiques : réajustement éventuel du traitement ;
    • chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique.
  • La prise de la tension oculaire est recommandée avant tout traitement prolongé et au cours de celui-ci si des troubles de la vision apparaissent.
  • Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
  • Allongement de l'intervalle QT : le zuclopenthixol peut provoquer un allongement de l'espace QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
    • bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
    • hypokaliémie,
    • allongement congénital de l'intervalle QT,
    • traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (cf Interactions).
  • Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
Médicaments sédatifs :
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir ci-dessous « médicaments hypokaliémiants ») est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir ci-dessous « médicaments bradycardisants ») ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.
Pour l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
  • des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
  • les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.

Contre-indiquées : (Cf Contre-indications.)
  • Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

Déconseillées : (Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.)
  • Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
  • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
    Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
  • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
  • Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
  • Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
  • Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
  • Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (amiodarone, bépridil, cisapride, diphémanil, disopyramide, dofétilide, érythromycine, hydroquinidine, ibutilide, mizolastine, moxifloxacine, quinidine, sotalol, spiramycine, vincamine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif) ; et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
  • Bradycardisants : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
  • Hypokaliémiants : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

A prendre en compte :
  • Antihypertenseurs : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
  • Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
  • Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène : risque accru de convulsions.
  • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

Les données cliniques sont insuffisantes pour conclure.

Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser le zuclopenthixol au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par le zuclopenthixol au cours de la grossesse et si le traitement est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, la surveillance du nouveau-né tiendra compte du profil d'effets indésirables de la molécule. En effet, bien qu'aucun cas n'ait été décrit, le nouveau-né pourrait, en théorie, présenter notamment des signes atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, retard à l'émission de méconium, distension abdominale), des signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations), et une sédation : cf Effets indésirables.


Allaitement :

L'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

EFFETS INDÉSIRABLES

Affections endocriniennes :
  • Impuissance.
  • Aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, hyperprolactinémie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
  • Prise de poids.
Affections psychiatriques :
  • Frigidité.
Affections du système nerveux :
  • Sédation ou somnolence.
  • Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...) cédant à l'administration d'un antiparkinsonien anticholinergique.
  • Syndrome extrapyramidal cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
  • Dyskinésies tardives qui pourraient être observées, comme avec tous les neuroleptiques, au cours de cures prolongées : les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
  • Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Affections oculaires :
  • Troubles de l'accommodation visuelle.
Affections cardiaques :
  • Hypotension orthostatique.
  • Allongement de l'espace QT (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
  • Arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, arrêt cardiaque (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
  • Mort subite inexpliquée (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Affections gastro-intestinales :
  • Sécheresse de la bouche, constipation.
Affections hépatobiliaires :
  • Altération modérée et transitoire des fonctions hépatiques. Des cas isolés d'hépatites, avec ou sans ictère, ont été rapportés avec ce produit.
Affection du rein et des voies urinaires :
  • Rétention urinaire.

SURDOSAGE

Symptômes :
Somnolence, coma, syndrome extrapyramidal, convulsions, choc, hyperthermie/hypothermie.
Des modifications de l'ECG, un allongement de l'espace QT, des torsades de pointes, un arrêt cardiaque et des arythmies ventriculaires ont été rapportés en cas de surdosage en association avec des médicaments connus pour leur effet cardiaque.
Traitement :
Surveillance cardiorespiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline car la stimulation des récepteurs ß-adrénergiques peut entraîner une hypotension.

PHARMACODYNAMIE

Antipsychotique - dérivé thioxanthène (code ATC : N05AF05).

Le zuclopenthixol est un neuroleptique issu de la famille des thioxanthènes.

Il agit en bloquant les récepteurs dopaminergiques D1 et D2. Il possède en outre des effets atropiniques et sympatholytiques alpha.

Cliniquement, le zuclopenthixol est un neuroleptique qui se caractérise par :
  • un effet antipsychotique et antihallucinatoire,
  • un effet sédatif.

PHARMACOCINÉTIQUE

Clopixol action prolongée 200 mg/ml, solution injectable IM, ester de l'acide décanoïque du zuclopenthixol, dissous dans une huile végétale fluide, assure une libération lente et régulière de la substance active à partir du point d'injection et, par conséquent, une action prolongée.

La concentration sérique maximale en zuclopenthixol est atteinte au bout d'une semaine environ après l'injection.

Il existe une corrélation significative entre la dose administrée et les concentrations sériques obtenues. La demi-vie estimée pour la libération à partir du dépôt est de 19 jours.

On peut espacer les injections jusqu'à quatre semaines.

Des faibles quantités de produit peuvent passer la barrière placentaire et on a aussi décelé sa présence dans le lait maternel.

Le métabolisme du zuclopenthixol suit essentiellement trois voies :
  • sulfoxydation,
  • N-désalkylation de la chaîne latérale,
  • glucuroconjugaison.

L'excrétion est essentiellement fécale.


INCOMPATIBILITÉS

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Utiliser uniquement des seringues en verre.


MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Conserver l'ampoule dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

Après ouverture :
Le produit doit être utilisé immédiatement.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400932948062 (1987, RCP rév 01.07.2009) 1 amp.
3400932948123 (1987, RCP rév 01.07.2009) 10 amp.
  
Prix :7.83 euros (1 ampoule).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
Modèle hospitalier : Collect.


LUNDBECK SAS
37-45, quai du Président-Roosevelt
92445 Issy-les-Moulineaux cdx
Tél : 01 79 41 29 00
Info médic et Pharmacovigilance :
Tél : 01 79 41 29 79

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