CARTREX®
acéclofénac
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Acéclofénac (DCI) | 100 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Les comprimés sont à avaler entiers avec au moins un demi-verre d'eau ou un autre liquide. Cartrex peut être pris pendant les repas.
- Adultes : La dose maximale recommandée est de 200 mg par jour en deux prises, soit 1 comprimé de 100 mg matin et soir.
- Sujets âgés : En général, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie ; cependant, des précautions sont à prendre (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- Enfants : La sécurité et l'efficacité du produit n'ont pas été démontrées chez l'enfant et l'adolescent.
- Insuffisants hépatiques : En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, la posologie sera réduite. La posologie initiale recommandée est de 100 mg par jour.
- Insuffisants rénaux : En cas d'insuffisance rénale légère, il n'est pas nécessaire de diminuer la posologie ; cependant, des précautions sont à prendre.
Coût du traitement journalier : 0,37 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l'acéclofénac ou à l'un des excipients, ou hypersensibilité aux molécules d'activité proche telle que autres AINS et aspirine.
- Patient chez qui la prise d'aspirine ou d'autres AINS peut déclencher crise d'asthme, bronchospasme, rhinite aiguë ou urticaire.
- Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d'hémorragie ou d'ulcération objectivés).
- Hémorragie digestive ou de toute autre nature.
- Antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS.
- Insuffisance cardiaque sévère.
- Insuffisance hépatique ou rénale sévère.
- Au cours des trois derniers mois de la grossesse (cf Grossesse et Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
- L'utilisation concomitante de Cartrex avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.
- La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte, nécessaire au soulagement des symptômes (cf Posologie et Mode d'administration et « risque gastro-intestinal et cardiovasculaire » ci-dessous).
- Effets gastro-intestinaux :
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (cf Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible.
Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'aspirine ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (cf ci-dessous et Interactions).
Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine (cf Interactions).
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération chez un patient recevant Cartrex, le traitement doit être arrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (cf Effets indésirables).
- Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires :
Une surveillance adéquate et des précautions sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'oedème ayant été rapportés en association au traitement par AINS. L'acéclofénac devra être administré avec prudence, et sous surveillance médicale étroite chez les patients présentant des antécédents d'hémorragie cérébrovasculaire.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour l'acéclofénac.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités par l'acéclofénac qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risque pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).
L'acéclofénac doit être administré avec précaution chez les patients présentant une altération légère à modérée des fonctions hépatique, rénale ou cardiaque, et chez les patients prédisposés à la rétention hydrique. Chez ces patients, l'utilisation des AINS peut provoquer une altération de la fonction rénale et une rétention hydrique.
La prudence s'impose chez les patients sous diurétiques ou ayant un risque d'hypovolémie.
- Réactions cutanées :
Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatrices, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (cf Effets indésirables).
L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Cartrex devra être arrêté des l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
La varicelle peut exceptionnellement entraîner de graves complications infectieuses cutanées ou des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc déconseillé d'utiliser Cartrex en cas de varicelle.
- Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (cf Posologie et Mode d'administration). Les hémorragies gastro-intestinales ou les perforations surviennent de façon plus sévère et sans qu'il y ait nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables, et ce à n'importe quel moment du traitement. Les sujets âgés sont aussi plus prédisposés à une altération des fonctions rénale, hépatique ou cardiaque.
- Pour les patients traités de façon prolongée par les AINS, il est recommandé de contrôler les fonctions hépatique, rénale et hématologique. L'acéclofénac devra être administré avec prudence et sous surveillance médicale étroite chez les patients présentant des antécédents de lupus érythémateux disséminé, de porphyrie, de troubles de la coagulation ou de l'hématopoïèse.
- L'acéclofénac, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer, ou chez lesquelles des investigations sur la fonction de reproduction sont en cours, un arrêt du traitement par l'acéclofénac doit être envisagé.
INTERACTIONS |
Aucune étude d'interaction pharmacocinétique (sauf avec la warfarine) n'a été effectuée.
L'acéclofénac est métabolisé par l'intermédiaire du cytochrome P450 2C9, et des données in vitro indiquent que l'acéclofénac pourrait être un inhibiteur de cette enzyme. Il existe donc un risque d'interaction pharmacocinétique avec la phénytoïne, la cimétidine, le tolbutamide, la phénylbutazone, l'amiodarone, le miconazole et le sulfaphénazole.
Comme avec les autres AINS, il existe un risque d'interaction pharmacocinétique avec les médicaments ayant une élimination rénale active, tels que le méthotrexate et le lithium.
L'acéclofénac est presque complètement lié aux protéines plasmatiques (albumine). La possibilité d'interaction avec des médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques doit être prise en compte.
En raison de l'absence d'études d'interaction pharmacocinétique, les recommandations suivantes sont basées sur l'information avec les autres AINS : Déconseillées :
- Méthotrexate (fortes doses) : les AINS inhibent sa sécrétion tubulaire. Une légère interaction métabolique par réduction de la clairance du méthotrexate peut être observée. En conséquence, il faut toujours éviter la prescription d'AINS au cours d'un traitement par le méthotrexate à fortes doses.
