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RABIPUR®


vaccin rabique pour usage humain, préparé sur cultures cellulaires

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre (blanche) et solvant (clair et incolore) pour solution injectable IM :  Flacon de poudre + ampoule de solvant de 1 ml + seringue jetable.


COMPOSITION

Poudre :p dose (1 ml)*
Virus de la rage (inactivé, souche Flury LEP)** 
>= 2,5 UI
Excipients : trométamol, chlorure de sodium, édétate disodique (Titriplex III), L-glutamate de potassium, polygéline, saccharose.

Solvant : eau pour préparations injectables.

Après reconstitution de la poudre avec le solvant, la solution obtenue est claire et incolore.


*  de solution reconstituée

**  produit sur des cellules purifiées d'embryon de poulet

INDICATIONS

  • Vaccination de préexposition (avant risque possible d'exposition à la rage).
  • Traitement de postexposition (après exposition connue ou possible à la rage).
Les recommandations nationales et/ou de l'OMS concernant la prévention de la rage doivent être prises en compte.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :

La dose unique recommandée, administrée par voie intramusculaire, est de 1 ml pour tous les groupes d'âges.

Si possible, en fonction de la disponibilité des vaccins, il est recommandé d'utiliser un seul type de vaccin de culture cellulaire pendant tout le cycle d'immunisation pré ou postexposition. Toutefois, le respect du schéma recommandé a une importance critique dans le traitement de postexposition, même si un autre type de vaccin de culture cellulaire doit être utilisé.

