Excipients : stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172). Calibrage : n° 0.
Teneur en potassium : 8 mmol (mEq) par gélule.
INDICATIONS
Traitement des hypokaliémies, en particulier médicamenteuses (salidiurétiques, corticoïdes, laxatifs).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Traitement préventif :
2 à 3 gélules par jour, soit 16 à 24 mmol (mEq/j).
Coût du traitement journalier : 0,13 à 0,20 euro(s).
Traitement curatif :
5 à 12 gélules par jour, soit 40 à 96 mmol (mEq/j).
Coût du traitement journalier : 0,33 à 0,78 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS
Hyperkaliémie ou toute situation pouvant entraîner une hyperkaliémie, en particulier :
insuffisance rénale,
syndromes addisoniens,
diabète non contrôlé (car acidose métabolique),
myotonie congénitale,
traitement concomitant par épargneur de potassium seul ou associé à un salidiurétique (sauf sous contrôle strict de la kaliémie).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Contrôle de la kaliémie avant et pendant le traitement.
Utiliser avec prudence chez le sujet âgé.
INTERACTIONS
Interactions médicamenteuses :Contre-indiquées :
Diurétiques hyperkaliémiants : amiloride, canrénone, spironolactone, triamtérène (seuls ou associés). Risque d'hyperkaliémie potentiellement létale en particulier chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants). Il s'agit d'une contre-indication sauf s'il existe une hypokaliémie.
Déconseillées :
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (captopril, énalapril, lisinopril, perindopril) : risque d'hyperkaliémie potentiellement létale surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants) ; ne pas associer de sels de potassium à un inhibiteur de l'enzyme de conversion sauf en cas d'hypokaliémie.
EFFETS INDÉSIRABLES
Hyperkaliémie (avec risque de mort subite) : celle-ci est à prévenir par le contrôle de la kaliémie (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d'emploi).
A forte dose, possibilité d'ulcération gastroduodénale. Certaines observations d'ulcération du grêle ont été rapportées avec certaines formes orales solides. Le risque ulcérogène est réduit du fait de la dispersion et de la dissolution lente des microcapsules de KCl.
SURDOSAGE
Le surdosage expose au risque d'hyperkaliémie. Traitement symptomatique en milieu hospitalier.
PHARMACODYNAMIE
Supplémentation potassique : Sur le plan biologique, une hypokaliémie inférieure à 3,6 mmol/l (mEq) indique une carence en potassium. Cette carence peut être d'origine :
rénale : par augmentation de l'excrétion urinaire en cas de maladie tubulaire, congénitale ou lors d'un traitement par salidiurétiques, corticoïdes ou amphotéricine B (IV), par consommation abusive d'alcalins ou de dérivés de la réglisse ;
endocrinienne : hyperaldostéronisme primaire (relève d'un traitement étiologique).
La carence potassique, quand elle est symptomatique, se traduit par : fatigabilité musculaire, pseudoparalysies, crampes et modifications de l'ECG, troubles de la repolarisation et hyperexcitabilité ventriculaire.
L'ion chlorure : son apport permet de corriger l'alcalose métabolique souvent associée à l'hypokaliémie.
La dispersion des microcapsules et la dissolution lente du KCl réduisent le risque d'une action ulcérogène du chlorure de potassium.
PHARMACOCINÉTIQUE
Les microcapsules de KCl contenues dans les gélules de Diffu-K sont dispersées à l'intérieur de la lumière digestive, ce qui limite les concentrations au contact de la muqueuse. Elles sont dissoutes lentement et libèrent en 10 heures le chlorure de potassium en solution. Cette dissolution lente est indépendante du pH du milieu.
L'élimination du produit se fait essentiellement par voie urinaire (75 % de la quantité absorbée).
L'excrétion est diminuée en cas d'insuffisance rénale avec possibilité d'hyperkaliémie.