- Lithium : plusieurs AINS inhibent la clairance rénale du lithium, augmentant ainsi sa concentration sérique. Si l'association ne peut être évitée, une surveillance accrue des taux de lithium doit être effectuée.
- Corticoïdes : augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- Anticoagulants : les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
- Méthotrexate (faibles doses) : une éventuelle interaction entre un AINS et le méthotrexate, même utilisé à des doses faibles, doit être envisagée, particulièrement chez les patients dont la fonction rénale est diminuée. Si l'association ne peut être évitée au cours d'une même période de 24 heures, la fonction rénale doit être surveillée, en raison de l'augmentation du taux de méthotrexate pouvant atteindre des valeurs toxiques.
- Ciclosporine et tacrolimus : l'association d'un AINS avec la ciclosporine ou le tacrolimus augmente le risque de néphrotoxicité, en raison de la diminution de la synthèse des prostacyclines rénales. En cas d'association, il est important de contrôler la fonction rénale.
- Autres AINS, dont aspirine (> 3 g par jour) : l'association peut augmenter la fréquence des effets indésirables ; la prudence est donc requise.
- Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, antagonistes de l'angiotensine II : les AINS peuvent réduire les effets des diurétiques et d'autres médicaments antihypertenseurs. Chez certains patients présentant une fonction rénale altérée (par exemple des patients déshydratés ou certains patients âgés), l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II à des traitements inhibant la cyclo-oxygénase peut entraîner une nouvelle détérioration de la fonction rénale, y compris une insuffisance rénale aiguë, généralement réversible. En conséquence, toute association de ce type doit être administrée avec prudence, en particulier chez le sujet âgé. Les patients doivent être suffisamment hydratés et une surveillance de la fonction rénale doit être envisagée lors de l'initiation du traitement concomitant puis à intervalles réguliers.
- L'administration concomitante avec les diurétiques potassiques peut être accompagnée d'une élévation de la concentration sérique du potassium. Cette dernière doit alors être surveillée.
- En administration conjointe avec le bendrofluazide, l'acéclofénac ne modifierait pas la pression artérielle ; cependant une interaction avec des médicaments antihypertenseurs ne peut être exclue.
Des cas isolés d'hypoglycémie et d'hyperglycémie ont été rapportés avec l'acéclofénac. Les doses des médicaments pouvant entraîner une hypoglycémie doivent donc être ajustées en cas d'association avec l'acéclofénac.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n'y a aucune donnée clinique disponible concernant des grossesses exposées à l'acéclofénac.
Mais, en général, les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent affecter la grossesse et/ou le développement embryofoetal. Des données d'études épidémiologiques montrent une augmentation du risque d'avortement spontané, de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque augmente de moins de 1 % à environ 1,5 %. Ce risque semble augmenter avec la dose et la durée de traitement. Chez les animaux, il a été montré que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines était liée à une perte pré et post-implantatoire et à une létalité embryofoetale.
Par ailleurs, l'augmentation de l'incidence de diverses malformations (par exemple cardiovasculaires) a été rapportée chez les animaux recevant des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant l'organogénie. Lors des 1er et 2e trimestres de la grossesse, les AINS ne doivent être administrés qu'en cas de nécessité clairement identifiée. Dans le cas où les AINS sont administrés chez la femme souhaitant être enceinte ou au cours des 1er et 2e trimestres de grossesse, les doses et durées de traitement doivent être les plus faibles possibles.
Au cours du 3e trimestre de grossesse, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines expose le foetus à :- une toxicité cardiopulmonaire (avec la fermeture prématurée du canal artériel et une hypertension pulmonaire) ;
- un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligoamnios.
- une prolongation possible de l'hémorragie, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant survenir même à faible dose ;
- une inhibition des contractions utérines résultant au retard et à la prolongation du travail.
Par conséquent, les AINS sont contre-indiqués pendant le 3e trimestre de grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d'emploi).
Allaitement :
Il n'y a pas de données concernant l'excrétion de l'acéclofénac dans le lait maternel. Par conséquent, la poursuite de l'allaitement ou du traitement par Cartrex doit être envisagé en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice attendu du traitement pour la mère.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
OEdèmes, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Très rarement, ont été rapportées des réactions bulleuses comprenant le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell.
Exceptionnellement, la survenue de graves complications infectieuses cutanées ou des tissus mous au cours de la varicelle a été rapportée en association à un traitement par AINS.
Les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et/ou notifiés lors de la commercialisation du produit sont présentés par système-organe et par ordre de fréquence (classification MedDRa) : fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare, cas isolés (< 1/10 000).
Système sanguin et lymphatique :
- Rare : anémie.
- Très rare, cas isolés : granulocytopénie, thrombocytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
- Rare : réactions anaphylactiques (incluant choc anaphylactique), hypersensibilité.
- Très rare, cas isolés : hyperkaliémie.
- Très rare, cas isolés : dépression, rêves anormaux, insomnie.
- Fréquent : étourdissements.