Vaccination de préexposition :
Primovaccination :
Chez les personnes non vaccinées antérieurement, le schéma d'immunisation de préexposition est de 3 doses (de 1 ml chacune), administrées aux jours 0, 7, et 21 ou 28.
Doses de rappel :
Les tests sérologiques intermittents nécessaires afin de vérifier que le titre d'anticorps est >= 0,5 UI/ml (mesuré par le test rapide d'inhibition de foyers fluorescents) et l'administration de doses de rappel doivent être évalués conformément aux recommandations officielles.
Les recommandations générales sont les suivantes :
  • Il est généralement recommandé de contrôler les anticorps neutralisants tous les 6 mois si le risque d'exposition est élevé (par exemple personnel de laboratoire travaillant avec le virus rabique).
  • Pour les personnes soumises à un risque d'exposition continue à la rage (par exemple vétérinaires et leur personnel, animaliers, chasseurs), un test sérologique devrait être pratiqué au moins tous les 2 ans, ou moins souvent si jugé approprié compte tenu du degré de risque perçu.
  • Dans les cas mentionnés ci-dessus, une injection de rappel doit être administrée si le titre d'anticorps est inférieur à 0,5 UI/ml.
  • Comme alternative, les doses de rappel peuvent être administrées selon les intervalles officiels recommandés sans contrôle sérologique préalable, en fonction du risque perçu. L'expérience montre qu'une dose de rappel est généralement requise tous les 2 à 5 ans.
Rabipur peut être utilisé comme vaccin de rappel après une immunisation préalable avec un vaccin rabique sur cellules diploïdes humaines.
Traitement de postexposition :
L'immunisation de postexposition doit commencer dès que possible après l'exposition, et doit être accompagnée de mesures locales au site d'inoculation afin de réduire le risque d'infection. Il convient d'obtenir les recommandations officielles concernant les mesures concomitantes appropriées à prendre pour éviter l'infection (cf également Mises en garde/Précautions d'emploi).
Sujets complètement immunisés antérieurement :
Pour les expositions des catégories II et III de l'OMS et dans les cas de la catégorie I lorsqu'il existe un doute quant à la classification correcte de l'exposition (cf tableau 1 ci-dessous), deux doses (chacune de 1 ml) doivent être administrées, une au jour 0 et l'autre au jour 3. Le schéma A (cf tableau 2 ci-dessous) peut être appliqué au cas par cas, si la dernière dose vaccinale a été administrée il y a plus de deux ans.
Tableau 1 : Schéma de vaccination suivant les différents types d'exposition (OMS 2002) :
Catégorie d'expositionType de contact avec un animal domestique, un animal sauvage ou un animal qui s'est enfui, enragé ou suspecté de l'être(1)Traitement recommandé
IContact ou alimentation de l'animal
Léchage sur peau intacte
Contact d'un appât sur peau intacte
Aucun si une anamnèse fiable peut être obtenue
IIPeau découverte mordillée
Griffures bénignes ou excoriations sans saignement
Léchage sur peau érodée
Contact d'un appât sur peau lésée
Administrer le vaccin immédiatement(2) selon le schéma A (cf tableau 2)
En cas de doute ou dans une région où le risque d'exposition est élevé, administrer traitement actif et passif selon le schéma B (cf tableau 2)
Cf également note(3)
IIIMorsures ou griffures, uniques ou multiples, ayant traversé la peau
Contamination des muqueuses par la salive (par exemple léchage)
Contact entre un appât et une muqueuse ou une blessure récente
Administrer les immunoglobulines rabiques et le vaccin immédiatement(2) selon le schéma B (cf tableau 2)
Cf également note(3)
(1)  Un traitement antirabique spécifique est rarement, voire jamais, nécessaire en cas d'exposition aux rongeurs, lapins et lièvres.
(2)  S'il s'agit d'un chat ou d'un chien apparemment en bonne santé résidant dans un secteur à faible risque ou en provenant, et qu'il est placé en observation, on pourra alors retarder la mise en route du traitement.
(3)  Arrêter le traitement si l'animal est un chat ou un chien et s'il est toujours en bonne santé après 10 jours d'observation ou si, après euthanasie de l'animal, la recherche de la rage par les techniques de laboratoire appropriées est négative.
A l'exception des espèces menacées ou en voie de disparition, les animaux domestiques et les animaux sauvages enragés doivent être euthanasiés et leurs tissus examinés par les techniques de laboratoire appropriées.
Sujets non immunisés ou dont le statut immunitaire est en doute :
En fonction de la catégorie OMS au tableau 1, un traitement selon le schéma A ou B (cf tableau 2 ci-dessous) peut être nécessaire chez les sujets non immunisés antérieurement ou chez ceux ayant reçu moins de 3 doses vaccinales, ou ayant reçu un vaccin dont l'activité est en doute.
Tableau 2 : Traitement de postexposition chez des sujets non immunisés ou dont le statut immunitaire est en doute :
Schéma ASchéma B
Une immunisation active doit être entreprise après expositionUne immunisation active et passive doit être entreprise après exposition
Une injection de Rabipur IM aux jours : 0, 3, 7, 14, 28 (schéma en 5 doses)
Ou
Une dose de Rabipur est administrée dans le deltoïde droit et une dose dans le deltoïde gauche au jour 0, puis une dose dans le deltoïde aux jours 7 et 21 (schéma 2-1-1 )
Chez le petit enfant, le vaccin doit être administré dans la cuisse
Administrer Rabipur selon le schéma A
+ 1 x 20 UI/kg de poids corporel d'immunoglobulines rabiques humaines* (IgRH) en même temps que la première dose de Rabipur. Si l'on n'en dispose pas au moment de la première injection de vaccin, l'IgRH doit être administrée dans les 7 jours qui suivent
*  Suivre les instructions du fabricant concernant l'administration
Sujets dont l'immunité est compromise et sujets présentant des risques particulièrement élevés de contracter la rage :
Chez les sujets immunodéprimés, chez ceux présentant de multiples blessures et/ou des blessures à la tête ou dans d'autres régions fortement innervées, et chez ceux pour lesquels le début du traitement est retardé, il est recommandé :
  • d'appliquer dans ces cas le schéma d'immunisation aux jours 0, 3, 7, 14 et 28 ;
  • d'administrer deux doses de vaccins au jour 0 : on injectera donc une dose unique de 1 ml de vaccin dans le deltoïde droit et une autre dans le deltoïde gauche. Chez le petit enfant, on injectera une dose dans la région antérolatérale de la cuisse droite et une autre dans la cuisse gauche.
Il est possible que des patients sévèrement immunodéprimés ne présentent pas de réponse immunitaire après une vaccination contre la rage. Il est donc impératif de soigner la plaie rapidement et adéquatement après l'exposition pour prévenir le décès.
De plus, des immunoglobulines rabiques doivent être administrées à tous les sujets immunodéprimés présentant des blessures des catégories II et III.
Chez les sujets immunodéprimés, le titre d'anticorps neutralisant doit être contrôlé 14 jours après la première injection. Si le titre n'atteint pas 0,5 UI/ml, on administrera simultanément deux autres doses vaccinales dès que possible. D'autres contrôles du titre d'anticorps seront nécessaires et des doses vaccinales supplémentaires seront administrées si nécessaire.
Dans tous les cas, le schéma de vaccination doit être scrupuleusement suivi, même si une période prolongée s'est écoulée depuis l'exposition.

