FLECTOR® granulés
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p sachet | |
Diclofénac (DCI) sodique | 50 mg |
(sous forme de diclofénac épolamine : 65 mg/sach) |
INDICATIONS |
Elles sont limitées chez l'adulte (plus de 15 ans) au traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
- rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulohumérales, tendinites, bursites,
- arthrites microcristallines,
- arthroses,
- lombalgies,
- radiculalgies.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
150 mg de diclofénac sodique pendant 7 jours maximum, soit 1 sachet à 50 mg 3 fois par jour pendant 7 jours.
Mode d'administration :
Les sachets sont à dissoudre dans un verre d'eau, de préférence pendant les repas.
En cas de crise aiguë, il est conseillé de prendre les sachets avant les repas.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Antécédent d'allergie ou d'asthme déclenché par la prise de diclofénac ou de substances d'activité proche telles qu'autres AINS, aspirine.
- Hypersensibilité à l'un des excipients.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Phénylcétonurie (en raison de la présence d'aspartam).
- Enfant de moins de 15 ans.
- Femme enceinte (à partir du 6e mois de la grossesse) : cf Grossesse/Allaitement.
- Antécédent d'allergie ou d'asthme déclenché par la prise de diclofénac ou de substances d'activité proche telles qu'autres AINS, aspirine.
- Relatives :
-
- Anticoagulants oraux.
- Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses).
- Héparines (voie parentérale).
- Lithium.
- Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine).
- Ticlopidine.
- Anticoagulants oraux.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde :
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose (en raison de la présence de sorbitol).
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme.
Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant.
En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
Précautions d'emploi :Le diclofénac existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
La survenue de crise d'asthme chez certains patients peut être liée à une allergie à l'aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse, maladie de Crohn), une atteinte de la fonction hépatique, des antécédents de perturbations hématologiques ou des troubles de la coagulation.
En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés.
Comme avec la plupart des AINS, on peut observer une augmentation du taux d'une ou plusieurs enzymes hépatiques. Interrompre le traitement lors d'anomalies persistantes ou d'aggravation de la fonction hépatique, lors de signes cliniques d'hépatopathie ou d'autres manifestations (éosinophilie, éruption cutanée...).
Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
INTERACTIONS |
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés.
Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
L'administration simultanée du diclofénac avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade. Déconseillées :
- Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
- Lithium (décrit avec le diclofénac, le kétoprofène, l'indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale de lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
- Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités anti-agrégantes plaquettaires). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
Nécessitant des précautions d'emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales).
Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l'angiotensine II.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.
A prendre en compte :
- Bêtabloquants (par extrapolation à partir de l'indométacine) : réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Ciclosporine : risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d'efficacité du dispositif intra-utérin.
- Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de grossesse.
En dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Effets gastro-intestinaux :
- Peu fréquents : en début de traitement, nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, douleurs épigastriques, dyspepsie, anorexie, éructations.
- Rares : ulcère gastroduodénal, perforation ou hémorragie digestive. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
- Cas isolés : affections abdominales basses telles que colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse. Ont été signalés des pancréatites, des cas de constipation.
- Cas isolés : chute de cheveux, réactions de photosensibilisation.
- Très rares : survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) et érythrodermie.
- Dermatologiques : éruption cutanée, urticaire, eczéma.
- Respiratoires : bronchospasme, pneumopathie d'hypersensibilité.
- Autres : cas isolés de vascularite, y compris purpura allergique, d'hypotension.
- Générales : très rares réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, notamment chez les sujets présentant une allergie à l'aspirine.
- Peu fréquents : céphalées, étourdissements ou vertiges.
- Rarement : somnolence.
- Cas isolés : convulsions, méningite aseptique. Ont été rapportés des troubles de type insomnie, irritabilité, asthénie, tremblements.
Cas isolés de troubles sensoriels : paresthésies, troubles visuels (flou visuel, diplopie), bourdonnements d'oreilles.
- Rares oedèmes périphériques.
- Cas isolés : insuffisance rénale aiguë, anomalies urinaires (hématurie, protéinurie), néphrites interstitielles, syndrome néphrotique, nécrose papillaire, hyperkaliémie par hyporéninisme.
- Peu fréquents : augmentation des transaminases sériques.
- Rares hépatites avec ou sans ictère.
- Cas isolés : hépatites fulminantes.
- Très rarement : leucopénie, agranulocytose, thrombopénie avec ou sans purpura, aplasie médullaire, anémie hémolytique.
- Possibilité de troubles digestifs et de diarrhées.
SURDOSAGE |
- Céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilité accrue, ataxie, vertiges.
- Convulsions, surtout chez l'enfant en bas âge.
- Douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèse, diarrhée, ulcère gastroduodénal.
- Troubles de la fonction hépatique.
- Oligurie.
- Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
- Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
- Traitement symptomatique : accélération d'élimination, dialyse en cas d'intoxication grave s'accompagnant d'insuffisance rénale, diazépam ou phénobarbital en cas de convulsions.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoire non stéroïdien (Code ATC : M01AB05 ; M : muscle et squelette).
Le diclofénac épolamine est un nouveau sel de diclofénac.
Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides arylcarboxyliques. Il possède les propriétés suivantes :
- activité antalgique,
- activité anti-pyrétique,
- activité anti-inflammatoire,
- inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Dans une étude, l'effet clinique de Flector débute dès la 15e minute après la prise.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Absorption :
Administré sous forme d'épolamine, le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximales de diclofénac sont atteintes environ 40 minutes après l'administration et se situent autour de 2,3 mg/l pour un sachet à 50 mg.
Les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac ni d'épolamine dans le plasma.
Distribution :
Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99 %), et l'épolamine faiblement (< 6 %).
Le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures.
Dans le lait maternel, le diclofénac passe en faible quantité, mais il n'existe pas de données concernant l'épolamine.
Métabolisme :
Le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement, essentiellement au niveau du foie.
Les principales voies de métabolisation sont l'hydroxylation et la glycuroconjugaison. Les métabolites obtenus sont dénués d'activité pharmacologique.
L'épolamine est fortement métabolisée en N-oxyde épolamine.
Excrétion :
L'excrétion du diclofénac est à la fois urinaire et fécale. Moins de 1 % du principe actif est éliminé inchangé dans les urines. Environ 60 % de la quantité administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines, le reste est éliminé dans les fèces.
La demi-vie d'élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situe autour de 1 à 2 heures. La clairance plasmatique totale est d'environ 263 ml/minute.
L'épolamine est éliminée essentiellement sous forme de métabolites (93 % de la dose) dans les urines.
La demi-vie d'élimination du N-oxyde épolamine est de 6 à 8 h.
Variations physiopathologiques :
La cinétique du diclofénac est linéaire dans l'intervalle de doses de 25 à 150 mg. Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par l'âge.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les études de toxicité par administration réitérée de Flector ont été réalisés chez le rat et le chien. Elles mettent en évidence une atteinte digestive et hématologique attendue avec un AINS.
Aucun effet mutagène n'a été mis en évidence sur une batterie classique de tests in vitro et in vivo.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A une température ne dépassant pas 25 °C et à l'abri de l'humidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935264299 (1999). |
Prix : | 4.14 euros (21 sachets-dose). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoires GENÉVRIER SA
BP 47. 06901 Sophia-Antipolis cdx
280, rue de Goa. Parc de Sophia-Antipolis
06600 Antibes
Tél : 04 92 91 15 60. Fax : 04 92 91 15 30 E-mail : mail@laboratoires-genevrier.com