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KEFORAL®


céfalexine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 1 g (jaune orangé) :  Boîte de 6.
Comprimé pelliculé à 500 mg (jaune orangé) :  Boîte de 10.
Poudre pour suspension buvable (blanche) à 250 mg/5 ml : Flacon correspondant à 60 ml de suspension reconstituée (soit 12 cuillères-mesure de 5 ml), boîte unitaire.


COMPOSITION

Comprimé :p cp
Céfalexine (DCF) monohydratée 
1 g
ou500 mg
Excipients (communs) : Noyau : carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium, povidone. Pelliculage : hypromellose, glycérol, talc, méthylcellulose, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172).
Poudre pour suspension buvable :p c mes
Céfalexine (DCF) monohydratée 
250 mg
Excipients : arôme type guarana (51880 TP), laurylsulfate de sodium, rouge Allura (E 129), méthylcellulose 15, diméticone 350, gomme xanthane, amidon prégélatinisé, saccharose.

Teneur en saccharose : 3 g/c mes.


INDICATIONS

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfalexine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l'exclusion des localisations méningées, notamment :
  • les infections ORL : angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, sinusites, otites ;
  • les infections respiratoires basses :
    • surinfections des bronchites aiguës,
    • exacerbations des bronchites chroniques,
    • pneumopathies communautaires chez des sujets : sans facteur de risques, sans signe de gravité clinique, en l'absence d'argument faisant craindre une résistance de Streptococcus pneumoniae à la pénicilline, en l'absence d'argument évocateur d'une pneumopathie atypique ;
  • les infections urinaires non compliquées, excepté les prostatites et pyélonéphrites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :
Sujet aux fonctions rénales normales :
  • Adulte : 2 g par jour en au moins 2 prises.
    Coût du traitement journalier : 1,94 à 1,97 euro(s).
  • Enfant (de plus de 6 ans pour la forme comprimé) : 25 à 50 mg/kg par 24 heures en au moins 2 prises, sans dépasser la posologie adulte.
Sujet insuffisant rénal :
Clairance de la créatinine (ml/min)Dose de charge (mg)Dose
(mg)
Intervalle
(h)
30 - 60-50012
10 - 3050050024
5 - 1025025012
<= 525025024
Durée du traitement :
La durée de traitement est de 7 à 10 jours en moyenne pour l'ensemble des indications thérapeutiques, pouvant aller jusqu'à 14 jours pour les pneumopathies.
La durée de traitement des angines est de 10 jours.

Mode d'administration :

Voie orale.

A prendre de préférence en dehors des repas, notamment chez l'enfant en raison d'une biodisponibilité diminuée de 40 % avec la prise de lait.

Poudre pour suspension buvable :
Instructions pour le mélange : retourner le flacon et taper pour détacher la poudre avant d'ajouter l'eau. Ajouter l'eau en 2 fois afin d'arriver jusqu'à la flèche rouge marquée sur le flacon. Remettre le bouchon au flacon et agiter rapidement jusqu'à ce que toute la poudre soit en suspension.

CONTRE-INDICATIONS

  • Allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
  • Comprimé : chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

  • La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
  • La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines est croisée avec l'allergie aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
    • l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration,
    • l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
  • Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
  • En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf Posologie/Mode d'administration).
  • Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfalexine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques puissants.
  • Comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, l'utilisation prolongée de la céfalexine peut entraîner une sélection de germes non sensibles, ce qui peut nécessiter l'interruption du traitement.
  • La survenue exceptionnelle d'une diarrhée grave et persistante pendant ou après l'emploi de l'antibiotique peut être symptomatique d'une colite pseudomembraneuse et impose l'arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d'une antibiothérapie spécifique.
  • Poudre pour suspension buvable : en raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase. Tenir compte de la teneur en saccharose dans la ration journalière (cf Composition).
Examens paracliniques :
  • Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfalexine.
  • Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
  • La céfalexine peut interférer avec la recherche de la créatinine par les picrates alcalins en donnant un résultat faussement élevé, probablement sans importance clinique.

INTERACTIONS

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la céfalexine. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

En conséquence, la céfalexine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


Allaitement :

Le passage de la céfalexine dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.

Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.