- Très rare, cas isolés : paresthésies, tremblements, somnolence, maux de tête, dysgueusie (altération du goût).
- Rare : troubles visuels.
- Très rare, cas isolés : vertiges, acouphènes.
- Rare : insuffisance cardiaque.
- Très rare, cas isolés : palpitations.
- Rare : hypertension, aggravation de l'hypertension.
- Très rare, cas isolés : bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, vascularite.
- Rare : dyspnée.
- Très rare, cas isolés : bronchospasme.
- Fréquent : dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, diarrhées.
- Peu fréquent : flatulences, gastrites, constipation, vomissements, ulcération buccale.
- Rare : melaena, ulcérations gastro-intestinales, diarrhée hémorragique, hémorragie gastro-intestinale.
- Très rare, cas isolés : stomatite, hématémèse, ulcère gastrique, pancréatite.
- Très rare, cas isolés : hépatite.
- Peu fréquent : prurit, rash, dermatite, urticaire.
- Rare : oedème de la face.
- Très rare, cas isolés : purpura, eczéma, réactions cutanéomuqueuses sévères.
- Très rare, cas isolés : syndrome néphrotique, insuffisance rénale.
- Très rare, cas isolés : oedème, fatigue, crampes dans les jambes.
- Fréquent : élévation des enzymes hépatiques.
- Peu fréquent : élévation de l'urémie et de la créatininémie.
- Très rare, cas isolés : élévation des phosphatases alcalines, prise de poids.
- Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques sont des troubles gastro-intestinaux (dyspepsie : 7,5 %, douleurs abdominales : 6,2 %, nausées ; 1,5 % et diarrhées : 1,5 %) et la survenue occasionnelle d'étourdissements.
- Des affections dermatologiques telles que prurit et rash ont été rapportées. Des taux anormaux d'enzymes hépatiques et de créatinine plasmatique ont également été rapportés.
- Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
SURDOSAGE |
Les symptômes pourraient être : nausées, vomissements, douleurs gastriques, vertiges, somnolence et céphalées.
Traitement : si nécessaire, lavage gastrique, doses répétées de charbon ; antiacides, si nécessaire, et autre traitement symptomatique.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoires, antirhumatismaux non stéroïdiens (code ATC : M01AB16).
L'acéclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien possédant des effets anti-inflammatoires et antalgiques. Son mécanisme d'action est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Après administration orale, l'acéclofénac est rapidement absorbé et sa biodisponibilité atteint presque 100 %. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1,25 à 3 heures après ingestion. La prise simultanée d'aliments retarde le Tmax alors que l'absorption n'est pas influencée.
- Distribution :
- L'acéclofénac est fortement lié aux protéines (> 99,7 %). Il pénètre dans le liquide synovial où sa concentration atteint environ 60 % de la concentration plasmatique. Le volume de distribution est d'environ 30 litres.
- Élimination :
- La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne est de 4 à 4,3 heures. La clairance est estimée à 5 litres par heure. Environ deux tiers de la dose administrée sont excrétés par voie urinaire, essentiellement sous forme d'hydroxymétabolites. Après prise orale unique, seulement 1 % est excrété sous forme inchangée.
- L'acéclofénac est probablement métabolisé par l'intermédiaire du CYP 2C9 en son principal métabolite 4'-OH-acéclofénac, dont l'activité clinique est probablement négligeable. Parmi tous les métabolites ont été décelés le diclofénac et le 4'-OH-diclofénac.
- Caractéristiques chez certains patients :
- Aucune modification de la pharmacocinétique de l'acéclofénac n'a été mise en évidence chez le sujet âgé.
- Un ralentissement de l'élimination du produit a été observé en cas d'altération de la fonction hépatique, après administration d'une dose unique d'acéclofénac.
- Une étude à doses répétées de 100 mg par jour montre que les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés entre les sujets sains et les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. De même, chez les malades ayant une insuffisance rénale légère à modérée, il n'y a pas de différence cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques après administration d'une dose unique d'acéclofénac.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Comme les autres AINS, l'acéclofénac est mal toléré chez l'animal d'expérience. De plus, les différences pharmacocinétiques entre les animaux et les hommes rendent difficiles l'évaluation du potentiel toxique de l'acéclofénac. Les études de toxicité effectuées avec les doses maximales tolérables chez le rat (espèce où l'acéclofénac est métabolisé en diclofénac) et chez le singe (espèce présentant une certaine exposition à l'acéclofénac) n'ont pas montré d'effets toxiques différents de ceux habituellement rencontrés avec les AINS.
Les études de carcinogénicité chez la souris (dont l'exposition systémique à l'acéclofénac est inconnue) et chez le rat (chez qui l'acéclofénac est métabolisé en diclofénac) n'ont pas montré d'effet carcinogénique et les tests de génotoxicité effectués avec l'acéclofénac se sont révélés négatifs.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934566578 (1997 rév 15.10.2009). |
Prix : | 5.60 euros (30 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
ALMIRALL SAS
1, bd Victor. 75015 Paris
Tél : 01 46 46 19 20. Fax : 01 46 46 19 42