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DICODIN® LP 60 mg


dihydrocodéine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à libération prolongée (blanc) :  Boîte de 20, sous plaquette thermoformée.


COMPOSITION

 p cp
Dihydrocodéine (DCI) tartrate 
60 mg
(soit en dihydrocodéine : 40 mg/cp)
Excipients : lactose* anhydre, hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc. * Excipient à effet notoire.

INDICATIONS

Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité moyenne.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Réservé à l'adulte :
1 comprimé toutes les 12 heures.
Ne pas dépasser 2 comprimés par jour.
Ne pas croquer.

CONTRE-INDICATIONS

  • Hypersensibilité à la dihydrocodéine.
  • Insuffisance respiratoire quel que soit le degré de l'insuffisance en raison de l'effet dépresseur de la dihydrocodéine sur les centres respiratoires.
  • Insuffisance hépatocellulaire et (ou) rénale grave.
  • Enfant de moins de 1 an.
  • Asthmatiques.
  • Traitement par les IMAO (cf Interactions).
  • 1er trimestre de la grossesse et allaitement : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI


Mises en garde :

De rares accidents de dépendance ont été décrits avec la dihydrocodéine. Il convient de prescrire ce médicament avec prudence chez des malades ayant un passé de toxicomanie.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du lactose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions d'emploi :
Utiliser avec précaution :
  • chez les personnes âgées et les enfants de moins de 15 ans,
  • en cas d'insuffisance hépatique et (ou) rénale,
  • en cas d'hypothyroïdie,
  • en cas de traitement par des dépresseurs du système nerveux central (cf Interactions).
  • en fin de grossesse, en raison des risques de dépressions respiratoires chez le nouveau-né.


INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide. Contre-indiquées :
  • Traitement par les IMAO : des accidents sévères, voire mortels, ont été observés lors de l'association avec la péthidine. On ignore si ces réactions peuvent survenir avec les autres analgésiques centraux. Par prudence, il convient de ménager un intervalle libre de 15 jours après l'arrêt des IMAO avant d'administrer un analgésique morphinique.

Déconseillées :
  • Naltrexone : risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
  • Consommation d'alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
  • Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

A prendre en compte :
  • Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol) ; antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine) ; antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine) ; benzodiazépines et apparentés ; barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
  • Autres médicaments sédatifs : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
  • Dépresseurs du système nerveux central et antidépresseurs tricycliques en raison du risque de potentialisation avec surdosage.

FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Malgré l'absence d'étude épidémiologique, aucun accident de toxicité foetale n'a été rapporté. Toutefois, en raison du manque d'information sur le passage placentaire et dans le lait maternel dans l'espèce humaine, éviter de prescrire pendant le 1er trimestre de la grossesse et pendant la lactation. Utiliser avec précaution en fin de grossesse en raison des risques de dépressions respiratoires chez le nouveau-né.

CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

En raison de la baisse de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine.

EFFETS INDÉSIRABLES

Les effets les plus communs aux doses habituelles sont : nausées, vomissements, constipation, céphalées, bronchospasmes, réactions cutanées allergiques, vertiges, somnolence, dépression respiratoire.
Aux doses suprathérapeutiques : risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal pouvant être observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.

SURDOSAGE

Symptômes :
Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissement respiratoire), somnolence, vomissements, hypotension, hypothermie, signes d'histaminolibération, coma.
Conduite d'urgence :
Assistance ventilatoire, administration de naloxone : 0,4 mg par voie intraveineuse, à renouveler toutes les 2 à 5 minutes et éventuellement prendre le relais par voie intramusculaire.
Précaution :
Chez les sujets dépendants des morphinomimétiques, une injection de naloxone à dose élevée peut provoquer un syndrome de manque. Chez ces sujets, la naloxone doit être injectée à doses progressives.

PHARMACODYNAMIE

Analgésique central.

Action sur le système nerveux central : la dihydrocodéine possède une activité antalgique dont la puissance est environ le dixième de celle de la morphine.

Action sur les centres respiratoires : la dihydrocodéine exerce une action dépressive, elle est antitussive.


PHARMACOCINÉTIQUE

Forme à libération prolongée permettant une administration orale biquotidienne.

La structure moléculaire de la dihydrocodéine ne diffère de celle de la codéine que par la saturation de la liaison 7,8.

La biodisponibilité par voie orale est limitée du fait d'un effet d'un premier passage hépatique : les réactions de biotransformation sont semblables à celles de la codéine (déméthylation, oxydation et surtout conjugaison) aboutissant à des produits inactifs. L'élimination des métabolites est rénale. Un possible métabolisme rénal est discuté.


CONDITIONS DE CONSERVATION

A l'abri de la chaleur, de l'humidité et de la lumière.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400933684792 (1989, RCP rév 27.12.2004).
  
Prix :6.36 euros (20 comprimés).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.


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2, rue du Docteur-Lombard
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