NEISVAC®
vaccin méningococcique polyosidique du groupe C (conjugué adsorbé)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p 0,5 ml | |
Neisseria meningitidis, groupe C (souche C11), polyoside (de-O-acétylaté) | 10 µg |
- conjugué à l'anatoxine tétanique | 10-20 µg |
- adsorbé sur de l'hydroxyde d'aluminium hydraté | 0,5 mg Al3+ |
INDICATIONS |
L'utilisation de Neisvac doit suivre les recommandations officielles.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de différents vaccins méningococciques du groupe C conjugués pour la primovaccination ou la dose de rappel. Dans la mesure du possible, le même vaccin doit être utilisé pour tout le schéma vaccinal.
- Primovaccination :
-
- Nourrisson à partir de 2 mois jusqu'à 12 mois :
2 doses, de 0,5 ml chacune, doivent être administrées avec un intervalle d'au moins deux mois.
(Cf Interactions et Pharmacodynamie concernant la coadministration de Neisvac avec d'autres vaccins.)
- Enfant âgé de plus de 1 an, adolescent et adulte :
1 dose unique de 0,5 ml.
- Nourrisson à partir de 2 mois jusqu'à 12 mois :
- Doses de rappel :
- Il est recommandé qu'une dose de rappel soit administrée après la primovaccination effectuée chez les nourrissons de moins de 12 mois. La date d'administration de cette dose doit être conforme aux recommandations officielles disponibles.
- Les informations concernant les réponses obtenues après les doses de rappel et celles relatives à la coadministration avec d'autres vaccins pédiatriques sont décrites respectivement en rubriques Pharmacodynamie et Interactions.
- La nécessité de doses de rappel chez les sujets vaccinés par dose unique (c'est-à-dire les sujets âgés de 12 mois ou plus lors de la première immunisation) n'a pas encore été établie (cf Pharmacodynamie).
Mode d'administration :
Neisvac s'administre par injection intramusculaire, de préférence dans la face antérolatérale de la cuisse chez le nourrisson et dans la région deltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes.
Chez les nourrissons âgés de 12 à 24 mois, le vaccin peut être administré dans le deltoïde ou la face antérolatérale de la cuisse.
Le vaccin ne doit pas être administré par voie sous-cutanée ou intraveineuse (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Neisvac ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la même seringue. Différents sites d'injection doivent être utilisés si plusieurs vaccins sont administrés (cf Interactions).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l'un des composants du vaccin, y compris l'anatoxine tétanique.
- Comme pour les autres vaccins, l'administration de Neisvac doit être différée chez les sujets présentant une maladie fébrile aiguë sévère.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Neisvac ne doit en aucun cas être injecté par voie intraveineuse.
Le vaccin doit être administré avec prudence chez les sujets atteints de thrombocytopénie ou de tout autre trouble de la coagulation. Il n'existe aucune donnée disponible sur l'administration sous-cutanée de Neisvac, par conséquent le risque de toxicité ou de baisse de l'efficacité est inconnu.
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Ce médicament contient moins d'1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Il n'existe pas de données disponibles sur l'utilisation du vaccin dans le contrôle d'une épidémie.
L'évaluation risque/bénéfice d'une vaccination avec Neisvac dépend de l'incidence de l'infection par les sérogroupes C de Neisseria meningitidis dans une population donnée avant introduction d'un programme élargi de vaccination.
Chez les sujets immunodéprimés (par exemple en raison d'une maladie génétique ou d'un traitement immunosuppresseur), ce vaccin peut ne pas induire la production d'anticorps protecteurs après vaccination. Par conséquent, la vaccination peut ne pas entraîner une réponse en anticorps protecteurs chez tous les sujets.
Les sujets présentant un déficit en fractions du complément et les sujets présentant une asplénie fonctionnelle ou anatomique pourraient développer une réponse immunitaire aux vaccins méningococciques C conjugués ; cependant, le degré de protection qui serait acquis est inconnu.
