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LEVOTHYROX®

lévothyroxine sodique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable (blanc) à 25 µg et à 50 µg :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées. Modèles hospitaliers : Boîtes de 50.
Comprimé sécable (blanc) à 100 µg et à 125 µg :  Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées. Modèles hospitaliers : Boîtes de 50.
Comprimé sécable (blanc) à 75 µg, à 150 µg, à 175 µg et à 200 µg :  Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

 p cp
Lévothyroxine sodique (DCI) 
25 µg
ou50 µg
ou75 µg
ou100 µg
ou125 µg
ou150 µg
ou175 µg
ou200 µg
Excipients (communs) : lactose monohydraté, amidon de maïs, gélatine, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.

INDICATIONS

  • Hypothyroïdies.
  • Circonstances, associées ou non à une hypothyroïdie, où il est nécessaire de freiner la TSH.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Hypothyroïdies :
Les doses administrées varient suivant le degré d'hypothyroïdie, l'âge du patient et la tolérance individuelle. L'hypothyroïdie étant dans la majorité des cas une maladie définitive, le traitement devra être poursuivi indéfiniment.
Chez l'adulte :
  • En général, l'hormonothérapie substitutive requiert en moyenne 100 à 150 µg en une seule prise le matin à jeun. Cette posologie devra être établie progressivement en débutant, par exemple, par 25 µg par jour ; la dose quotidienne sera ensuite augmentée de 25 µg par palier d'une semaine environ.
  • Des schémas posologiques plus progressifs peuvent aussi être proposés, en particulier en cas d'insuffisance cardiaque ou coronarienne, de troubles du rythme et chez le sujet âgé, où il convient alors de commencer le traitement à des doses plus faibles et de respecter des paliers plus progressifs.
  • Dans les hypothyroïdies aiguës post-chirurgicales, en l'absence de pathologie cardiaque sous-jacente, le traitement peut être institué d'emblée à 1 µg/kg/jour en substitution simple et à 2 µg/kg/jour en traitement à visée freinatrice (en adaptant la dose par la suite).
  • Les posologies moyennes sont de 1,7 µg/kg/jour pour les traitements substitutifs et de 2,1 à 2,5 µg/kg/jour pour les traitements freinateurs.
  • En association aux antithyroïdiens de synthèse dans le traitement de la maladie de Basedow, la posologie est de 25 à 125 µg à adapter aux résultats biologiques.
  • Dans tous les cas, la posologie est à adapter selon les résultats de la TSH, associée à la T4 libre après environ 5 semaines de prise à la posologie constante (au minimum). La surveillance des malades sera effectuée sur la clinique avec recherche des signes de surdosage (nervosité, tachycardie, insomnie) et sur la biologie. A l'équilibre, si l'état clinique est stable, un dosage une ou deux fois par an est suffisant.
Chez l'enfant :
Ce traitement est réservé à l'enfant pouvant ingérer des comprimés. La posologie est de 100 µg/m2 de surface corporelle/jour (la posologie ne devrait pas dépasser 50 à 100 µg/jour) et est à adapter en fonction des résultats biologiques.

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Hypersensibilité à l'un des constituants.
  • Hyperthyroïdie sauf lorsque celle-ci a été réduite par les médications antithyroïdiennes, l'iode 131 ou la chirurgie (par exemple dans le cas du traitement au long cours de la maladie de Basedow par l'association antithyroïdien de synthèse + lévothyroxine).
Relatives :
  • Cardiopathies décompensées.
  • Coronaropathies.
  • Troubles du rythme non contrôlés.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :
  • L'obésité sans hypothyroïdie n'est pas une indication des hormones thyroïdiennes utilisées seules ou en association. Leur administration à des doses importantes ou en association avec des substances amphétaminiques peut être dangereuse.
  • L'efficacité du traitement et les éventuels signes d'intolérance n'apparaissent qu'après un temps de latence de l'ordre de 15 jours à un mois.
Précautions d'emploi :
  • La qualité de l'équilibre thérapeutique doit être contrôlée par une évaluation endocrinologique adéquate.
  • En cas de pathologie cardiaque équilibrée par le traitement (troubles coronariens, troubles du rythme), l'indication est à discuter au cas par cas. Si le traitement est institué, la substitution est limitée à l'obtention d'une TSH dans les valeurs normales hautes. La surveillance des sujets doit être particulièrement attentive.
  • S'il existe un risque d'insuffisance corticosurrénale (en particulier en cas d'hypothyroïdie d'origine hypophysaire), le traitement par hydrocortisone doit être institué préalablement.
  • En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
  • Le soja peut diminuer l'absorption intestinale de la lévothyroxine. Par conséquent, une réévaluation du dosage de Levothyrox peut être nécessaire, en particulier au début ou à la fin d'une cure par des compléments en soja.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Anticoagulants oraux : augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (augmentation du métabolisme des facteurs du complexe prothrombinique).
    Des contrôles plus fréquents du taux de prothrombine et de l'INR sont nécessaires. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral lors de l'instauration du traitement d'une hypothyroïdie ou d'un surdosage en hormones thyroïdiennes. Toutefois, un tel contrôle particulier n'est pas nécessaire chez les patients sous traitement thyroïdien substitutif stable.
  • Colestyramine : diminution de l'activité des hormones thyroïdiennes (réduction de leur absorption intestinale). Prendre la colestyramine à distance des hormones thyroïdiennes (plus de 2 heures si possible).
  • Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, barbituriques), griséofulvine, rifampicine. Décrit pour la phénytoïne, la rifampicine et la carbamazépine. Risque d'hypothyroïdie clinique chez des patients hypothyroïdiens en cas d'association, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4. Surveillance des taux sériques de T3 et T4, et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur enzymatique et après son arrêt.
  • Sels de fer, sels de calcium (voie orale) : diminution de l'absorption digestive de la lévothyroxine. Prendre la lévothyroxine à distance de ces produits (plus de 2 heures, si possible).
  • Kayexalate, sucralfate, topiques gastro-intestinaux : diminution de l'absorption digestive de la lévothyroxine. Prendre la lévothyroxine à distance de ces produits (plus de 2 heures, si possible).
  • Chloroquine, proguanil : risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients substitués par des hormones thyroïdiennes. Surveillance de la TSH et des concentrations sériques de T3 et T4, et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'antipaludique et après son arrêt.

