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VÉPÉSIDE® 50 mg capsule


étoposide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Capsule à 50 mg (rose) :  Boîtes de 5, de 10 et de 30, sous plaquette thermoformée.


COMPOSITION

 p capsule
Étoposide (DCI) 
50 mg
Excipients : acide citrique anhydre, glycérol à 85 %, macrogol 400, eau purifiée. Enveloppe de la capsule : gélatine, glycérol à 85 %, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E 172), parahydroxybenzoate d'éthyle sodé, parahydroxybenzoate de propyle sodé, eau purifiée.

INDICATIONS

L'étoposide a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n'est habituellement utilisé qu'en association, dans les protocoles de polychimiothérapie, dans les :
  • carcinomes embryonnaires du testicule ;
  • cancers bronchiques à petites cellules ;
  • choriocarcinomes placentaires ;
  • cancers du sein antérieurement traités ;
  • lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens ;
  • leucémies aiguës : dans le traitement d'induction de la rémission complète des formes en rechute, et dans certaines modalités de traitement d'entretien de la rémission complète.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :
Par voie orale (capsules), l'étoposide est administré, en général, à des doses doubles de celles de la voie parentérale, soit 100 à 300 mg/m2/24 h, le plus souvent pendant 1 à 3 jours, selon le protocole utilisé.
Cependant, des études pharmacocinétiques et des études de phase II ont mis en évidence l'intérêt d'une administration orale prolongée de l'étoposide à dose plus faible, en termes d'efficacité, de tolérance et de qualité de vie, notamment chez des sujets déjà fragilisés par des traitements antérieurs ou dans des situations palliatives.
Les posologies alors recommandées sont en monothérapie ou en association avec d'autres cytotoxiques : étoposide 50 mg/m2 par jour en une prise avant ou pendant un des trois repas, pendant 21 jours par mois, voire en administration continue.
Des adaptations de doses sont possibles en fonction de la tolérance au traitement.

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Hypersensibilité antérieure démontrée vis-à-vis de ce médicament.
  • Grossesse et allaitement.
  • Vaccin contre la fièvre jaune, phénytoïne à visée prophylactique (cf Interactions).
Relatives :
  • Vaccins vivants atténués.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


  • Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins hebdomadaires (commençant avant la prescription du produit, qu'il s'agisse d'une première administration ou d'une reprise de traitement en association à d'autres cytotoxiques) sont indispensables, notamment en cas d'administration prolongée.
    De plus, la vigilance sera accrue en cas de traitement antérieur (radiothérapie et/ou chimiothérapie) qui aurait pu amoindrir les réserves médullaires.
  • L'utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie inférieure à 3000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3.
  • Chez l'insuffisant rénal, il convient de réduire les doses (cf Pharmacocinétique).

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Interactions communes à tous les cytotoxiques :

En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.


Contre-indiquées :
  • Vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

Déconseillées :
  • Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
  • Phénytoïne, fosphénytoïne : risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.

A prendre en compte :
  • Ciclosporine et, par extrapolation, tacrolimus : immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

L'utilisation de l'étoposide est contre-indiquée chez la femme enceinte et en cas d'allaitement (cf Contre-indications).

EFFETS INDÉSIRABLES

  • Leucopénie et, plus rarement, thrombopénie, réversibles et non cumulatives (cf Mises en garde/Précautions d'emploi), dépendantes de la dose (facteur limitant).
  • Des réactions anaphylactiques (notamment cardiopulmonaires) peuvent être occasionnellement observées.
  • Des doses cumulées élevées d'étoposide peuvent accroître le risque de leucémies myéloïdes aiguës secondaires, dont certaines peuvent être accessibles à un traitement curatif.
  • Nausées et vomissements, dans un tiers des cas environ.
  • Alopécie : réversible et inconstante.
  • Paresthésies périphériques : rarement.

SURDOSAGE

Aucun antidote spécifique n'est actuellement connu.
L'étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

PHARMACODYNAMIE

Dérivé de la podophyllotoxine (code ATC : L01CB01).

L'étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble. Il inhibe l'entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, par action sur la topo-isomérase II. Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.


PHARMACOCINÉTIQUE

Après administration orale, la vitesse d'absorption est rapide (0,5 à 2 heures).

La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l'intestin.

Environ 94 % du produit circulant sont liés aux protéines plasmatiques.

Après administration par voie intraveineuse, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée dans l'intervalle de doses allant de 0 à 3 g/m2.

La rapidité de l'élimination de l'étoposide est compatible avec le délai respecté entre la fin de la chimiothérapie d'intensification et la réinjection de cellules souches hématopoïétiques (72 heures en général).

L'étoposide est caractérisé par une demi-vie plasmatique de 6,8 heures en moyenne (3-12 heures) après administration intraveineuse.

L'élimination urinaire de l'étoposide est de l'ordre de 30 à 60 %, dont 25 à 50 % sous forme de produit inchangé.

Chez l'insuffisant rénal : la clairance plasmatique est significativement corrélée avec celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1,73 m2, nécessitant un ajustement des doses.

Chez l'insuffisant hépatique : clairance et demi-vie plasmatique sont inchangées par rapport à la population de référence.


CONDITIONS DE CONSERVATION

A conserver à une température inférieure à 30 °C.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMM3400939256269 (2009) boîte de 5 capsules.
3400939256030 (2009) boîte de 10 capsules.
3400939255958 (2009) boîte de 30 capsules.
  
Prix :52.60 euros (boîte de 5 capsules).
99.98 euros (boîte de 10 capsules).
282.12 euros (boîte de 30 capsules).
Remb Séc soc à 100 %. Collect.


Laboratoires GENOPHARM
Parc de l'Esplanade. 2, rue Niels-Bohr
77400 Saint-Thibault-des-Vignes
Tél : 01 64 12 21 12. Fax : 01 64 12 37 14 E-mail : genopharm@aol.com

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