Gel pour application locale (liquide) à 4 % : Tube de 30 g.
COMPOSITION
p tube
Érythromycine (DCI)
1,2 g
Excipients : hyprolose, éthanol à 96 %.
INDICATIONS
Traitement local de l'acné en particulier polymorphe à composante inflammatoire (papulopustuleuse). Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Procéder à un nettoyage des zones à traiter avec un savon non alcalin et peu détergent. Rincer soigneusement. Lorsque la peau est sèche, appliquer la valeur d'une goutte d'Érythrogel sur les lésions et masser doucement pour faire pénétrer. Une à deux applications quotidiennes pendant trois mois.
CONTRE-INDICATIONS
Allergie à l'érythromycine (ou à la famille des macrolides et apparentés).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Éviter le contact avec les muqueuses et les zones fragiles (excipient alcoolique).
Éviter les lavages trop fréquents, en particulier avec des savons alcalins qui favorisent la production de sébum.
Éviter l'utilisation de parfums, eaux de toilette, eaux de Cologne, etc., pendant la durée du traitement.
EFFETS INDÉSIRABLES
Une sensation de sécheresse de la peau peut apparaître en début de traitement. Exceptionnellement on a rapporté des cas d'irritation cutanée et d'érythème.
PHARMACODYNAMIE
Anti-infectieux pour le traitement de l'acné (code ATC : D10AF02).
L'érythromycine base est un antibiotique de la famille des macrolides dont l'intérêt dans le traitement local de l'acné est d'exercer :
une action anti-inflammatoire en diminuant, proportionnellement à la réduction du nombre des bactéries, le taux des protéases et des acides gras irritants à l'origine de l'inflammation ;
un effet antibiotique par son action directe sur Propionibacterium acnes, dont elle réduit le nombre au sein du follicule pilosébacé.
Spectre d'activité antibactérienne :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram - : haemophilus, Neisseria gonorrhoeae.
Anaérobies : Clostridium perfringens.
Autres : Ureaplasma urealyticum.
Espèces résistantes :
Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.
Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas.
Anaérobies : fusobacterium.
Autres : Mycoplasma hominis.
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La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de cet antibiotique. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique, et sur la stabilité du produit in situ.