Bien que des symptômes de type méningé tels que raideur/douleur de la nuque ou photophobie aient été rapportés, le vaccin ne provoque pas de méningite à méningocoque C. Par conséquent, la vigilance clinique quant à la possibilité d'une méningite coïncidente doit être maintenue.
L'immunisation obtenue avec ce vaccin conjugué à l'anatoxine tétanique ne remplace pas l'immunisation classique contre le tétanos.
Neisvac ne protège que contre le groupe C de Neisseria meningitidis et ne peut pas prévenir totalement les maladies méningococciques du groupe C. Il ne protège pas contre les autres sérogroupes de Neisseria meningitidis ni d'autres micro-organismes responsables de méningite ou de septicémie. En cas d'apparition de pétéchies et/ou de purpura à la suite de la vaccination (cf Effets indésirables), l'étiologie devra être scrupuleusement étudiée. Il faudra considérer à la fois les causes infectieuses et non infectieuses.
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Neisvac chez les adultes âgés de 65 ans et plus (cf Pharmacodynamie).
INTERACTIONS |
L'administration de Neisvac en même temps (mais dans des sites d'injection séparés) que des vaccins contenant les antigènes suivants n'a pas réduit la réponse immunologique à ces antigènes lors d'essais cliniques :
- diphtérique et tétanique (DT),
- coquelucheux à germes entiers,
- coquelucheux acellulaires (aC),
- vaccins Haemophilus influenzae type b (Hib) conjugués,
- vaccin poliomyélitique inactivé (IPV),
- vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
Des variations mineures des titres d'anticorps (moyenne géométrique des titres) ont été cependant observées entre les administrations concomitantes et séparées d'une étude à l'autre ; toutefois la signification clinique de ces observations n'a pas été établie.
L'administration concomitante de Neisvac (schéma à 2 doses adapté aux nourrissons) et Infanrix Hexa (DTaC-IPV-HBV-Hib) en primovaccination en 3 doses n'a pas montré d'interférence cliniquement pertinente dans la réponse à chaque antigène contenu dans le vaccin hexavalent.
Des données spécifiques sur l'administration concomitante de Neisvac et Hexavac (DTaC-IPV-HBV-Hib) en primovaccination en 3 doses a montré que les réponses vis-à-vis du vaccin hépatite B n'étaient pas satisfaisantes. Par conséquent, l'administration concomitante avec Hexavac n'est pas recommandée.
Dans diverses études menées avec différents vaccins, l'administration concomitante de vaccins conjugués méningococciques du sérogroupe C avec des combinaisons contenant des composants coquelucheux acellulaires (avec ou sans virus poliomyélitiques inactivés, antigène de surface de l'hépatite B ou antigènes Hib conjugués) a montré des moyennes géométriques des titres d'anticorps sériques bactéricides (ASB) plus faibles comparativement aux administrations séparées ou aux coadministrations avec des vaccins coquelucheux à germes entiers. Les proportions de sujets qui atteignent des titres d'ASB d'au moins 1/8 ou 1/128 ne sont pas touchées. Actuellement, les conséquences potentielles de ces observations sur la durée de protection ne sont pas connues.
Le taux de réponse immunitaire à Neisvac, administré un mois après le vaccin tétanique, était de 95,7 % comparé à 100 % lorsque les vaccins étaient administrés simultanément.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Le rapport risque/bénéfice doit également être évalué avant de prendre une décision d'immuniser ou non pendant l'allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets indésirables observés lors d'essais cliniques :
- Lors d'études cliniques contrôlées, Neisvac était souvent administré en même temps que les vaccins diphtérique et tétanique, coquelucheux à germes entiers, coquelucheux acellulaires, Hib, IPV, vaccin poliomyélitique oral ou contre l'hépatite B chez les nourrissons, ROR chez les nourrissons de 1 an, DT chez les jeunes enfants de 3, 5 à 6 ans et vaccin tétanique et diphtérique atténué (Td) chez les adolescents de 13 à 17 ans.
