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TRASICOR® 80 mgTRASICOR® RETARD 160 mgcomprimé

oxprénolol

FORMES et PRÉSENTATIONS


Trasicor 80 mg :
Comprimé pelliculé sécable (jaune) :  Boîtes de 60 et de 180, sous plaquettes thermoformées. Trasicor Retard 160 mg :
Comprimé pelliculé (blanc) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION


Trasicor 80 mg :
 p cp
Oxprénolol (DCI) chlorhydrate 
80 mg
Excipients : Noyau : silice colloïdale anhydre, phosphate neutre de calcium, stéarate de magnésium, amidon de maïs, povidone, carboxyméthylamidon sodique, talc, Enrobage : hypromellose, oxyde de fer jaune, polysorbate 80, talc, dioxyde de titane. Trasicor Retard 160 mg :
 p cp
Oxprénolol (DCI) chlorhydrate 
160 mg
Excipients : lactose, Eudragit E 30 D, silice colloïdale, calcium stéarate, précirol. Enrobage : magnésium stéarate, Eudragit E 30 D, hypromellose, polysorbate 80, talc, dioxyde de titane, lactose.

INDICATIONS

  • Hypertension artérielle.
  • Prophylaxie des crises d'angor d'effort.
  • Traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
  • Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies.
  • Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Trasicor 80 mg :
  • Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort, cardiomyopathie obstructive : 2 comprimés par jour en 2 prises (160 mg) en moyenne, à augmenter éventuellement jusqu'à 6 comprimés (soit 480 mg).
    Coût du traitement journalier : 0,24 à 0,73 euro(s) (boîte de 60) ; 0,22 à 0,66 euro(s) (boîte de 180).
  • Troubles du rythme et hyperthyroïdie : en général, un demi-comprimé 3 fois par jour. Cette dose peut être augmentée si nécessaire.
    Coût du traitement journalier : 0,18 euro(s) (boîte de 60) ; 0,17 euro(s) (boîte de 180).
Trasicor Retard 160 mg :
1 comprimé par jour. Cette dose peut être dépassée selon les cas, mais sera prise en une fois.
Coût du traitement journalier : 0,23 euro(s) (boîte de 30) ; 0,21 euro(s) (boîte de 90).

CONTRE-INDICATIONS

Absolues :
  • Bronchopneumopathies chroniques obstructives et asthme : les bêtabloquants non sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (même si l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique), quelle que soit la posologie.
  • Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
  • Choc cardiogénique.
  • Blocs auriculoventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
  • Angor de Prinzmetal.
  • Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
  • Bradycardie (< 45 à 50 battements par minute).
  • Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques.
  • Phéochromocytome non traité.
  • Hypotension.
  • Hypersensibilité à l'oxprénolol.
  • Antécédent de réaction anaphylactique.
  • Floctafénine, sultopride : cf Interactions.
Relatives :
  • Amiodarone, bépridil, diltiazem et vérapamil (cf Interactions).
  • Au cours de l'allaitement.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :

Comprimé à 160 mg : En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.


Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.


Précautions d'emploi :
  • Arrêt du traitement : Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
  • Insuffisance cardiaque : Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, l'oxprénolol sera administré à très faibles doses, progressivement croissantes, et sous surveillance médicale stricte.
  • Bradycardie : Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50 à 55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
  • Bloc auriculoventriculaire du premier degré : Étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
  • Phéochromocytome : L'utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
  • Insuffisances hépatique et rénale : En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, il peut être nécessaire d'adapter la posologie, en surveillant le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50 à 55 battements/min au repos).
  • Sujet âgé : Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
  • Sujet diabétique : Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
  • Psoriasis : Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l'indication mérite d'être pesée.
  • Réactions allergiques : Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf Interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
  • Anesthésie générale :
    Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
    Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
    Dans certains cas, le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
    • Chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêtabloquants.
    • En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
    Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
  • Thyrotoxicose : Les bêtabloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
  • Sportifs : L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), des bêtabloquants, de l'amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de la classe IV et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques (donépézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, néostigmine, ambénonium et pyridostigmine).
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.
L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques. L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG. Contre-indiquées :
  • Floctafénine : en cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
  • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Déconseillées :
  • Amiodarone : troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
  • Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem, vérapamil) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets). Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
  • Anesthésiques volatils halogénés : réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêtastimulants.) En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
  • Anticholinestérasiques (donépézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, ambénonium, pyridostigmine, néostigmine) : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique régulière.
  • Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine) : augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Éviter l'arrêt brutal de l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
  • Ergotamine : ergotisme ; quelques cas de spasme artériel avec ischémie des extrémités ont été observés (addition des effets vasculaires). Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.
  • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie. La plupart des bêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie. Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance sanguine.
  • Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride) : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ; autres : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
  • Propafénone : troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

A prendre en compte :
  • AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2 : réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
  • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine et térazosine) : majoration de l'effet hypotenseur.
  • Amifostine : majoration de l'effet antihypertenseur.
  • Antagonistes du calcium (dihydropyridines) : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
  • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
  • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale), sauf hydrocortisone, employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
  • Méfloquine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.

Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais, le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.

Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf Surdosage), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).

En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.


Allaitement :

Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait (cf Pharmacocinétique).

La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêtabloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.


EFFETS INDÉSIRABLES

Au plan clinique :
Le plus fréquemment rapportés :
  • Asthénie.
  • Refroidissement des extrémités.
  • Bradycardie, sévère le cas échéant.
  • Troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements).
  • Insomnie, cauchemars.
  • Impuissance.
Beaucoup plus rarement :
  • Ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d'un bloc auriculoventriculaire existant.
  • Insuffisance cardiaque.
  • Chute tensionnelle.
  • Bronchospasme.
  • Hypoglycémie.
  • Syndrome de Raynaud.
  • Aggravation d'une claudication intermittente existante.
  • Diverses manifestations cutanées, y compris éruptions psoriasiformes ou exacerbation d'un psoriasis (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
Au plan biologique :
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

SURDOSAGE

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration par voie veineuse :
  • d'atropine 1 à 2 mg en bolus,
  • de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent, suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
  • puis, si nécessaire :
    • soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg. L'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 µg,
    • soit de dobutamine 2,5 à 10 µg/kg/min.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
  • glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
  • hospitalisation en soins intensifs,
  • isoprénaline et dobutamine : les posologies, en général élevées, et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

PHARMACODYNAMIE

Bêtabloquants non sélectifs (code ATC : C07AA02).

L'oxprénolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
  • l'absence d'activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective,
  • un effet antiarythmique,
  • un pouvoir agoniste partiel (ou une activité sympathomimétique intrinsèque) modéré.

PHARMACOCINÉTIQUE

Absorption :
Administré par voie orale, l'oxprénolol est rapidement absorbé ; la biodisponibilité est très variable d'un sujet à l'autre et comprise entre 20 et 75 %. Il existe un effet de premier passage hépatique. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
Pour Trasicor Retard, la formulation à libération prolongée des comprimés permet d'écrêter le pic des concentrations plasmatiques et de les maintenir plus longtemps en plateau, sans réduction notable de la biodisponibilité et en doublant de la sorte la durée d'action pharmacologique du produit.
Métabolisme :
L'oxprénolol est transformé au niveau hépatique en un métabolite inactif (glucuronate).
Distribution :
L'oxprénolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines est importante : 80 à 90 %.
Demi-vie d'élimination : la demi-vie d'élimination plasmatique de l'oxprénolol est de 1 à 3 heures environ.
Élimination :
L'oxprénolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites inactifs (95 %).
Trasicor Retard : la matrice qui sert de structure au comprimé peut se retrouver apparemment intacte dans les selles ; elle est cependant vidée de son principe actif.
Populations à risque :
  • Insuffisance hépatique : il peut être nécessaire de réduire la posologie (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Sujet âgé : les aires sous la courbe d'oxprénolol sont augmentées et n'imposent pas d'adaptation particulière des doses.
  • Grossesse : l'oxprénolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrations sang du cordon/sang maternel d'oxprénolol est d'environ 0,35.
  • Allaitement : l'oxprénolol est excrété dans le lait maternel ; le rapport moyen des concentrations lait maternel/sang maternel est dans un rapport de 0,45. Un nouveau-né de 3 kg et consommant 500 ml de lait maternel par jour recevrait une dose quotidienne maximale d'environ 0,07 mg/kg d'oxprénolol, ce qui représente moins de 60 fois la dose quotidienne usuelle chez un adulte hypertendu.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
5 ans.

Trasicor 80 mg : à conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400937147576 (1974/87 rév 01.12.2005) 60 cp 80 mg.
3400937147637 (1974/87 rév 01.12.2005) 180 cp 80 mg.
3400937180115 (1977 rév 14.12.2005) Retard 30 cp 160 mg.
3400937180344 (1977 rév 14.12.2005) Retard 90 cp 160 mg.
Mis sur le marché en 1975 et 1978 (Retard 160 mg).
  
Prix :7.32 euros (Trasicor 80 mg, 60 cp).
19.86 euros (Trasicor 80 mg, 180 cp).
6.99 euros (Trasicor Retard 160 mg, 30 cp).
18.90 euros (Trasicor Retard 160 mg, 90 cp).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.

Boîtes de 180 cp (Trasicor 80 mg) et de 90 cp (Trasicor Retard 160 mg) : Non remboursable dans l'indication « Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies ».



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