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Aldolases sériques
A
B
C
D
E
La concentration plasmatique de cette enzyme est liée à l’activité
musculaire.
Indications
Aide au diagnostic d’une maladie musculaire constitutionnelle
(
myopathie) ou acquise (myosite).
F
Prélèvement
B
G
H
I
Interroger le patient sur la prise éventuelle de corticoïdes qui aug-
mentent les aldolases (¥3).
Prélever chez un sujet à jeun et au repos depuis au moins 30 min
afin d’éviter les augmentations liées à l’activité musculaire (elle
double la concentration plasmatique).
J
Prélèvement de sang capillaire ou veineux recueilli sur tube sec
ou sur anticoagulant. Les hématies étant riches en aldolases, la
moindre hémolyse fausse le dosage surtout lorsque l’anémie est
régénérative.
K
L
M
N
O
P
Valeurs usuelles
À titre indicatif.)
(
•
Chez l’adulte :
de 0,5 à 5 UI/L
Q
R
S
•
Chez l’enfant :
–
avant 3 ans :
0 à 25 UI/L
entre 3 et 10 ans :
à 15 UI/L
1
–
3
T
Les valeurs chez l’enfant sont très supérieures à celles de l’adulte.
Elles diminuent lentement à l’adolescence pour atteindre les valeurs
de l’adulte vers 18 ans.
U
V
W
X
Y
Z
Interprétation
Myopathies
Les aldolases sériques sont particulièrement élevées dans la dys-
trophie musculaire de Duchenne de Boulogne (plus de dix fois
la normale) mais cette élévation n’est pas requise pour poser le
diagnostic. L’élévation des aldolases est moins marquée dans la
maladie de Landouzy-Dejerine ou dystrophie musculaire facio-
scapulo-humérale (Voir Créatine kinase [CK]).
Myosites
Au cours des maladies musculaires inflammatoires par atteinte
dysimmunitaire des muscles striés, polymyosites, dermatomyosites
et myopathies à inclusions, les aldolases sont nettement augmen-
tées et leur dosage permet de suivre l’évolution sous traitement.
Ces affections se manifestent par un déficit moteur douloureux des
ceintures, avec en outre, en cas de dermatomyosite, un érythème
périorbitaire en lunette, un érythème douloureux et squameux de
la sertissure des ongles.
L’activité aldolasique du sérum augmente dans des affections très
diverses comme l’infarctus du myocarde, les hépatites virales aiguës,
mais leur dosage n’est pas utilisé dans ces pathologies.
Remarque : dans les affections musculaires, l’élévation des aldola-
ses est parallèle à celle de la créatine kinase (CK) dont le dosage est
plus courant (voir p. 96).