- Neisvac et les autres vaccins étaient administrés en même temps mais à des sites d'injection différents.
- Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées durant ces études sont indiquées ci-dessous :
- Très fréquent (>= 1/10) : réactions au niveau du point d'injection (rougeur, sensibilité/douleur et oedème), douleurs dans les membres chez les enfants plus âgés, céphalées, pleurs et irritabilité chez les nourrissons et enfants en bas âge, somnolence et troubles du sommeil chez les nourrissons et enfants en bas âge, vomissements/nausées/diarrhée chez les nourrissons, anorexie chez les nourrissons.
- Fréquent (>= 1/100, <= 1/10) : hyperthermie, anorexie chez les enfants, vomissements/nausées/diarrhée chez les enfants, myalgies chez les enfants plus âgés et les adultes, douleurs dans les membres chez les enfants.
- Très fréquent (>= 1/10) : réactions au niveau du point d'injection (rougeur, sensibilité/douleur et oedème), douleurs dans les membres chez les enfants plus âgés, céphalées, pleurs et irritabilité chez les nourrissons et enfants en bas âge, somnolence et troubles du sommeil chez les nourrissons et enfants en bas âge, vomissements/nausées/diarrhée chez les nourrissons, anorexie chez les nourrissons.
- Les effets indésirables suivants on été rapportés de manière spontanée :
- Troubles du sang et du système lymphatique :
- Lymphadénopathies, purpura thrombocytopénique idiopathique.
- Lymphadénopathies, purpura thrombocytopénique idiopathique.
- Troubles du système immunitaire :
- Anaphylaxie, réactions d'hypersensibilité y compris bronchospasme, oedème facial et angio-oedème.
- Anaphylaxie, réactions d'hypersensibilité y compris bronchospasme, oedème facial et angio-oedème.
- Troubles du système nerveux :
- Sensations vertigineuses, convulsions y compris des convulsions fébriles, syncope, hypoesthésie, et paresthésie, hypotonie chez les nourrissons.
- De très rares cas de crises convulsives ont été rapportés après administration du vaccin méningococcique C conjugué. Les patients ont généralement récupéré rapidement. Certaines des crises convulsives rapportées pouvaient être des syncopes. Le taux de crises convulsives rapportées se situait en dessous du taux de référence de l'épilepsie chez les enfants. Chez les nourrissons, les crises convulsives étaient généralement associées à de la fièvre et étaient vraisemblablement des convulsions fébriles.
- Sensations vertigineuses, convulsions y compris des convulsions fébriles, syncope, hypoesthésie, et paresthésie, hypotonie chez les nourrissons.
- Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
- Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) : cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
- Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) : cf Mises en garde et Précautions d'emploi.
- Troubles gastro-intestinaux :
- Vomissements et nausées.
- Vomissements et nausées.
- Troubles de la peau et du tissu sous-cutané :
- Rash, urticaire, et prurit.
- Rash, urticaire, et prurit.
- Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
- Arthralgie.
- Arthralgie.
- Troubles rénaux et urinaires :
- La rechute d'un syndrome néphrotique a été rapportée en association avec des vaccins méningococciques du groupe C conjugués.
- La rechute d'un syndrome néphrotique a été rapportée en association avec des vaccins méningococciques du groupe C conjugués.
- Très rarement, des cas de pétéchies et/ou de purpura ont été rapportés à la suite de l'immunisation (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- Un syndrome de Stevens-Johnson et un érythème polymorphe ont été rapportés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation en association avec les vaccins méningococciques C conjugués.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Groupe pharmacothérapeutique : vaccin anti-méningococcique (code ATC : J07AH).
Aucun essai d'efficacité n'a été réalisé.
Les équivalents sérologiques de protection n'ont pas été définitivement établis pour les vaccins méningococciques C conjugués ; ceux-ci sont en cours d'évaluation.
