DOTAREM®
acide gadotérique
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Flacons de 5 ml, 10 ml, 15 ml et 20 ml.
Seringues préremplies de 10 ml, 15 ml et 20 ml.
COMPOSITION |
p 100 ml | |
Acide gadotérique (DCI)* | 27,93 g |
correspondant à : | |
- DOTA : 20,25 g/100 ml. |
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- Oxyde de gadolinium : 9,06 g/100 ml. |
Concentration en produit de contraste : 0,5 mmol/ml.
Osmolalité : 1350 mOsm/kg.
Viscosité à 20 °C : 3,2 mPa.s.
Viscosité à 37 °C : 2 mPa.s.
pH : 6,5 - 8.
* Complexe de gadolinium de l'acide 1, 4, 7, 10 tétra-azacyclododécane N, N', N'', N''' tétra-acétique.
INDICATIONS |
Imagerie par résonance magnétique pour :
- Pathologies cérébrales et médullaires.
- Pathologies du rachis.
- Autres pathologies du corps entier (dont angiographie).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
La dose recommandée est de 0,1 mmol/kg soit 0,2 ml/kg chez l'adulte comme chez l'enfant et le nourrisson.
En angiographie, lorsque les résultats de l'examen en cours le rendent nécessaire, une deuxième injection au cours de la même session est possible.
Dans quelques cas exceptionnels comme la confirmation du caractère unique d'une métastase ou la détection de tumeurs leptoméningées, une deuxième injection de 0,2 mmol/kg peut être administrée.
- Populations particulières :
-
- Insuffisants rénaux :
- Dotarem ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min/1,73 m2) et en période périopératoire de transplantation hépatique qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si les informations diagnostiques sont indispensables et ne peuvent être obtenues au moyen d'une IRM sans rehaussement du contraste (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- S'il est nécessaire d'administrer Dotarem, la dose ne doit pas excéder 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d'une dose au cours de l'examen IRM. En raison du manque d'information sur les administrations répétées, les injections de Dotarem ne doivent pas être réitérées sauf si l'intervalle entre les injections est d'au moins 7 jours.
-
- Population pédiatrique :
- Nouveau-nés jusqu'à l'âge de 4 semaines et nourrissons jusqu'à l'âge d'un an :
- En raison de l'immaturité de la fonction rénale chez le nouveau-né jusqu'à l'âge de 4 semaines et chez le nourrisson jusqu'à l'âge d'un an, Dotarem ne doit être utilisé chez ces patients qu'après une évaluation attentive et à une dose n'excédant pas 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d'une dose au cours de l'examen. En raison du manque d'information sur les administrations répétées, les injections de Dotarem ne doivent pas être réitérées, sauf si l'intervalle entre les injections est d'au moins 7 jours.
- Dotarem n'est pas recommandé pour l'angiographie chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur l'efficacité et la sécurité dans cette indication.
-
- Sujets âgés (à partir de 65 ans) :
- Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. Utiliser avec prudence chez les sujets âgés (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Mode d'administration :
Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte.
CONTRE-INDICATIONS |
- Antécédents d'hypersensibilité au principe actif ou à l'un des constituants de Dotarem.
- Contre-indications liées à la technique IRM.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Veiller à une injection intraveineuse stricte : en cas d'extravasation, on peut observer des réactions d'intolérance locale, nécessitant des soins locaux courants.
Ne pas utiliser en intrathécal.
Quelle que soit la dose injectée, un risque d'hypersensibilité existe. Mises en garde :
Tous les produits de contraste pour IRM peuvent être à l'origine de réactions d'hypersensibilité mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ces réactions d'hypersensibilité sont de nature allergique (réactions dites anaphylactiques si graves) ou non allergique. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Les réactions anaphylactiques sont immédiates et peuvent entraîner le décès. Elles sont indépendantes de la dose, peuvent survenir dès la première administration du produit, et sont souvent imprévisibles.
Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.
Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste IRM à base de gadolinium ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré administration du même produit, ou éventuellement d'un autre, et sont donc considérés comme sujets à risque.
Précautions d'emploi :- Hypersensibilité aux produits de contraste IRM :
- Avant l'examen :
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
- Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :
- Une surveillance médicale.
- Le maintien d'une voie d'abord veineuse.
- Une surveillance médicale.
- Après l'examen :
- Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
- Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) : cf Effets indésirables.
- Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
- Insuffisance rénale :
- Avant l'administration de Dotarem, des examens de laboratoire afin de rechercher une altération de la fonction rénale sont recommandés chez tous les patients.
- Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère aiguë ou chronique (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73 m2). Les patients devant bénéficier d'une transplantation hépatique sont particulièrement à risque, car l'incidence de l'insuffisance rénale aiguë est élevée dans ce groupe. Étant donné qu'il est possible que des cas de FNS surviennent avec Dotarem, ce produit ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère ou durant la période pré ou postopératoire d'une transplantation hépatique qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si le diagnostic ne peut être obtenu par d'autres moyens que l'IRM avec injection de gadolinium.