EFFETS INDÉSIRABLES

  • Manifestations allergiques : éruptions cutanées, fièvre, choc anaphylactique, oedème de Quincke, prurit anogénital (avec ou sans candidose), très exceptionnellement érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
  • Manifestations hématologiques : éosinophilie, thrombopénie, leucopénie, réversibles à l'arrêt du traitement, anémie hémolytique.
  • Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements. Comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, de rares cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés.
  • Manifestations hépatiques : élévation transitoire des transaminases ASAT et ALAT, atteinte hépatique, ictère.
  • Néphrotoxicité : comme avec d'autres céphalosporines, quelques rares cas de néphrite interstitielle réversible ont été signalés.
Comme pour tout antibiotique, un usage prolongé du médicament peut entraîner un phénomène de résistance des germes impliqués.

SURDOSAGE

Symptômes :
Des nausées, des vomissements, des douleurs épigastriques, des diarrhées et une hématurie peuvent survenir à la suite d'un surdosage par la céfalexine.
Traitement :
Un traitement symptomatique et une surveillance des signes vitaux doivent être entrepris. L'absorption du médicament au niveau du tractus gastro-intestinal peut être diminuée par l'administration de charbon activé. L'efficacité des traitements tels que diurèse forcée, dialyse péritonéale, hémodialyse ou hémoperfusion de charbon n'a pas été démontrée dans le traitement de surdosages.

PHARMACODYNAMIE

Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01DA01 ; J : anti-infectieux).

Antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 1re génération.

Cet antibiotique bactéricide agit par inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne.

Spectre d'activité antibactérienne :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 8 mg/l et R > 32 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
Espèces sensibles :
  • Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Propionibacterium acnes, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30 - 70 %).
  • Aérobies à Gram - : Branhamella catarrhalis, Citrobacter koseri, Escherichia coli (20 - 30 %), klebsiella (0 - 30 %), Neisseria gonorrhoeae, pasteurella.
  • Anaérobies : fusobacterium (10 - 20 %), prevotella (60 - 70 %).
Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
  • Aérobies à Gram - : Haemophilus influenzae, Proteus mirabilis.
  • Anaérobies : Clostridium perfringens, peptostreptococcus.
Espèces résistantes :
  • Aérobies à Gram + : entérocoques, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-R*.
  • Aérobies à Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, Morganella morganii, Proteus vulgaris, providencia, pseudomonas, serratia.
  • Anaérobies : bacteroides, Clostridium difficile.
*  La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

PHARMACOCINÉTIQUE

Absorption :
  • Pour une dose de 500 mg et de 1 g, l'absorption est respectivement de 85 à 90 % et de 75 %.
  • L'absorption est retardée, mais non significativement diminuée par la présence d'aliments.
Distribution :
  • Après administration orale chez l'adulte de 250 mg, 500 mg et 1 g, le pic sérique moyen est respectivement de 8 à 10 µg/ml, 18 à 20 µg/ml et 32 à 40 µg/ml ; il est atteint environ 40 à 60 minutes après la prise.
  • Liaison aux protéines : entre 6 et 10 %.
  • Au pic, les concentrations tissulaires atteignent en général 5 à 20 % des concentrations circulantes maximales. Le passage dans le LCR est faible.
Excrétion :
  • La céfalexine n'est pas métabolisée dans l'organisme.
  • La céfalexine est excrétée en majeure partie par le rein (filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire) sous forme active. Après administration de 250 mg et de 1 g, des concentrations urinaires de 1000 µg/ml et 4000 µg/ml sont atteintes.
  • L'élimination biliaire est très faible, mais les concentrations atteintes dans la bile sont supérieures à 5-10 mg/l après une dose de 500 mg.
  • La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 45 à 70 minutes.

CONDITIONS DE CONSERVATION

Poudre pour suspension buvable :
  • Avant reconstitution : à conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.
  • Après reconstitution : à conserver 14 jours au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C).

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400931986522 (1976 rév 22.11.2005) cp 1 g.
3400931357520 (1976 rév 22.11.2005) cp 500 mg.
3400932121458 (1983 rév 10.06.2008) pdre.
  
Prix :5.89 euros (6 comprimés 1 g).
4.85 euros (10 comprimés 500 mg).
4.06 euros (1 flacon 250 mg/5 ml).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.


Laboratoire SCIENCEX
1, rue Edmond-Guillout. 75015 Paris
Tél : 01 40 65 95 99

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