Le titrage des anticorps sériques bactéricides (ASB) mentionné dans le texte ci-après a utilisé comme source de complément du sérum de lapin et la souche C11.
Dans l'étude 99 MCIUK (voir tableau ci-dessous), presque tous les nourrissons ont reçu un vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux à germes entiers, combiné au vaccin Hib conjugué, en même temps que chacune des doses de Neisvac (1, 2 ou 3 doses ont été administrées selon le traitement randomisé du groupe).
- Parmi les nourrissons (n = 182) ayant reçu 1 seule dose de Neisvac à l'âge de 2 mois, 98,4 % ont développé des titres sériques bactéricides d'au moins 1:8 et 95,6 % des titres d'au moins 1:32 un mois après vaccination.
- Parmi les nourrissons (n = 188) ayant reçu 2 doses à l'âge de 2 et 4 mois, 100 % des sujets ont développé des titres sériques en anticorps bactéricides d'au moins 1:8 et 99,5 % avaient des titres d'au moins 1:32 un mois après la deuxième dose.
- Une dose d'épreuve réalisée avec du polyoside non conjugué de groupe C (administré avec un vaccin A/C au 1/5e de la dose recommandée), au cours de la deuxième année, a induit un titre sérique bactéricide d'au moins 1:32 chez 98 % des enfants qui avaient reçu soit une (n = 166), soit deux doses (n = 157) de Neisvac dans leur petite enfance.
Dans une étude clinique chez des adultes âgés de 18 à 64 ans, 1 seule dose de Neisvac a été administrée, d'une part, à 73 adultes n'ayant pas été préalablement vaccinés contre l'infection méningococcique de groupe C et, d'autre part, à 40 adultes qui avaient déjà reçu un vaccin polyosidique non conjugué de groupe C. Parmi ceux dont les titres ont été déterminés un mois après vaccination, 65/68 (97,1 %) non préalablement vaccinés et 34/35 (95,6 %) avec un antécédent de vaccination avaient des titres sériques en anticorps bactéricides d'au moins 1:8 alors que 65/58 et 33/35 avaient des titres d'au moins 1:128.
Cependant, les titres moyens en anticorps sérique bactéricide (ASB) étaient respectivement de 1758 et 662.
Par conséquent, les réponses au polyoside conjugué contenu dans Neisvac étaient plus faibles chez les adultes qui avaient déjà été vaccinés avec un polyoside non conjugué, bien que plus de 90 % de ceux-ci avaient un titre en ASB de 1:128.
Les réponses en anticorps obtenues par classe d'âge(1) (titres ASB contre la souche C11) sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Étude | Nombre de volontaires ayant atteint un titre/Nombre total de volontaires | |
titre >= 1:8* | titre >= 1:32* | |
Étude chez des nourrissons 99MCIUK : | ||
- 1 dose à l'âge de 2 mois | 179/182 (98,4 %) | 174/182 (95,6 %) |
- 2 doses à l'âge de 2 et 4 mois | 188/188 (100 %) | 187/188 (99,5 %) |
- 3 doses à l'âge de 2, 3 et 4 mois | 172/173 (99,4 %) | 170/172 (98,8 %) |
Étude chez des nourrissons 97C002 : | ||
Rappel avec Neisvac (4e dose)** | 24/24 (100 %) | |
Enfants en bas âge | 72/72 (100 %) | 70/72 (97,2 %) |
3, 5-6 ans | 72/73 (98,6 %) | 72/73 (98,6 %) |
13-17 ans | 28/28 (100 %) | 28/28 (100 %) |
Adultes : | ||
- Pas de vaccin Men C au préalable | 65/68 (95,6 %) | *** |
- Vaccin Men C non conjugué au préalable | 34/35 (97,1 %) | *** |
(1) Hormis les nourrissons, tous les groupes d'âges ont reçu une seule dose de Neisvac.