- La réalisation d'une hémodialyse peu de temps après l'administration de Dotarem pourrait faciliter l'élimination de ce produit de l'organisme. Il n'est pas établi que l'instauration d'une hémodialyse puisse prévenir ou traiter la FNS chez les patients qui ne sont pas déjà hémodialysés.
- Nouveau-nés et nourrissons :
- En raison de l'immaturité de la fonction rénale des nouveau-nés jusqu'à l'âge de 4 semaines et des nourrissons jusqu'à l'âge d'un an, Dotarem ne doit être administré à ces patients qu'après un examen approfondi de la situation.
- Sujets âgés :
- L'élimination rénale de l'acide gadotérique pouvant être altérée chez les sujets âgés, il est particulièrement important de rechercher un dysfonctionnement rénal chez les sujets âgés de 65 ans et plus.
- Troubles du système nerveux central :
- Chez les patients présentant des antécédents convulsifs, il existe un risque convulsif accru.
INTERACTIONS |
- Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine : ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de complexe de gadolinium et disposer des moyens de réanimation.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'acide gadotérique chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Dotarem ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne nécessite l'administration de l'acide gadotérique.
Allaitement :
Les produits de contraste contenant du gadolinium sont excrétés dans le lait maternel en très petites quantités (cf Sécurité préclinique). Aux doses cliniques, aucun effet n'est prévu chez le nourrisson allaité en raison de la petite quantité excrétée dans le lait et de la faible absorption intestinale. Le médecin et la mère allaitante doivent décider s'il faut poursuivre l'allaitement ou le suspendre pendant les 24 heures suivant l'administration de Dotarem.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Les effets indésirables liés à l'utilisation de Dotarem sont généralement d'intensité légère à modérée, et de nature transitoire.
Les effets indésirables le plus fréquemment rencontrés lors de l'administration de Dotarem depuis sa commercialisation sont les nausées, les vomissements, le prurit et les réactions d'hypersensibilité.
Lors des réactions d'hypersensibilité, les effets le plus fréquemment observés sont les effets cutanés, qui peuvent être localisés, étendus ou généralisés. Ces réactions sont le plus souvent de survenue immédiate (durant l'injection ou dans l'heure qui suit le début de l'injection) ou parfois retardée (une heure à quelques jours après l'injection) et se présentent alors sous forme de réactions cutanées.
Les réactions immédiates regroupent un ou plusieurs effets, d'apparition concomitante ou successive incluant le plus souvent des manifestations cutanées, respiratoires et/ou cardiovasculaires, qui peuvent chacun être annonciateurs d'un état de choc débutant et aller très rarement jusqu'au décès.
Des cas isolés de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés avec Dotarem, le plus souvent chez des patients ayant également reçu d'autres produits de contraste contenant du gadolinium (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100), rare (>= 1/10 000 à < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les fréquences présentées sont issues des données d'une étude observationnelle portant sur 82 103 patients.
Système organe classe
Fréquence | Effet indésirable |
Affections du système immunitaire : | |
Très rare | Hypersensibilité, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde |
Affections psychiatriques : | |
Très rare | Agitation, anxiété |
Affections du système nerveux : | |
Rare | Paresthésie, dysgueusie |
Très rare | Coma, convulsion, syncope, présyncope, céphalées, sensation vertigineuse, parosmie, tremblement |
Affections oculaires : | |
Très rare | Conjonctivite, hyperémie oculaire, vision trouble, augmentation de la sécrétion lacrymale |
Affections cardiaques : | |
Très rare | Arrêt cardiaque, bradycardie, tachycardie, arythmie, palpitations |
Affections vasculaires : | |
Très rare | Hypotension, hypertension, vasodilatation, pâleur |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : | |
Très rare | Arrêt respiratoire, oedème pulmonaire, bronchospasme, laryngospasme, dyspnée, congestion nasale, éternuement, toux, gorge sèche |
Affections gastro-intestinales : | |
Peu fréquent | Nausée |
Rare | Vomissement |
Très rare | Diarrhée, douleur abdominale, hypersécrétion salivaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : | |
Rare | Urticaire, prurit, hyperhidrose |
Très rare | Eczéma, érythème, rash |
Fréquence indéterminée | Fibrose systémique néphrogénique |
Affections musculosquelettiques et systémiques : | |
Très rare | Contractures musculaires, faiblesse musculaire, dorsalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : | |
Rare | Sensation de chaud |
Très rare | Malaise, douleur thoracique, gêne thoracique, fièvre, frissons, oedème de la face, asthénie, sensation de froid, gêne au niveau du site d'injection, douleur au point d'injection, réaction au site d'injection, oedème au point d'injection, extravasation au point d'injection, inflammation au point d'injection en cas d'extravasation, nécrose au point d'injection en cas d'extravasation |
Système organe classe | Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Hémolyse |
Affections psychiatriques | Confusion |
Affections oculaires | Cécité transitoire, douleur oculaire |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Acouphènes, douleur auriculaire |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Asthme |
Affections gastro-intestinales | Bouche sèche |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Dermite bulleuse |
Affections du rein et des voies urinaires | Incontinence urinaire, nécrose tubulaire rénale, insuffisance rénale aiguë |
Investigations | Prolongation PR de l'électrocardiogramme, fer sérique augmenté, bilirubinémie augmentée, ferritinémie augmentée, tests de de la fonction hépatique anormaux |
- Effets indésirables chez l'enfant :
- Les effets indésirables liés à Dotarem sont peu fréquents chez l'enfant. La nature attendue de ces effets est identique à celle des effets rapportés chez l'adulte. Lorsqu'ils surviennent, ces effets sont moins sévères que chez l'adulte.
