VOLTARENACTIGO® 1 % gel
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Tube de 60 g.Flacon pressurisé de 50 ml (soit 48,7 g de gel).
COMPOSITION |
p 100 g | ||
Diclofénac (DCI) sodique | 1 g | |
(sous forme de diclofénac de diéthylamine : 1,16 g) |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
1 application, 3 fois par jour.
- Durée de traitement :
- La durée de traitement est limitée à 4 jours.
Mode d'administration :
Voie locale.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 15 ans.
Usage externe.
Faire pénétrer le gel par un massage doux et prolongé sur la région douloureuse ou inflammatoire.
Bien se laver les mains après chaque utilisation.
CONTRE-INDICATIONS |
- A partir du début du 6e mois de la grossesse (cf Grossesse/Allaitement).
- Allergie au diclofénac ou aux substances d'activité proche, telles que autres AINS, aspirine.
- Allergie à l'un des excipients.
- Peau lésée, quelle que soit la lésion : dermatoses suintantes, eczéma, lésion infectée, brûlure ou plaie.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde :
- Ne pas appliquer sur les muqueuses ni sur les yeux ; appliquer uniquement sur la région douloureuse.
- L'apparition d'une éruption cutanée après application impose l'arrêt immédiat du traitement.
- Ce médicament contient du propylèneglycol et peut provoquer des irritations cutanées.
Ce médicament ne doit pas être utilisé sous pansement occlusif.
INTERACTIONS |
En raison du faible passage systémique lors d'un usage normal du gel, les interactions médicamenteuses signalées pour le diclofénac per os sont peu probables.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Grossesse :
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus. Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 %, à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryofoetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogenèse de la gestation. Sauf nécessité absolue, le diclofénac ne doit donc pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). Si le diclofénac est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.
Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus), tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à :- une toxicité cardiopulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) ;
- un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligoamnios.
- un allongement du temps de saignement du fait d'une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
- une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
En conséquence, le diclofénac est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus).
Allaitement :
Le diclofénac, comme tous les AINS, passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite. Si la situation impose son utilisation, le diclofénac gel ne doit pas être appliqué sur les seins chez les mères qui allaitent.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Cas fréquents :
- Réactions cutanées : éruptions, eczéma ; érythèmes, dermatites (incluant les dermatites de contact).
- Cas rares :
- Réactions cutanées : dermatose bulleuse. Un prurit associé est parfois observé.
- Cas très rares et cas isolés :
- Réactions cutanées : éruption pustuleuse, urticaire, purpura, ulcérations locales.
- Réactions d'hypersensibilité ; oedème angioneurotique (oedème de Quincke).
- Problèmes respiratoires : la survenue de crise d'asthme peut être liée chez certains sujets à une allergie à l'aspirine ou à un AINS. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
- Autres réactions cutanées : cas isolés de photosensibilité.
- Autres effets systémiques des AINS :
- Ils sont fonction du passage transdermique du principe actif et donc de la quantité de gel appliquée, de la surface traitée, du degré d'intégrité cutanée, de la durée du traitement et de l'utilisation ou non d'un pansement occlusif (effets digestifs, rénaux).
SURDOSAGE |
En cas d'ingestion accidentelle, des effets similaires à ceux observés en cas de surdosage de diclofénac par voie orale et ayant pour conséquence des effets indésirables peuvent survenir. Les mesures thérapeutiques qui s'imposent sont celles généralement adoptées en cas d'intoxication avec les AINS. Le lavage gastrique et l'administration de charbon actif doivent être envisagés, surtout lorsque l'ingestion est récente.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoire non stéroïdien à usage topique (code ATC : M02AA15).
Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide phénylacétique du groupe des acides arylcarboxyliques.
Sous forme de gel, il possède une activité locale anti-inflammatoire et antalgique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Appliqué localement sous forme de gel, le diclofénac est absorbé à travers la peau.
Le passage systémique du gel, par rapport à celui des formes orales de diclofénac chez les volontaires sains, est de l'ordre de 6 %, par estimation d'après son excrétion urinaire et celle de ses métabolites hydroxylés, après administration unique.
Le passage systémique du gel, par rapport à celui des formes orales de diclofénac chez les volontaires sains, est de l'ordre de 13,9 % après administration réitérée.
Les concentrations mesurées dans le liquide synovial, de même que dans le tissu synovial, sont 40 fois supérieures aux concentrations plasmatiques.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les études de toxicité aiguë, de toxicité en administration répétée, de génotoxicité et de carcinogenèse n'ont pas révélé de risque lié à l'utilisation du diclofénac aux doses thérapeutiques chez l'homme. Il n'a pas été décelé de potentiel tératogène au diclofénac chez la souris, le rat ou le lapin. Le diclofénac n'a pas eu d'effet sur la fertilité chez le rat ; le développement prénatal, périnatal et postnatal de la descendance n'a pas été affecté.
Des études ont démontré que le diclofénac de diéthylamine 1,16 g/100 g sous forme de gel est bien toléré. Il n'a pas été observé de potentiel phototoxique chez la souris et le cobaye avec le diclofénac de diéthylamine 1,16 g/100 g sous forme de gel et ce dernier n'occasionne pas de sensibilisation cutanée lors des tests chez le cobaye.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Gel en tube :
-
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
-
- Après ouverture :
- 6 mois.
- Gel en flacon pressurisé :
-
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- A protéger contre les rayons solaires et à ne pas exposer à une température supérieure à 30 °C.
- Ne pas percer ou brûler, même après usage.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400936354081 (1996, RCP rév 14.12.2006) tube. |
3400935931474 (1996, RCP rév 18.02.2010) flacon pressurisé. |
Non remb Séc soc. |
Novartis Santé Familiale SAS
14, bd Richelieu. BP 440
92845 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 55 47 80 00