Mode d'administration :

Le vaccin doit être administré par voie intramusculaire dans le deltoïde ou dans la région antérolatérale de la cuisse chez le petit enfant.

Ne pas injecter dans le muscle fessier.

Ne pas administrer par voie intravasculaire (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).


CONTRE-INDICATIONS

Traitement de postexposition :
Il n'existe aucune contre-indication à la vaccination postexposition. Cependant, les personnes qui présentent un risque de réaction d'hypersensibilité grave doivent recevoir un autre vaccin antirabique si disponible (cf également Mises en garde/Précautions d'emploi concernant les réactions allergiques antérieures).
Vaccination de préexposition :
Rabipur ne doit pas être administré aux personnes ayant des antécédents de réactions d'hypersensibilité grave à l'un des constituants du vaccin. A noter que le vaccin peut contenir de la polygéline, des traces de néomycine, chlortétracycline, amphotéricine B et des protéines de poulet (cf également Mises en garde/Précautions d'emploi).
La vaccination doit être différée chez les sujets souffrant d'une maladie fébrile aiguë. Les infections mineures ne sont pas une contre-indication à la vaccination.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Comme pour tous les vaccins, on s'assurera toujours de disposer de l'équipement nécessaire pour traiter les rares cas de choc anaphylactique au cours de la vaccination.
Des antécédents d'allergie aux oeufs ou une réaction positive au test cutané de l'ovalbumine n'indiquent pas nécessairement que le sujet sera allergique à Rabipur. Cependant, les sujets qui présentent des antécédents de réaction d'hypersensibilité grave aux oeufs ou à des produits dérivés ne doivent pas recevoir de vaccination de préexposition. Dans le traitement de postexposition, le vaccin ne doit pas être administré aux sujets ayant des antécédents de réaction d'hypersensibilité grave aux oeufs ou à des produits dérivés, sauf en l'absence d'un autre vaccin adapté, auquel cas toutes les injections seront administrées sous stricte surveillance médicale en s'assurant de disposer de l'équipement thérapeutique d'urgence.
De même, les sujets ayant des antécédents de réaction d'hypersensibilité grave à l'un des constituants de Rabipur, comme la polygéline (stabilisant), l'amphotéricine B, la chlortétracycline ou la néomycine (qui peuvent être présents sous forme de traces), ne doivent pas recevoir ce vaccin en traitement de postexposition, sauf si un autre vaccin adapté n'est pas disponible, auquel cas les précautions indiquées ci-dessus doivent être prises.
Ne pas injecter par voie intravasculaire. En cas d'administration par inadvertance du vaccin en intravasculaire, il existe des risques de réactions indésirables graves, éventuellement de choc.
Suite à un contact avec un animal susceptible d'être atteint de la rage, il est essentiel de suivre les procédures suivantes (d'après l'OMS 1997) :
  • Traitement immédiat de la blessure.
  • Afin d'éliminer le virus rabique, nettoyer immédiatement au savon puis rincer abondamment à l'eau. Ensuite, appliquer de l'alcool (70 %) ou de la teinture d'iode. Si possible, ne pas suturer une plaie due à une morsure ou suturer seulement pour assurer l'apposition.
Vaccination antitétanique et administration d'immunoglobulines rabiques :
Si nécessaire, le traitement sera complété par une prophylaxie antitétanique.
Lorsqu'une immunisation passive est également indiquée, appliquer autant de la dose recommandée d'immunoglobulines rabiques humaines (IgRH) qu'il est anatomiquement possible de le faire et aussi profondément que possible autour de la plaie et à l'intérieur. S'il en reste, on l'injectera en intramusculaire à un site distant du site d'administration du vaccin, de préférence dans la région fessière. Pour des informations détaillées, se rapporter au résumé des caractéristiques du produit et/ou à la notice d'accompagnement des IgRH.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
Chez les sujets immunodéprimés ou recevant un traitement immunosuppresseur, la réponse immune peut ne pas être suffisante. Il est donc recommandé chez ces patients de surveiller les réponses sérologiques et de leur administrer des doses supplémentaires si nécessaire (cf Posologie/Mode d'administration pour plus de détails).
L'administration d'immunoglobuline rabique peut être nécessaire, mais elle peut diminuer les effets du vaccin rabique administré en même temps. Il est donc important d'administrer l'immunoglobuline rabique une seule fois, pour traiter chaque exposition à risque selon la dose recommandée.
D'autres vaccins inactivés essentiels peuvent être administrés en même temps que Rabipur. Les différents vaccins inactivés doivent être administrés à des sites d'injection séparés.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Aucun effet préjudiciable de Rabipur en cas d'administration pendant la grossesse n'a été observé. On ne sait pas si Rabipur passe dans le lait maternel et on n'a jamais rapporté aucun risque pour l'enfant allaité. Rabipur peut être administré aux femmes enceintes ou qui allaitent lorsqu'un traitement de postexposition est nécessaire.
Rabipur peut également être employé dans le traitement de postexposition pendant la grossesse et l'allaitement s'il est jugé que les effets bénéfiques attendus l'emportent sur les risques éventuels pour le foetus/le nourrisson.

CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Il est peu probable que le vaccin ait un effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

Au cours des essais cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment rapportés étaient une douleur au point d'injection (30 à 85 %, le plus souvent due à l'injection elle-même) ou une induration (15 à 35 %). La plupart des réactions au site d'injection n'étaient pas graves et ont disparu dans les 24 à 48 heures après l'injection. De plus, les effets indésirables suivants ont été observés au cours des essais cliniques et/ou dans la période après commercialisation :
Classement par organe/système standardFréquenceEffets indésirables
Troubles généraux et réactions au site d'administrationTrès fréquent
(> 1/10)
Douleur au point d'injection, réaction au site d'injection, induration
Fréquent
(> 1/100, < 1/10)
Asthénie, malaise, fièvre, fatigue, syndrome pseudogrippal, érythème au point d'injection
Troubles cardiaquesRare
(> 1/10 000, < 1/1000)
Troubles circulatoires (tels que palpitations ou bouffées de chaleur)
Troubles de la circulation sanguine et lymphatiqueFréquent
(> 1/100, < 1/10)
Lymphadénopathie
Troubles de l'oreille et du labyrintheTrès rare
(< 1/10 000)
Vertige
Troubles oculairesRare
(> 1/10 000, < 1/1000)
Troubles de la vision
Troubles du système nerveuxFréquent
(> 1/100, < 1/10)
Céphalées
Rare
(> 1/10 000, < 1/1000)
Paresthésie
Très rare
(< 1/10 000)
Troubles du système nerveux (tels que parésie ou syndrome de Guillain-Barré)
Troubles cutanésFréquent
(> 1/100, < 1/10)
Rash
Troubles du système immunitaireRare
(> 1/10 000, < 1/1000)
Réactions allergiques (telles que anaphylaxie, bronchospasme, oedème, urticaire ou prurit)
Troubles musculosquelettiques et du  tissu conjonctifFréquent
(> 1/100, < 1/10)
Myalgies, arthralgies
Troubles gastro-intestinauxFréquent
(> 1/100, < 1/10)
Troubles gastro-intestinaux (tels que nausées ou douleurs abdominales)
Du point de vue statistique, on ne constate pas d'augmentation de la fréquence des manifestations primaires ni de poussées de maladies auto-immunes (par exemple sclérose en plaques) après une vaccination. Cependant, on ne peut exclure complètement, dans certains cas individuels, que le vaccin puisse provoquer une poussée aiguë chez les patients présentant une prédisposition génétique correspondante. En l'état actuel des connaissances scientifiques, les vaccinations ne sont pas à l'origine de maladies auto-immunes.

