IKARAN® Gé solution buvable
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p 30 gouttes | |
Dihydroergotamine (DCI) mésilate | 3 mg |
Degré alcoolique : 58,2 %.
30 gouttes = 1,5 ml.
INDICATIONS |
- Traitement de fond de la migraine.
- Amélioration des symptômes en rapport avec l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-décubitus).
- Proposé dans le traitement de l'hypotension orthostatique.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Coût du traitement journalier : 0,29 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l'ergot de seigle ou à l'un des composants.
- Affections prédisposant à des réactions angiospastiques : insuffisance coronarienne (en particulier angor instable ou spastique), états infectieux sévères/choc, maladie vasculaire oblitérante, maladies vasculaires périphériques telles que syndrome de Raynaud, antécédents d'accident ischémique transitoire ou de souffrance cérébrale, ou d'hypertension artérielle mal contrôlée.
- Artérite temporale.
- Migraine hémiplégique ou basilaire.
- Insuffisance hépatique sévère.
- Association aux triptans, antibiotiques de la famille des macrolides (sauf spiramycine), antiprotéases (exemple : amprénavir, atazanavir, fosamprénavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir), inhibiteurs de la reverse transcriptase (delavirdine, efavirenz), voriconazole, triclabendazole, quinupristine-dalfopristine en association, stiripentol, diltiazem : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Les patients traités doivent être informés des doses maximales à ne pas dépasser et des premiers symptômes évocateurs d'un surdosage :
- paresthésies (engourdissements, fourmillements), au niveau des doigts et des orteils ;
- nausées et vomissements sans rapport avec la migraine ;
- symptômes d'ischémie myocardique et douleurs thoraciques.
Les patients ayant des antécédents de fibrose (exemple : pleurale ou rétropéritonéale) d'origine iatrogène doivent être étroitement surveillés.
A utiliser avec précaution en cas d'insuffisance rénale sévère non traitée par dialyse. La posologie doit être diminuée.
L'utilisation excessive d'un traitement antimigraineux peut entraîner l'apparition de céphalées chroniques quotidiennes nécessitant une interruption transitoire du traitement.
Tenir compte de la présence d'alcool dans la solution buvable (cf Composition). Cette forme est déconseillée chez les patients souffrant de pathologies hépatiques, d'alcoolisme, d'épilepsie, chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
INTERACTIONS |
- Triptans (almotriptan, élétriptan, fovatriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan) : risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire. Respecter un délai de 6 à 24 heures entre la prise de celui-ci et celle de l'alcaloïde ergoté.
- Macrolides (sauf spiramycine) : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
- Inhibiteurs de protéases, dalfopristine, efavirenz, voriconazole, quinupristine, stiripentol, diltiazem : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
- Triclabendazole : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle). Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt du triclabendazole et la prise du médicament dérivé de l'ergot et inversement.
Déconseillées :
- Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide, lisuride), sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale), sympathomimétiques indirects : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. Cependant, il existe un risque théorique, à forte dose, d'action contracturante sur l'utérus.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.
Allaitement :
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n'est pas connu ; en conséquence, l'allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Réaction d'hypersensibilité (rash cutané, oedème du visage, urticaire, dyspnée).
- Sensation vertigineuse.
- Infarctus du myocarde (rares cas).
- Augmentation de la pression artérielle.
- Vasoconstriction périphérique (rares cas de paresthésies des extrémités, d'ischémie périphérique et de cyanose périphérique).
- Nausées et vomissements (non reliés à la migraine).
- Diarrhées.
- Douleurs abdominales.
- Exceptionnellement : fibroses (pleurales, pulmonaires, péricardiques et rétropéritonéales). Des cas isolés ont été rapportés après plusieurs années de traitement par voie orale.
SURDOSAGE |
- Symptômes (ergotisme) :
- Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, symptômes liés au spasme vasculaire (paresthésies, ischémie, douleurs des extrémités), coma.
- Traitement :
- En cas d'intoxication aiguë, une évacuation digestive par lavage gastrique et un traitement symptomatique doivent être envisagés en milieu hospitalier, sous surveillance cardiovasculaire étroite.
- L'administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
- En cas de confirmation d'ergotisme vasculaire, un traitement d'urgence doit être administré en milieu hospitalier : il consiste généralement en une perfusion d'héparine associée à un vasodilatateur et, éventuellement, aux corticoïdes.
PHARMACODYNAMIE |
Antimigraineux, alcaloïdes de l'ergot de seigle (code ATC : N02CA01).
La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes :- au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques ;
- une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse ; il a été montré que l'effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d'une substance « prostaglandine-like ».
A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L'absorption du produit est rapide.
Le produit présente une forte affinité tissulaire.
L'élimination s'effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932106431 (1977 rév 07.11.2007). |
Prix : | 3.20 euros (flacon de 50 ml). |
Remb Séc soc à 35 % dans l'indication « Traitement de fond de la migraine ». Collect. |
PIERRE FABRE MÉDICAMENT Laboratoire Pierre Fabre Santé
45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
Info médic :
Les Fontaines. 81106 Castres cdx
Tél : 08 00 95 05 64
Pharmacovigilance : Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)