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Chlamydiae
B
C
D
E
Chlamydia trachomatis, sérovars D à K, est la cause d’infections
génitales sexuellement transmises. Son diagnostic a été grande-
ment facilité par le développement de l’amplification génique.
Indications
•
Recherche de Chlamydiae :
chez l’homme : devant une urétrite avec écoulement urétral
clair et peu abondant, une orchiépididymite;
chez la femme : devant une vaginite, une cystite.
F
–
G
H
I
–
•
Prélèvement systématique chez le(s) partenaire(s) sexuel(s) d’un(e)
patient(e) souffrant d’infection à Chlamydia.
J
Méthode
K
L
La méthode de choix, précisée sur la demande, est la recherche
directe de l’ADN de la bactérie par amplification génique (PCR ou
méthode proche).
M
N
O
P
Prélèvementꢀ
M
Dans le cadre d’une infection génitale symptomatique
Chez la femme : prélèvement endocervical sous spéculum à l’écou-
villon en dacron ou en alginate.
Chez l’homme : prélèvement urétral à l’écouvillon ou premier jet
d’urine.
Q
R
S
Dans le cadre d’un dépistage de masse chez les jeunes de
moins de 25 ans
(
Planning familial, médecine préventive, centre de dépistage ano-
T
nyme et gratuit du sida)
U
V
W
X
Y
Z
Chez la femme : premier jet d’urine ou écouvillonnage vulvo-
vaginal.
Chez l’homme : premier jet d’urine.
Utiliser le milieu de transport nécessaire au diagnostic par PCR
fourni par le laboratoire. Y exprimer l’écouvillon sans le laisser en
place. En cas de prélèvement urinaire conserver les urines à 4 °C.
Interprétation
L’infection urogénitale à Chlamydia trachomatis, sérovars D à K, est
souvent silencieuse (80 % des cas).
Lorsqu’elle est symptomatique, elle se traduit chez l’homme par
une urétrite paucisymptomatique, et entraîne dans 5 % des cas une
orchiépididymite.
Chez la femme elle se traduit par une vaginite ou une dysurie évo-
quant faussement une infection urinaire. Elle peut se propager aux
trompes provoquant une salpingite douloureuse et fébrile, source
de grossesses extra-utérines et de stérilité tubaire ultérieure.