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Catécholamines libres  
urinaires et métanéphrines  
B
C
D
E
Dans les urines peuvent être dosées les catécholamines libres (adré-  
naline, noradrénaline) et leurs métabolites méthylés, les méta-  
néphrines : la métadrénaline (métanéphrine), la normétadrénaline  
(
normétanéphrine).  
F
Prélèvement  
G
H
I
Recueillirlesurinesde24hsuracidechlorhydrique(voirPrélèvements)  
chez un patient au repos ne prenant aucun traitement antihyperten-  
seur, et s’abstenant de thé, de café et de banane depuis 48 h.  
Répéter si possible les prélèvements urinaires trois jours de suite.  
J
Valeurs usuelles  
K
L
(
À titre indicatif.)  
Catécholamines  
M
N
O
P
Adrénaline :  
<
20 µg/24 h (0,1 µmol/24 h)  
Noradrénaline :  
<
85 µg/24 h (0,5 µmol/24 h)  
Métanéphrines  
Normétanéphrine :  
70–380 µg/24 h (2 µmol/24 h)  
Métanéphrine :  
110–420 µg/24 h (1,6 µmol/24 h)  
Q
R
S
<
<
T
Interprétation du dosage des catécholamines  
plasmatiques ou urinaires et métanéphrines  
U
V
W
X
Y
Z
Phéochromocytomes  
Une élévation importante des catécholamines plasmatiques, souvent  
>
2000 pg/mL, et des catécholamines urinaires > 250–300 µg/24 h, un  
bloc métanéphrine-normétanéphrine > 700 µg/24 h (3,7 µmol/24 h)  
sont signes de phéochromocytome.  
Phéochromocytomes  
Les phéochromocytomes sont des tumeurs médullosurrénales. Ils sont recher-  
chés en cas d’hypertension artérielle paroxystique, avec «triade de Ménard»  
(céphalées pulsatiles, sueurs, palpitations), en cas d’hypertension rebelle à  
un traitement médical bien conduit, ou encore dans le cadre d’une néoplasie  
endocrinienne multiple (NEM de type 2).  
Les phéochromocytomes méritent d’être recherchés – car ils peuvent être  
mortels à la suite d’une poussée d’hypertension paroxystique alors que le  
traitement chirurgical permet la guérison – mais ils restent des tumeurs  
exceptionnelles. Le dosage des catécholamines ne saurait être systématique  
devant toute hypertension!  
Neuroblastomes  
Les neuroblastomes (ou sympathomes) sont des tumeurs malignes  
du jeune enfant développées à partir des ganglions sympathiques  
abdominaux (60 % des cas) ou thoraciques (30 % des cas).  
En cas de découverte d’une tumeur rétropéritonéale ou du médias-  
tin postérieur de l’enfant, l’augmentation des catécholamines uri-  
naires est en faveur du diagnostic de neuroblastome.