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MAGNÉSIUM sulfate LAVOISIER®



FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable IV à 15 % (0,15 g/ml) :  
Ampoules de 10 ml et de 20 ml, boîtes de 10.Modèles hospitaliers :
Ampoules de 10 ml, boîte de 100.
Ampoules de 20 ml, boîte de 50.


COMPOSITION

 p ampoule
 10 ml20 ml
Magnésium sulfate heptahydraté 
1,5 g3 g
Excipient : eau pour préparations injectables.

Teneur en magnésium : 608 mmol/l.

Teneur en sulfate : 608 mmol/l.

Osmolalité : 580-650 mOsml/kg.

pH : 5,5 à 7.


INDICATIONS

  • Traitement curatif des torsades de pointes.
  • Traitement des hypokaliémies aiguës associées à une hypomagnésémie.
  • Apports magnésiens lors de la rééquilibration hydroélectrolytique.
  • Apports magnésiens en nutrition parentérale.
  • Traitement préventif et curatif de la crise d'éclampsie.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :
Traitement curatif des torsades de pointe :
Bolus intraveineux de 8 mmol de magnésium-élément, soit 2 g de sulfate de magnésium heptahydraté en injection intraveineuse lente, suivie d'une perfusion continue de 0,012 à 0,08 mmol de magnésium-élément par minute, soit 3 à 20 mg/min de sulfate de magnésium heptahydraté.
Traitement des hypokaliémies aiguës associées à une hypomagnésémie :
Perfusion intraveineuse de 24 à 32 mmol de magnésium-élément, soit 6 à 8 g de sulfate de magnésium heptahydraté par 24 heures.
Le potassium en complément sera administré dans un contenant distinct de celui du magnésium.
Le traitement sera interrompu dès normalisation de la magnésémie.
Apports magnésiens lors de la rééquilibration hydroélectrolytique et de la nutrition parentérale :
Perfusion intraveineuse de 6 à 8 mmol de magnésium-élément par 24 heures, soit 1,5 à 2 g de sulfate de magnésium heptahydraté.
Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 0,1 à 0,3 mmol/kg de magnésium-élément, soit 25 à 75 mg/kg de sulfate de magnésium heptahydraté par 24 heures.
Traitement préventif et curatif de la crise d'éclampsie :
En prévention d'une crise d'éclampsie ou lorsque celle-ci se déclare, administrer une perfusion intraveineuse de 16 mmol de magnésium-élément, soit 4 g de sulfate de magnésium heptahydraté, en 20 à 30 minutes.
En cas de persistance de la crise, administrer à nouveau une perfusion intraveineuse de 16 mmol de magnésium-élément, soit 4 g de sulfate de magnésium heptahydraté sans dépasser la dose cumulée maximale de 32 mmol de magnésium-élément, soit 8 g de sulfate de magnésium heptahydraté pendant la première heure de traitement.
Par la suite, perfusion continue de 8 à 12 mmol de magnésium-élément, soit 2 à 3 g de sulfate de magnésium heptahydraté par heure pendant les 24 heures qui suivent la dernière crise.

Mode d'administration :

Injection intraveineuse lente.

Perfusion veineuse, diluée dans une solution glucosée ou saline.


CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m2).
Relatives :
  • Quinidiniques (cf Interactions).

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Solution hypertonique à injecter lentement.
  • Les premières administrations intraveineuses sont à réaliser en milieu hospitalier.
  • Se conformer à une vitesse de perfusion n'excédant pas 0,6 mmol de magnésium-élément par minute, soit 150 mg/min de sulfate de magnésium heptahydraté.
  • Surveillance de la tension artérielle lors de l'injection intraveineuse et la perfusion continue.
  • Surveillance de la magnésémie ; interrompre le traitement dès sa normalisation.
  • Réduire la posologie chez l'insuffisant rénal avec une surveillance accrue de la fonction rénale, de la tension artérielle et de la magnésémie.
  • Ne pas administrer conjointement avec un sel de calcium (effet antagoniste).

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
  • Quinidiniques : augmentation des taux plasmatiques de la quinidine et risque de surdosage (diminution de l'excrétion rénale de la quinidine par alcalinisation des urines).

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Curarisants : possibilité de prolongation du blocage neuromusculaire.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

En clinique, l'utilisation du magnésium au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

En conséquence, l'utilisation du magnésium ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.


Allaitement :

En l'absence de données, éviter d'allaiter pendant le traitement.


EFFETS INDÉSIRABLES

Douleur au point d'injection, vasodilatation avec sensation de chaleur.
Hypermagnésémie potentiellement létale en cas d'insuffisance rénale sévère ou d'injection trop rapide.

SURDOSAGE

Les premiers signes d'une hypermagnésémie sont une inhibition des réflexes rotuliens, une impression de chaleur, une somnolence, des troubles du langage parlé, une paralysie musculaire avec difficultés respiratoires et, au maximum, arrêt respiratoire et cardiaque.
Traitement :
  • réhydratation, diurèse forcée,
  • injection IV de 1 g de gluconate de calcium,
  • hémodialyse ou dialyse péritonéale en cas d'insuffisance rénale.

PHARMACODYNAMIE

Classe pharmacothérapeutique : Solutions de sels de magnésium (code ATC : B05XA05 ; B : sang et organes hématopoïétiques).

Au plan physiologique :
Le magnésium, cation principalement intracellulaire, diminue l'excitabilité neuronale et la transmission neuromusculaire. Il intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques.
C'est un élément constitutionnel : 50 % du capital magnésien se retrouve au niveau osseux.
Au plan clinique :
Une magnésémie sérique :
  • comprise entre 12 et 17 mg/l (1 à 1,4 mEq/l ou 0,5 à 0,7 mmol/l) indique une carence magnésienne modérée ;
  • inférieure à 12 mg/l (1 mEq/l ou 0,5 mmol/l) indique une carence magnésienne sévère.
La carence magnésienne peut être :
  • primitive par anomalie congénitale du métabolisme (hypomagnésémie congénitale chronique) ;
  • secondaire par insuffisance des apports (dénutritions sévères, alcoolisme, alimentation parentérale exclusive) ; malabsorption digestive (diarrhées chroniques, fistules digestives, hypoparathyroïdies) ; exagération des pertes rénales (tubulopathies, polyuries importantes, abus des diurétiques, pyélonéphrites chroniques, hyperaldostéronisme primaire, traitement par le cisplatine).

PHARMACOCINÉTIQUE

L'excrétion est principalement urinaire.


INCOMPATIBILITÉS

  • Complexation avec l'EDTA.
  • Risque de précipitation avec : phosphates ; carbonates, bicarbonates et hydroxydes alcalins ; tartrates, salicylates ; procaïne.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

AMM3400936299801 (1998 rév 16.02.2009) 10 amp 10 ml.
3400956478125 (1998 rév 16.02.2009) 100 amp 10 ml.
3400936299979 (1998 rév 16.02.2009) 10 amp 20 ml.
3400956478293 (1998 rév 16.02.2009) 50 amp 20 ml.
Non remb Séc soc. Collect.
Modèles hospitaliers : Collect.


Laboratoires CHAIX et DU MARAIS
7, rue Labie. 75017 Paris
Tél : 01 55 37 83 83. Fax : 01 55 37 83 84
Site web :  http://www.lavoisier.com

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