A prendre en compte :
  • Estrogènes non contraceptifs : possible nécessité d'augmenter les doses de lévothyroxine chez les femmes ménopausées avec une estrogénothérapie substitutive.

FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

La lévothyroxine passe très peu à travers le placenta et son administration est dépourvue de conséquences foetales.

Le traitement par hormones thyroïdiennes doit être impérativement poursuivi pendant toute la grossesse. Il est recommandé de renforcer la surveillance clinique et biologique, plus particulièrement en début de grossesse, et d'adapter le traitement si nécessaire.


Allaitement :

L'allaitement est possible en cas de traitement par hormones thyroïdiennes.


EFFETS INDÉSIRABLES

  • Aggravation de toute cardiopathie (insuffisance cardiaque, angor, troubles du rythme...).
  • Des signes d'hyperthyroïdie, tels que tachycardie, tremblements, troubles du rythme cardiaque, insomnie, excitabilité, élévation de la température, sueurs, amaigrissement rapide, diarrhée, doivent faire pratiquer un dosage hormonal, diminuer ou interrompre quelques jours le traitement qui sera repris ensuite à doses plus faibles.
  • Chez l'enfant, possibilité d'hypercalciurie.
  • En cas d'hypersensibilité, des réactions allergiques peuvent apparaître.

SURDOSAGE

Il s'agit, en général, d'une intoxication aiguë réalisant le tableau de la crise thyréotoxique, pouvant se limiter à une tachycardie, selon les doses, et survenant entre le 3e et le 5e jour. Il est nécessaire dans ce cas de suspendre le traitement pendant quelques jours.
Traitement : bêtabloquants, sédatifs.

PHARMACODYNAMIE

Classe pharmacothérapeutique : médicaments de la thyroïde (H03AA01).

Hormone thyroïdienne, chimiquement définie sous sa forme naturelle L plus active que la forme D. La lévothyroxine augmente essentiellement la consommation tissulaire d'oxygène, le métabolisme de base, le rythme cardiaque.


PHARMACOCINÉTIQUE

Distribution :
Les trois quarts de la lévothyroxine sont liés à la Thyroxine Binding Globuline (TBG), le reste à la Thyroxine Binding Pre-Albumine (TBPA) et à l'albumine. La fraction non liée représente la forme active.
Le passage de la barrière placentaire est très faible. Une proportion significative est éliminée dans le lait maternel.
Métabolisme, excrétion :
La demi-vie de la lévothyroxine est de 6 à 7 jours. La lévothyroxine est dégradée de la même façon que l'hormone endogène. Il se produit une désiodation et une transformation en triiodothyronine puis en diiodothyronine et mono-iodothyronine. Une glycuroconjugaison et sulfoconjugaison essentiellement hépatiques intervenant aux diverses étapes, les métabolites sont excrétés par la bile et les fèces ou par voie rénale.

SÉCURITE PRÉCLINIQUE

Les études de toxicité à dose répétée ont été réalisées chez plusieurs espèces animales (singe et rat). Aux doses supérieures à 0,02 mg/kg, une légère vacuolisation cytoplasmatique des hépatocytes, une basophilie des cellules tubulaires du rein et des nécroses des cellules du muscle cardiaque ont été observées.

Les études conventionnelles de génotoxicité, de cancérogénicité et de toxicité des fonctions de reproduction n'ont pas été conduites avec la lévothyroxine.


MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE II
AMM3400933191856 (1989, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 25 µg.
3400933042844 (1988, RCP rév 17.12.2008) 50 cp 25 µg.
3400934627873 (2010) 90 cp 25 µg.
3400934783579 (1998, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 50 µg.
3400932371976 (1980, RCP rév 17.12.2008) 50 cp 50 µg.
3400934627934 (2010) 90 cp 50 µg.
3400933191917 (1989, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 75 µg.
3400934783401 (1998, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 100 µg.
3400932538591 (1982, RCP rév 17.12.2008) 50 cp 100 µg.
3400934908613 (1999, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 125 µg.
3400934908781 (1999, RCP rév 17.12.2008) 50 cp 125 µg.
3400933192167 (1989, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 150 µg.
3400934909092 (1999, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 175 µg.
3400934909443 (1999, RCP rév 17.12.2008) 30 cp 200 µg.
  
Prix :1.07 euros (30 comprimés à 25 µg).
2.15 euros (90 comprimés à 25 µg).
1.55 euros (30 comprimés à 50 µg).
3.68 euros (90 comprimés à 50 µg).
2.08 euros (30 comprimés à 75 µg).
2.58 euros (30 comprimés à 100 µg).
3.08 euros (30 comprimés à 125 µg).
3.60 euros (30 comprimés à 150 µg).
4.10 euros (30 comprimés à 175 µg).
4.61 euros (30 comprimés à 200 µg).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
Modèles hospitaliers : Collect.

Titulaire de l'AMM : Merck Santé s.a.s.


MERCK SERONO
37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
Tél : 04 72 78 25 25
Info médic/Pharmacovigilance :
Tél Vert : 08 00 88 80 24 E-mail : infoqualit@merck.fr
Site web :  http://www.merckserono.fr

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