* Un prélèvement sanguin pour test sérologique a été réalisé environ 4 semaines après vaccination.
** Les 3 doses ont été données aux nourrissons à 2, 3 et 4 mois.
*** 95,6 % et 94,3 % des individus avaient, respectivement, des titres en ASB >= 1:128.
- Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccination au Royaume-Uni :
- Dans le programme de vaccination généralisée au Royaume Uni (utilisant trois vaccins méningococciques de groupe C conjugués en proportions variables) couvrant la période depuis le début de la vaccination fin 1999 jusqu'à mars 2004, les estimations de l'efficacité du vaccin démontraient la nécessité d'une dose de rappel à la suite de la primovaccination (à 2, 3 et 4 mois) effectuée chez le nourrisson de moins de 12 mois. Au cours de l'année suivant la fin de la primovaccination, l'efficacité du vaccin dans la cohorte de nourrissons a été estimée à 93 % (IC 95 % : 67,99). Cependant, plus d'un an après la fin de la primovaccination, une baisse de la protection a été clairement mise en évidence.
- Jusqu'en 2007, pour les cohortes âgées de 1 à 18 ans ayant reçu une seule dose du vaccin méningococcique du groupe C conjugué lors du programme initial de vaccination de rattrapage au Royaume-Uni, les estimations globales d'efficacité sur le terrain variaient de 83 % à 100 %. Les données ne montrent pas de baisse significative de l'efficacité sur le terrain pour ces cohortes lorsque l'on compare les périodes post-vaccinales inférieures à un an et supérieures ou égales à un an après la vaccination.
- Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccination aux Pays-Bas :
- En septembre 2002, les Pays-Bas ont mis en place une vaccination de routine méningococcique de groupe C chez les nourrissons âgés de 14 mois. De plus, entre juin et novembre 2002, une campagne de rattrapage a été menée chez les 1 à 18 ans. Cette campagne de rattrapage a couvert près de 3 millions de sujets (94 % de couverture vaccinale). La surveillance épidémiologique des infections à méningocoque C aux Pays-Bas, où Neisvac a été utilisé de façon exclusive dans les programmes de vaccination, a révélé que l'incidence des infections à méningocoque C a nettement diminué. Jusqu'en 2008, aucun cas d'infections à méningocoque C n'a été rapporté chez les sujets précédemment vaccinés avec Neisvac.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Les études de pharmacocinétique ne sont pas nécessaires pour les vaccins.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Il n'y a pas de données précliniques d'intérêt pour le prescripteur, autres que celles déjà incluses dans les autres paragraphes.
INCOMPATIBILITÉS |
Neisvac ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la même seringue.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 42 mois.
A conserver au réfrigérateur entre + 2 °C et + 8 °C. Ne pas congeler.
Conserver la seringue dans le carton extérieur.
Pendant la durée de conservation, le produit peut être conservé à température ambiante (jusqu'à + 25 °C) pendant une période unique, n'excédant pas 9 mois. Dans ce cas, la date de mise à température ne dépassant pas 25 °C et la nouvelle date d'expiration (9 mois après) doivent être notées sur l'emballage. La nouvelle date d'expiration pour la conservation à température ambiante ne doit pas dépasser la date d'expiration mentionnée sur l'emballage.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Pendant la conservation, un dépôt blanc et un surnageant transparent peuvent être observés.
- Le vaccin doit être bien agité avant administration de façon à obtenir une suspension homogène et doit être inspecté visuellement afin de mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou tout changement de l'aspect physique. Dans l'un ou l'autre de ces cas, jeter le vaccin.
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400936277397 (2003, RCP rév 31.01.2011). |
Prix : | 24.15 euros (1 seringue + 2 aiguilles). |
Remb à 65 % dans les seules indications :
|
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Collect. |
BAXTER - Division Bioscience
6, av Louis-Pasteur. 78310 Maurepas
Tél : 01 34 61 50 50. Fax : 01 34 61 50 25