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Peptide C (ou peptide de connexion)
Le peptide C (peptide de connexion), présent dans la pro-insuline,
est libéré en quantités équimolaires lors de la transformation de la
pro-insuline en insuline dans les îlots de Langerhans.
Le peptide C n’a pas d’activité biologique. C’est un témoin passif de
la sécrétion d’insuline. Il n’est pas reconnu par les anticorps dirigés
contre l’insuline.
Indications
•
•
•
Décider d’une insulinothérapie ou de son arrêt.
Rechercher une tumeur insulinique.
Déceler une hypoglycémie factice provoquée par l’injection clan-
destine d’insuline.
Prélèvement
B
Prélever sur anticoagulant.
Adresser immédiatement au laboratoire.
Valeurs usuelles
•
À jeun :
entre 1 et 5 mg/L
•
En période postprandiale :
jusqu’à 7 mg/L
Le peptide C est généralement dosé avant et après stimulation par
le glucagon (1 mg par voie IV) ou l’arginine (25 g par voie IV en
3
2
0 min) ou après épreuve de jeûne. Le taux de base est multiplié par
ou 3 chez le sujet normal.
Interprétation
Diabète sucré
•
Chez le diabétique insulinodépendant (type I), le peptide C est
diminué au moins des deux tiers (<1 µg/L) et n’augmente pas >2 µg/L
après stimulation par le glucagon.
•
Chez le diabétique non insulinodépendant (type II), un peptide C
diminué et une stimulation par le glucagon inefficace justifient le
passage à l’insuline.
À l’inverse, un taux de peptide C proche de la normale et une bonne
réponse post-stimulative autorisent l’arrêt d’une insulinothérapie
jugée un moment nécessaire.
B
C
D
E
Hypoglycémies
Dans les tumeurs langerhansiennes que sont les insulinomes (nési-
dioblastomes), l’hypersécrétion insulinique est autonome
: la
concentration du peptide C, très élevée, n’est pas suppressible (par
une épreuve de jeûne notamment).
F
Dans les hypoglycémies factices dues à l’injection inavouée d’in-
suline, l’insulinémie est élevée, mais la concentration du peptide C,
freiné par l’insuline clandestinement injectée, est effondrée (voir
Glycémie).
G
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z