Bienvenue Sur Medical Education


Testostérone  
B
C
D
E
Chez l’homme, la testostérone est la principale hormone sécrétée  
par le testicule et stimulée par la LH. Chez la femme de petites  
quantités de testostérone sont sécrétées, moitié par les ovaires,  
moitié par les surrénales.  
Indications  
F
Chez l’homme :  
G
confirmation d’une insuffisance testiculaire cliniquement évoquée;  
suivi du traitement hormonal d’un cancer de la prostate.  
Chez la femme : recherche de la cause d’un hirsutisme.  
Chez l’athlète : recherche d’un dopage.  
I
J
Prélèvementꢀ  
B
K
L
10 mL de sang sur EDTA, le matin (moment où la testostérone est le  
plus élevée chez l’homme). Adresser immédiatement au laboratoire.  
M
N
O
P
Valeursꢀusuelles  
Testostérone totale :  
chez l’homme (adulte) :  
à 8 ng/mL (16 à 30 nmol/L)  
chez la femme :  
,2 à 0,5 ng/mL (0,8 à 1,8 nmol/L)  
Facteurs de conversion  
µg × 3,47 = nmol  
nmol × 0,29 = µg  
4
0
Q
R
S
Interprétation  
Hypogonadismes masculins  
Chez l’homme, une diminution de la testostérone < 3 ng/mL  
témoigne d’un hypogonadisme qui peut être testiculaire ou  
hypothalamo-hypophysaire.  
T
U
V
W
X
Y
Z
Lorsque l’hypogonadisme est testiculaire la baisse de la testo-  
stérone s’accompagne d’une élévation de FSH. L’hypogonadisme  
peut alors être :  
congénital, comme dans le syndrome de Klinefelter (atrophie  
gonadique, gynécomastie, grande taille avec macroskélie, stéri-  
lité, existence d’un chromosome X surnuméraire au caryotype);  
ou acquis, posttraumatique ou chirurgical (par exemple dans le  
cadre du traitement d’un cancer de la prostate).  
Lorsque l’hypogonadisme est hypothalamo-hypophysaire, la FSH et  
la LH sont normales ou basses. L’hypogonadisme peut alors être :  
congénital, comme dans le syndrome de Morsier-Kallmann  
impubérisme, cryptorchidie, anosmie avec aplasie des bulbes  
olfactifs visible en IRM);  
ou acquis, dû à une tumeur hypothalamique ou hypophysaire.  
(
Hirsutismes  
La testostérone plasmatique est élevée en cas d’hirsutisme tant soit  
peu important.  
Une testostérone plasmatique très élevée (>2 ng/mL) évoque une  
tumeur de la corticosurrénale ou de l’ovaire.  
Une testostérone un peu augmentée (entre 0,8 et 2 ng/mL), avec une  
augmentation parallèle de la delta-4-androstènedione (>2,5 g/L),  
une LH plasmatique augmentée et s’élevant de façon explosive après  
stimulation par LH-RH, sont en faveur d’une dystrophie ovarienne  
(ovaires polykystiques), que confirme l’échographie pelvienne.  
La testostérone est normale en cas d’hirsutisme idiopathique dû à  
une sensibilité exagérée du follicule pileux à des androgènes pro-  
duits en quantité normale.