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NORPROLAC®


quinagolide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 25 µg (rose) et à 50 µg (bleu) :  Boîte de 3 roses et de 3 bleus, sous plaquette thermoformée.
Comprimé à 75 µg (blanc) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
Comprimé à 150 µg (blanc) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

Comprimés à 25 µg et 50 µg :p cp rosep cp bleu
Quinagolide (DCI) 
0,025 mg0,05 mg
(sous forme de chlorhydrate : 0,027 mg/cp rose ; 0,055 mg/cp bleu)
Comprimé à 75 µg : p cp
Quinagolide (DCI) 
0,075 mg
(sous forme de chlorhydrate : 0,082 mg/cp)
Comprimé à 150 µg : p cp
Quinagolide (DCI) 
0,15 mg
(sous forme de chlorhydrate : 0,164 mg/cp)
Excipients (communs) : silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hypromellose, amidon de maïs, cellulose microcristalline, lactose. Colorants : oxyde de fer rouge (cp rose 25 µg) ; laque d'indigotine (cp bleu 50 µg).

INDICATIONS

Hyperprolactinémie idiopathique.
Hyperprolactinémie liée à la présence d'un microadénome ou d'un macroadénome hypophysaire et leurs manifestations cliniques :
  • Chez la femme : galactorrhée, oligo ou aménorrhée, infertilité.
  • Chez l'homme : gynécomastie, impuissance.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Le quinagolide doit être administré en une prise par jour, au coucher, avec une légère collation.
Le conditionnement d'initiation au traitement permet une prise quotidienne de 25 µg les trois premiers jours, puis de 50 µg les trois jours suivants. Une posologie de 75 µg par jour sera maintenue jusqu'à la fin du premier mois de traitement. En fonction de la prolactinémie, elle sera augmentée par paliers mensuels.
La plupart des patients sont contrôlés par une dose inférieure ou égale à 150 µg/jour. Une posologie plus élevée, jusqu'à 300 µg et plus, peut être nécessaire. Dans de tels cas, la dose journalière peut être augmentée par palier de 75 µg à 150 µg à intervalles de 4 semaines au moins jusqu'à une réponse thérapeutique satisfaisante ou atteinte de la dose maximale tolérée.
Il n'y a pas de données disponibles chez le sujet âgé et chez l'enfant.
Coût du traitement journalier : 1,15 euro(s) (cp 25 µg et 50 µg) ; 1,03 euro(s) (cp 75 µg) ; 1,74 euro(s) (cp 150 µg).

CONTRE-INDICATIONS

  • Hypersensibilité au quinagolide.
  • Altération des fonctions rénales ou hépatiques.
  • Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine), neuroleptiques antiémétiques : cf Interactions.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Surveillance tensionnelle au cours des premiers jours de traitement et lors de toute augmentation de doses.
Le quinagolide pouvant restaurer la fertilité, une méthode adéquate de contraception doit être adoptée chez les femmes ne souhaitant pas de grossesse.
La prudence est recommandée en cas d'antécédents psychotiques. En effet, des cas isolés de syndromes psychotiques aigus ont été signalés. Ils sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Une somnolence a été rapportée lors du traitement par quinagolide et des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou de l'utilisation de machines pendant le traitement avec le quinagolide. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
La prise de boissons alcoolisées peut réduire la tolérance au traitement.
Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, traités par des agonistes dopaminergiques, dont le quinagolide. Ces cas sont principalement survenus chez des patients traités par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique (cf Effets indésirables).

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
  • Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique, mais utiliser un anticholinergique.
  • Neuroleptiques antiémétiques : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

Absence de potentiel embryotoxique ou tératogène, d'après les données expérimentales.

L'expérience clinique est encore limitée. Chez les femmes souhaitant une grossesse, il est recommandé d'interrompre le traitement par quinagolide, sauf indication précise à la poursuite du traitement.

En cas d'adénome hypophysaire chez une femme enceinte, et si le traitement a été interrompu, une surveillance attentive de l'adénome tout au long de la grossesse est indispensable. L'interruption du traitement n'a pas entraîné d'augmentation de l'incidence des avortements.

En cas de signes d'expansion tumorale (altération du champ visuel ou céphalées), le quinagolide peut être réadministré et un traitement chirurgical peut être envisagé.


Allaitement :

En raison de son effet inhibiteur sur la sécrétion de prolactine, le quinagolide rend l'allaitement maternel impossible.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

En début de traitement, notamment, l'attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur le risque de baisses tensionnelles.
Les patients traités par quinagolide présentant une somnolence doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une baisse de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines) jusqu'à disparition de ces effets (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).