SURDOSAGE

On ne connaît pas de symptômes dus à un surdosage.

PHARMACODYNAMIE

Code ATC : J07BG01.

Immunisation de préexposition :
Au cours des essais cliniques chez les sujets non immunisés, la plupart présentait un titre d'anticorps protecteur (>= 0,5 UI/ml) dans les 28 jours suivant une primovaccination comportant trois injections de Rabipur administrées par voie intramusculaire selon le schéma recommandé.
La concentration en anticorps diminuant lentement, il est nécessaire de maintenir le niveau d'anticorps au-dessus de 0,5 UI/ml par des doses de rappel. Toutefois, il s'est avéré dans les essais cliniques que les titres en anticorps protecteurs persistent à 100 % pendant 2 ans après l'immunisation par Rabipur sans rappels supplémentaires.
Dans les essais cliniques, on a observé une augmentation de 10 fois, voire plus, du titre moyen géométrique des anticorps (TMG) dans les 30 jours après l'injection d'un rappel de Rabipur. Il a été démontré également que les sujets identifiés comme ayant déjà été immunisés par le vaccin rabique sur cellules diploïdes humaines (HDVC) présentaient une réaction anamnestique rapide après un rappel de Rabipur.
On a observé que le titre d'anticorps a persisté pendant 14 ans chez un petit nombre de sujets testés (n = 28). Toutefois, la nécessité et le moment choisi pour les rappels doivent être évalués au cas par cas en tenant compte des recommandations officielles (cf également Posologie/Mode d'administration).
Traitement de postexposition :
Dans les essais cliniques, Rabipur a induit des anticorps neutralisants (>= 0,5 UI/ml) chez 98 % des patients dans un délai de 14 jours, et chez 99 à 100 % des patients dans un délai de 28 à 38 jours, administré conformément au schéma d'immunisation recommandé par l'OMS, c'est-à-dire 5 injections intramusculaires de 1 ml aux jours 0, 3, 7, 14 et 28.
L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection de la première dose de vaccin antirabique, a provoqué une légère baisse du TMG qui n'a pas été considérée cliniquement significative.

SÉCURITE PRÉCLINIQUE

Les données précliniques, comprenant les études à dose unique, à doses répétées et de tolérance locale, n'ont pas révélé de résultats inattendus ni de toxicité pour les organes cibles. Aucune étude de génotoxicité ou de toxicité pour la reproduction n'a été réalisée.


INCOMPATIBILITÉS

Ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.


MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
4 ans.

A conserver entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur).


MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Le vaccin doit être inspecté visuellement avant et après reconstitution afin de déceler toute particule étrangère ou tout changement d'aspect physique. Ne pas utiliser le vaccin en cas de changement dans son aspect physique. Après reconstitution de la poudre (blanche) avec le solvant (clair et incolore), la solution obtenue est claire et incolore.

Reconstituer la poudre à l'aide du solvant fourni et agiter doucement avant injection.

Après reconstitution, le vaccin doit être utilisé immédiatement.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400936276796 (2004, RCP rév 12.04.2010).
Collect.


NOVARTIS VACCINES AND DIAGNOSTICS SAS
10, rue Chevreul. 92150 Suresnes
Tél : 01 55 49 00 30
Site web :  http://www.novartis.fr

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