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CELLTOP® capsules

étoposide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Capsule à 25 mg :  Boîte de 40, sous plaquette thermoformée.
Capsule à 50 mg :  Boîte de 20, sous plaquette thermoformée.
Capsule à 100 mg :  Boîte de 10, sous plaquette thermoformée.


COMPOSITION

 p capsule
Étoposide (DCI) 
25 mg
ou50 mg
ou100 mg
Excipients (communs) : acide citrique anhydre, hydroxypropylcellulose, glycérol, macrogol 400. Enveloppe des capsules : gélatine, D-sorbitol, glycérol, parahydroxybenzoate d'éthyle, parahydroxybenzoate de propyle, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge.

INDICATIONS

L'étoposide a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n'est habituellement utilisé qu'en association, dans les protocoles de polychimiothérapie, dans les :
  • carcinomes embryonnaires du testicule ;
  • cancers bronchiques à petites cellules ;
  • choriocarcinomes placentaires ;
  • cancers du sein antérieurement traités ;
  • lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens ;
  • leucémies aiguës : dans le traitement de l'induction de la rémission complète des formes en rechute et dans certaines modalités de traitement d'entretien de la rémission complète.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

L'étoposide est administré en général à des doses doubles de celles de la voie parentérale :
  • de 80 à 300 mg/m2/jour en cures de 3 à 5 jours tous les 21 à 28 jours ;
  • en cure de 50 à 100 mg/m2/jour pendant 21 jours par mois, voire en administration continue.
Insuffisance rénale :
Chez l'insuffisant rénal, la clairance plasmatique est significativement corrélée à celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1,73 m2, ce qui nécessite un ajustement de la posologie.
Insuffisance hépatique :
Chez l'insuffisant hépatique, la clairance et la demi-vie d'élimination sont inchangées par rapport à la population de référence.

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Hypersensibilité antérieure démontrée vis-à-vis de ce médicament.
  • Grossesse et allaitement.
  • Vaccin contre la fièvre jaune, phénytoïne à visée prophylactique (cf Interactions).
Relatives :
  • Vaccins vivants atténués.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

  • Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins réguliers et périodiques (commençant avant la prescription du produit, qu'il s'agisse d'une première administration ou d'une reprise de traitement) sont indispensables.
  • L'utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie inférieure à 3 000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3.
  • Chez l'insuffisant rénal, il convient de réduire les doses.
  • En raison de la présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR. Contre-indiquées :
  • Phénytoïne, introduite en prophylaxie de l'effet convulsivant de certains anticancéreux (décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide) : risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.
  • Vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

Déconseillées :
  • Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Phénytoïne, en cas de traitement antérieur à la chimiothérapie (décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide) : risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'anticancéreux.

A prendre en compte :
  • Ciclosporine (décrit pour doxorubicine, étoposide) : immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
  • Tacrolimus, (par extrapolation à partir de la ciclosporine) : immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

L'utilisation de l'étoposide est contre-indiquée chez la femme enceinte et en cas d'allaitement (cf Contre-indications).

EFFETS INDÉSIRABLES

  • Leucopénie et, plus rarement, thrombopénie, réversibles et non cumulatives (cf Mises en garde/Précautions d'emploi), dépendantes de la dose (facteur limitant).
  • Des réactions anaphylactiques (notamment cardiopulmonaires) peuvent occasionnellement être observées (2 % des cas).
  • Des doses cumulées élevées d'étoposide peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, dont certaines peuvent être accessibles à un traitement curatif.
  • Nausées et vomissements (un tiers des cas environ).
  • Alopécie : réversible et inconstante (8 à 20 % des cas).
  • Paresthésies périphériques (rarement).

SURDOSAGE

Aucun antidote spécifique n'est actuellement connu. L'étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.
Le surdosage provoque une aplasie médullaire sévère une à deux semaines après le traitement.
Le traitement sera purement symptomatique durant cette période et pourra nécessiter notamment des transfusions sanguines et des mesures de prévention des infections.

PHARMACODYNAMIE

Dérivé de la podophyllotoxine (code ATC : L01CB01).

L'étoposide est un inhibiteur de la topo-isomérase II.

L'étoposide exerce un effet cytolytique. Il inhibe l'entrée en mitose des cellules tumorales (phases S et G3) par action sur la topo-isomérase II et induit des cassures d'ADN. Il n'inhibe pas l'assemblage des microtubules. L'étoposide possède une activité antitumorale à large spectre à la fois sur les tumeurs d'origine hématopoïétique et sur les tumeurs solides de différentes origines.


PHARMACOCINÉTIQUE

Après administration orale, la vitesse d'absorption est rapide (0,5 à 2 heures). Le pic de concentration sérique et la surface sous la courbe des concentrations sériques sont environ la moitié des valeurs de la voie intraveineuse. La biodisponibilité absolue des capsules est de 50 % en moyenne avec d'importantes variations interindividuelles.

Environ 94 % du produit sont liés aux protéines.

La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l'intestin.

L'excrétion est principalement urinaire : 40 à 60 % en 48 à 72 heures, les deux tiers sous forme inchangée.

L'étoposide est caractérisé par une demi-vie d'élimination de 6-8 h en moyenne (3 à 12 h).


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMM3400936575974 (1993 rév 24.11.2004) 25 mg.
3400936575806 (1993 rév 24.11.2004) 50 mg.
3400936575455 (1993 rév 24.11.2004) 100 mg.
  
Prix :259.19 euros (40 capsules à 25 mg).
203.61 euros (20 capsules à 50 mg).
Remb Séc soc à 100 %. Collect.
Capsule à 100 mg : Non remb Séc soc.


BAXTER - Division Oncology
6, av Louis-Pasteur. BP 56. 78311 Maurepas cdx
Tél : 01 34 61 50 50. Fax : 01 34 61 50 25

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