EFFETS INDÉSIRABLES

Estimation de la fréquence : très fréquent : >= 10 % ; fréquent : >= 1 %, < 10 % ; peu fréquent : >= 0,1 %, < 1 % ; rare :>= 0,01 %, < 0,1 % ; très rare : < 0,01 % (données calculées sur la base des effets rapportés durant les essais cliniques).
Ces effets sont communs à tous les agonistes dopaminergiques.
  • Effets très fréquents : nausées, vomissements, céphalées, sensations vertigineuses et fatigue. Ils surviennent habituellement les tout premiers jours de traitement, ne nécessitent pas son interruption et disparaissent généralement avec sa poursuite.
  • Effets fréquents : anorexie, douleur abdominale, constipation, insomnie, congestion nasale, hypotension. Une hypotension orthostatique peut se traduire par un malaise ou une syncope (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • De rares cas de somnolence ont été rapportés.
  • Des cas isolés de syndromes psychotiques aigus ont été signalés (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).

SURDOSAGE

Les troubles potentiels sont nausées et vomissements sévères, céphalées, vertiges et somnolence, hypotension, voire collapsus, possibilité d'hallucinations. Le traitement de l'intoxication aiguë est symptomatique.

PHARMACODYNAMIE

Inhibiteur de la prolactine (code ATC : G02CB04).

Le quinagolide est un agoniste dopaminergique D2 sélectif. Il ne s'agit pas d'un dérivé de l'ergot de seigle.

Le quinagolide, par son action dopaminergique, est un puissant inhibiteur de la sécrétion de prolactine, in vitro et in vivo.

Excepté son effet inhibiteur sur la sécrétion d'hormone de croissance, le quinagolide ne réduit pas la sécrétion des autres hormones antéhypophysaires.

Le quinagolide, en une prise par jour, est efficace, cliniquement, vis-à-vis des manifestations de l'hyperprolactinémie.

En traitement prolongé, il peut réduire la taille ou limiter l'expansion des adénomes à prolactine.


PHARMACOCINÉTIQUE

Après administration par voie orale, l'absorption du quinagolide, molécule racémique, est rapide et pratiquement complète.

La demi-vie terminale d'élimination du produit inchangé est voisine de 12 heures après administration unique de produit radiomarqué. Une demi-vie de 17 heures est observée à l'état d'équilibre.

La liaison aux protéines plasmatiques est de 90 % et est non spécifique.

Dans le sang, le quinagolide et son analogue N-déséthylé sont les entités chimiques biologiquement actives, quoique minoritaires. Leurs dérivés sulfo et glycuroconjugués, inactifs, représentent les métabolites circulants majoritaires.

Dans l'urine, les principaux métabolites sont les dérivés sulfo et glycuroconjugués du quinagolide et de ses analogues N-déséthylé et N,N-bidéséthylé.

Dans les fèces, les formes non conjuguées de ces trois produits ont été retrouvées.

La voie urinaire et la voie biliaire participent à parts égales à l'élimination du produit.

Aux doses thérapeutiques, on observe une réduction significative des taux plasmatiques de prolactine. L'effet apparaît au cours des 2 premières heures suivant l'administration orale, atteint un maximum entre la 4e et la 6e heure et persiste environ 24 heures.

Une augmentation des doses se traduit par une prolongation de la durée de cet effet, sans augmentation significative de son amplitude.


SÉCURITE PRÉCLINIQUE

Toxicité aiguë :
La DL50 du quinagolide a été déterminée chez plusieurs espèces animales après une administration orale unique : souris 357 à > 500 mg/kg ; rat > 500 mg/kg ; lapin > 150 mg/kg.
Toxicité chronique et cancérogenèse :
Les anomalies observées lors des études de toxicité chronique et de cancérogenèse sont le reflet de l'action pharmacodynamique du quinagolide qui module non seulement la sécrétion de prolactine mais aussi celle de l'hormone lutéinisante (surtout chez le rat mâle) et qui interfère sur le rapport progestérone/oestrogène chez les rongeurs femelles.
Ainsi, les organes endocrines - et plus particulièrement les testicules et ovaires - mais aussi, à un moindre degré, le métabolisme du cholestérol, se sont révélés être les cibles potentielles des fortes doses de quinagolide.
Les études à long terme ont révélé des adénomes des cellules de Leydig chez le rat et des tumeurs du mésenchyme utérin chez la souris. Cependant, il a été démontré que ces observations n'étaient pas transposables à l'homme à cause des différences fondamentales dans la régulation du système endocrinien entre les rongeurs et l'espèce humaine.
Par ailleurs, le quinagolide ne présente pas de potentiel mutagène ou clastogène, pas plus que de potentiel tératogène ou embryotoxique.
L'hypoprolactinémie induite par le quinagolide a inhibé la lactation des rats femelles, provoquant une augmentation de la mortalité des rats nouveau-nés.

CONDITIONS DE CONSERVATION

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400933864774 (1995 rév 07.04.2008) 25 et 50 µg.
3400933865085 (1995 rév 07.04.2008) 75 µg.
3400933865146 (1995 rév 07.04.2008) 150 µg.
Mis sur le marché en 1996.
  
Prix :6.90 euros (3 cp à 25 µg et 3 cp à 50 µg).
30.75 euros (30 cp à 75 µg).
52.07 euros (30 cp à 150 µg).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.

Fabricant : Ferring GmbH, Kiel (Allemagne).


FERRING SAS
7, rue Jean-Baptiste-Clément. 94250 Gentilly
Tél (prix appel local) : 08 11 11 19 50

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