Bienvenue Sur Medical Education


Rubéole (sérodiagnostic de la)  
B
C
D
E
La rubéole est une infection virale éruptive, transmise par voie  
respiratoire, bénigne. Elle est grave si elle est contractée pendant  
une grossesse car le virus est susceptible d’infecter l’embryon ou  
le fœtus et de provoquer de très graves lésions encéphaliques et  
sensorielles.  
F
Indications  
Détermination du statut immunitaire :  
chez toute jeune femme avant de décider d’une vaccination  
sous contraception);  
au cours de l’examen prénuptial où il est obligatoire.  
G
(
I
Diagnostic d’une infection récente en cas de suspicion de rubéole  
chez une femme enceinte ou chez un nouveau-né.  
J
K
L
Dans les deux premiers cas on cherche à savoir si la patiente a eu la  
rubéole ou a été vaccinée (et donc est immunisée), dans le dernier  
s’il existe une infection rubéolique en évolution.  
M
N
O
P
Prélèvement  
Sang veineux sur tube sec.  
Éventuellement dans le liquide amniotique (toujours prélever en  
parallèle du sang maternel) après la 22 semaine d’aménorrhée  
e
(
SA).  
Q
R
S
Techniques de recherche  
Le titrage des anticorps totaux se fait par inhibition de l’hémagglu-  
tination (IHA).  
Les techniques récentes (Elisa, «immunocapture») permettent de  
rechercher des IgG et des IgM spécifiques qui facilitent grandement  
le diagnostic.  
T
U
V
W
X
Y
Z
Contrôle de l’immunité  
Un taux d’anticorps >1/20 en IHA indique une immunité rubéolique  
naturelle ou vaccinale.  
Un taux inférieur (un seul examen suffit) indique l’absence  
d’immunité.  
Surveillance d’une grossesse chez une femme  
séronégative  
Quand une femme enceinte est séronégative la sérologie rubéoli-  
e
que doit être mensuelle au moins jusqu’au 4 mois.  
Recherche d’une rubéole en évolution  
chez une femme enceinte  
L’interprétation des résultats se fonde sur la cinétique des anticorps.  
Au cours de la primo-infection rubéolique la réponse anticorps qui  
se produit en moyenne seize jours après le contage est faite :  
d’IgM présentes pendant trois à six semaines pour ne plus jamais  
réapparaître même en cas de réinfection, témoignant donc d’une  
primo-infection;  
d’IgG, qui persistent la vie durant et remontent seules en cas de  
réinfection rubéolique.  
Chez une femme enceinte présentant une éruption suspecte, un pré-  
lèvement doit être fait dans les 48 h. La recherche d’IgM en immuno-  
capture permet alors de dire s’il s’agit ou non d’une rubéole.  
Chez une femme enceinte ayant eu un contage suspect, un pre-  
mier prélèvement est effectué dans les dix jours suivant celui-ci.  
Si ce premier prélèvement met en évidence des IgG, c’est que la  
rubéole avait été contractée auparavant. Si la sérologie est néga-  
tive, il est nécessaire d’effectuer un second prélèvement un mois  
après. Si la sérologie IgG est positive il s’agit d’une rubéole dont  
le diagnostic est confirmé par la recherche des IgM spécifiques en  
immunocapture.  
En cas de rubéole maternelle le matériel génétique du virus (ARN)  
peut être recherché par PCR dans le sang fœtal ou le liquide amnio-  
tique ainsi que les anticorps IgM.  
Recherche d’une rubéole chez un nouveau-né  
Chez un nouveau-né suspect de rubéole congénitale, le titrage par  
immunocapture des anticorps IgM, témoins de l’infection in utero,  
fait le diagnostic.