SURDOSAGE |
En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.
Dotarem peut être éliminé de l'organisme par hémodialyse. Toutefois, il n'est pas démontré que l'hémodialyse soit appropriée dans la prévention de la fibrose néphrogénique systémique (FNS).
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : produit de contraste paramagnétique pour IRM (code ATC : V08CA02).
L'acide gadotérique possède des propriétés paramagnétiques qui permettent le rehaussement du contraste en IRM. Il n'a pas d'activité pharmacodynamique spécifique et se révèle d'une grande inertie biologique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Injecté par voie intraveineuse, l'acide gadotérique se distribue principalement dans l'ensemble des liquides extracellulaires de l'organisme. Il n'est pas lié à l'albumine plasmatique et ne franchit pas la barrière hématoencéphalique saine.
Chez les patients à fonction rénale normale, la demi-vie plasmatique est d'environ 90 minutes. L'élimination se fait par filtration glomérulaire sous forme inchangée.
La clairance plasmatique est ralentie en cas d'insuffisance rénale.
L'acide gadotérique est faiblement excrété dans le lait et passe lentement la barrière placentaire.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
La toxicité aiguë de l'acide gadotérique injecté par voie intraveineuse a été étudiée chez la souris et le rat. Les résultats montrent que l'apparition d'effets (signes convulsifs, troubles respiratoires fugaces) survient pour des doses très éloignées de celles prévues en clinique.
L'administration d'acide gadotérique à des doses quotidiennes allant jusqu'à 15 fois la dose envisagée en clinique et pendant 28 jours ne provoque pas d'effet notable en dehors d'une vacuolisation réversible des cellules tubulaires proximales du rein.
Les études chez l'animal ont montré une sécrétion négligeable d'acide gadotérique dans le lait maternel (moins de 1 % de la dose administrée).
Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence chez le rat et le lapin.
Aucun effet mutagène n'a été mis en évidence sur les systèmes réactifs utilisés.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'étude d'incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- Flacon :
- Pas de précautions particulières de conservation.
- Seringue :
- Ne pas congeler.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
L'étiquette détachable de traçabilité placée sur les flacons doit être collée dans le dossier du patient afin de permettre un suivi précis du produit de contraste à base de gadolinium utilisé. La dose administrée doit également être enregistrée.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- Flacon :
- Préparer une seringue avec aiguille. Soulever le disque plastique. Perforer le caoutchouc du bouchon avec l'aiguille après avoir nettoyé le bouchon avec un tampon imbibé d'alcool. Prélever la quantité de produit nécessaire à l'examen et l'injecter par voie intraveineuse.
- Seringue préremplie :
- Visser le piston sur la seringue et injecter par voie intraveineuse la quantité de produit nécessaire à l'examen.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935895424 (1995, RCP rév 18.03.2011) fl 5 ml. |
3400933171346 (1989, RCP rév 18.03.2011) fl 10 ml. | |
3400933171407 (1989, RCP rév 18.03.2011) fl 15 ml. | |
3400933171575 (1989, RCP rév 18.03.2011) fl 20 ml. | |
3400935895363 (2002, RCP rév 17.03.2011) ser 10 ml. | |
3400933840303 (1995, RCP rév 17.03.2011) ser 15 ml. | |
3400933840471 (1995, RCP rév 17.03.2011) ser 20 ml. |
Prix : | 26.74 euros (flacon de 5 ml). |
44.51 euros (flacon de 10 ml). | |
63.41 euros (flacon de 15 ml). | |
80.03 euros (flacon de 20 ml). | |
63.41 euros (seringue de 15 ml). | |
80.03 euros (seringue de 20 ml). | |
Flacons de 5 ml, 10 ml, 15 ml et 20 ml et seringues de 15 ml et 20 ml : Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Seringue de 10 ml : Collect. |
GUERBET
BP 57400. 95943 Roissy CdG cdx
Tél : 01 45 91 50 00. Fax : 01 45 91 51 99