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QUESTRAN®

colestyramine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre orale à 4 g :  Sachets, boîte de 50.


COMPOSITION

 p sachet
Colestyramine (DCI) ou cholestyramine (DCF) anhydre 
4 g
Excipients : gomme xanthane, kelcoloïd*, acide citrique anhydre, arôme orange, aspartam, silice colloïdale anhydre. *   alginate de propylène glycol

INDICATIONS

  • Hypercholestérolémie essentielle (classification type II de Frederickson) y compris xanthomatose :
    • lorsque le régime adapté et assidu s'est avéré insuffisant ;
    • lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et (ou) qu'il existe des facteurs de risques associés.
    La poursuite du régime est toujours indispensable.
  • Prévention primaire : lors d'une étude contrôlée multicentrique menée sur une période de 7 ans chez des sujets masculins souffrant d'une hypercholestérolémie de type II (cholestérol supérieur à 2,65 g/l) et indemnes de signes cliniques de maladie coronarienne, il a été observé, par rapport au placebo, une réduction des événements coronaires, mortels ou non, sans réduction de la mortalité totale.
  • Prurits des cholestases intra et extrahépatiques incomplètes.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :

En moyenne : 1 sachet 3 fois par jour avant les repas. Dans certains cas, cette dose est susceptible d'être dépassée, si l'acceptabilité du traitement est satisfaisante.

En association avec le régime, ce traitement constitue un traitement symptomatique qui doit être très prolongé et dont l'efficacité doit être surveillée périodiquement.

Coût du traitement journalier : 1,12 euro(s).
Mode d'administration :

Cette spécialité ne doit pas être prise à l'état pur (sous forme sèche).

Verser la poudre à la surface de l'eau dans un demi-verre d'eau ; éventuellement dans du jus de fruit (notamment du jus d'orange) ou du lait. Laisser reposer 1 à 2 minutes, puis remuer pour obtenir une suspension homogène.

Questran peut être également préparé chaque soir pour le lendemain et être conservé au réfrigérateur.


CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Insuffisance hépatique et en particulier obstruction complète des voies biliaires.
  • Hypersensibilité à l'un des composants.
  • Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.
Relatives :
  • Acides biliaires (cf Interactions).
  • En cas de constipation chronique (cf Effets indésirables).

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :

Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit s'envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.


Précautions d'emploi :
  • Pour les personnes âgées, il est recommandé de débuter le traitement par de faibles doses.
  • L'absorption de vitamines liposolubles (A, D, K, E) pouvant être affectée en cas de traitement prolongé à fortes doses, un supplément vitaminique devra être envisagé dans certains cas.
  • Des réductions de la folatémie ont été exceptionnellement rapportées au cours d'administration à long terme. Un apport supplémentaire en acide folique est justifié dans ce cas.
  • La colestyramine étant une résine échangeuse d'anions chlorure, son utilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlorémique chez l'enfant ou chez l'insuffisant rénal. En tenir compte lors de la prescription chez ces sujets à risque.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
  • Acides biliaires cholélitholytiques (acide chénodésoxycholique, acide ursodésoxycholique) : diminution de l'effet des acides biliaires qui sont fixés par la colestyramine et éliminés.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Anticoagulants oraux : diminution de l'effet des anticoagulants oraux (diminution de leur absorption intestinale).
  • Digitaliques : diminution de l'effet des digitaliques (diminution de leur absorption digestive).
  • Hormones thyroïdiennes : diminution de l'activité des hormones thyroïdiennes (réduction de leur absorption intestinale).

Conduite à tenir : prendre les autres thérapeutiques à distance de la colestyramine (par exemple 1 à 2 heures avant ou 4 heures après).

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :
  • Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
  • En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la colestyramine est insuffisant pour pouvoir exclure tout risque.
  • Les indications à la prescription de colestyramine pendant la grossesse sont exceptionnelles et réservées aux cas sévères : femmes à très haut risque vasculaire, prurit intense lié à une cholestase gravidique sévère.
    Du fait d'une possible interférence avec l'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique, veiller à prendre la colestyramine à distance d'une supplémentation éventuelle.

Allaitement :

S'il s'avère indispensable, le traitement doit être instauré avec précaution chez la femme allaitante, en raison du possible défaut d'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique.


EFFETS INDÉSIRABLES

Les plus fréquents sont d'ordre digestif, nécessitant parfois l'arrêt du traitement :
  • essentiellement constipation (cf Contre-indications), apparition ou aggravation, parfois très intense, particulièrement chez le sujet âgé (de rares cas d'occlusions intestinales ont été signalés) ;
  • douleurs abdominales, éructations, ballonnement, diarrhées, météorisme, brûlures épigastriques, nausées, vomissements, stéatorrhée ;
  • carcinogenèse et mutagenèse : l'hypothèse a été évoquée que la colestyramine pouvait être chez le rat un promoteur du cancer du côlon associée à un inducteur.
    Le retentissement clinique chez l'homme de cette observation n'est pas connu. Dans l'étude contrôlée de prévention primaire (cf Indications), l'incidence totale des cancers a été identique dans les deux groupes. Cependant, la fréquence des cancers du tractus digestif a été un peu plus élevée dans le groupe « colestyramine ». Le petit nombre de cas n'a pas permis de mettre en évidence une différence statistiquement significative.

PHARMACODYNAMIE

Hypocholestérolémiant (B : sang, organes hématopoïétiques).

La colestyramine est une résine basique synthétique échangeuse d'ions, possédant une forte affinité pour les acides biliaires. Elle fixe les acides biliaires sous forme d'un complexe insoluble, inhibant ainsi leur cycle entérohépatique et augmentant leur élimination fécale.

Bien que la synthèse hépatique du cholestérol soit augmentée sous l'action de la colestyramine, le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d'acides biliaires et la cholestérolémie est abaissée chez la majorité des patients.


PHARMACOCINÉTIQUE

La colestyramine n'est pas absorbée. Dans le tractus intestinal, elle échange les ions chlore pour des acides biliaires qu'elle lie. Par ailleurs, la résine demeure inchangée.


CONDITIONS DE CONSERVATION

La poudre doit être placée à la surface de l'eau dans un demi-verre d'eau. Laisser reposer 1 à 2 minutes, puis remuer pour obtenir une suspension uniforme. Le récipient doit être suffisamment grand étant donné le pouvoir gonflant de la poudre.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400931502722 (1973 rév 17.04.2001).
  
Prix :18.67 euros (50 sachets).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.


BRISTOL-MYERS SQUIBB
3, rue Joseph-Monier. BP 325
92506 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 58 83 60 00. Fax : 01 58 83 60 01
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (N° Azur) : 08 10 41 05 00. Fax : 01 58 83 66 98 E-mail : infomed@bms.com

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