ANTARÈNE CODÉINE®
ibuprofène, codéine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé à 400 mg/60 mg (de forme lenticulaire et d'aspect brillant ; orangé) : Boîte de 10, sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION |
p cp | |||
Ibuprofène (DCI) | 200 mg | 400 mg | |
Codéine phosphate hémihydraté | 30 mg | 60 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Réservé à l'adulte.
- Comprimé à 200 mg/30 mg : 1 ou 2 comprimés lors de la première prise selon l'intensité des douleurs puis 1 comprimé toutes les 4 à 6 heures sans dépasser 6 comprimés par jour.
- Comprimé à 400 mg/60 mg : 1 comprimé lors de la première prise puis 1 comprimé toutes les 6 à 8 heures sans dépasser 3 comprimés par jour.
- Fréquence d'administration :
- Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur : elles doivent être régulièrement espacées de préférence de 6 heures et d'au moins 4 heures pour les comprimés dosés à 200 mg/30 mg et d'au moins 6 heures pour les comprimés dosés à 400 mg/60 mg.
Mode d'administration :
Voie orale.
Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours d'un repas.
CONTRE-INDICATIONS |
- Enfant de moins de 15 ans.
- Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) ; cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
- Hypersensibilité à l'un des composants.
- Antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles qu'autres AINS et aspirine.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
- Lupus érythémateux disséminé.
- Insuffisance respiratoire quel qu'en soit le degré en raison de l'effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires.
- Au cours de l'allaitement en dehors d'une prise ponctuelle.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
- Liées à l'ibuprofène :
- Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
- Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le patient soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions). En cas d'hémorragie intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
- Des réactions cutanées sévères et des allergies mettant en jeu le pronostic vital peuvent se produire avec tous les AINS. Il y a lieu d'interrompre le traitement par ibuprofène en présence d'effets indésirables cutanéomuqueux.
- Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d'infertilité secondaire anovulatoire par non-rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- Sujet âgé : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre.
- Le médicament sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les sujets ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive...).
- En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les sujets insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés. En cas d'insuffisance cardiaque sévère, une aggravation de l'état du malade peut survenir.
- En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué. Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.
- Liées à la codéine :
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- L'usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.
- L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée.
- En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.
- Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
- L'usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.
- En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.
- Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée et l'augmenter secondairement en fonction de la tolérance et des besoins.
- Ce médicament contient un agent colorant azoïque E 110 et peut provoquer des réactions allergiques.
INTERACTIONS |
- Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les AINS, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs coassociés. Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
- Risque lié à l'effet antiagrégant plaquettaire :
Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leur propriété antiagrégante plaquettaire : l'aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l'eptifibatide et l'abciximab, l'iloprost. L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l'héparine ou analogues (hirudine), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit faire l'objet d'une surveillance régulière clinique et biologique.
- L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Déconseillées :
- Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux, héparines de bas poids moléculaire et apparentés, héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale de lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
- Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 20 mg par semaine) : augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Premetexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 et 80 ml/min) : risque de majoration de la toxicité du premetexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).
Nécessitant des précautions d'emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate (utilisé à faibles doses, inférieures à 20 mg par semaine) : augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale ainsi que chez le sujet âgé.
- Ciclosporine, tacrolimus : risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Premetexed, chez les patients ayant une fonction rénale normale : risque de majoration de la toxicité du premetexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS). Surveillance biologique de la fonction rénale.
A prendre en compte :
- Autres antiagrégants plaquettaires (abciximab, eptifibatide, clopidogrel, iloprost, ticlopidine et tirofiban), héparines de bas poids moléculaire et apparentés, héparines non fractionnées (doses prophylactiques) : augmentation du risque hémorragique.
- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : majoration du risque hémorragique.
- Autres hyperkaliémiants (sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, autres AINS, héparines de bas poids moléculaire ou non fractionnées, ciclosporine, tacrolimus et triméthoprime) : risque d'hyperkaliémie.
- Bêtabloquants (sauf esmolol), par extrapolation à partir de l'indométacine : réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) : augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
Liées à la codéine :
Déconseillées :
- Agonistes antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
- Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la codéine. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Naltrexone : risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
A prendre en compte :
- Autres analgésiques morphiniques agonistes : alfentanil, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol), antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphine vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines et apparentés, barbituriques, méthadone : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
- Autres médicaments sédatifs, dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
- Liée à l'ibuprofène :
-
- Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur 2 espèces.
- Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
-
- Aspect foetotoxique et néonatal (2e et 3e trimestres) :
- Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- L'administration pendant le 2e et le 3e trimestre expose à :
- Une atteinte fonctionnelle rénale :
- in utero, pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée ;
- à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
- in utero, pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée ;
- Un risque d'atteinte cardiopulmonaire : constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire une mort foetale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
- Un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant.
- Une atteinte fonctionnelle rénale :
- En conséquence :
- Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation d'Antarène Codéine ne doit être envisagée que si nécessaire.
- Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
- Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise, même ponctuelle, est contre-indiquée (cf Contre-indications). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
- Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation d'Antarène Codéine ne doit être envisagée que si nécessaire.
- Liée à la codéine :
- Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
- En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
- L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel que soit le terme, mais son utilisation chronique doit être évitée.
- En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Allaitement :
L'ibuprofène et la codéine passent dans le lait maternel. Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En conséquence ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Les risques de somnolence peuvent rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Liés à l'ibuprofène :
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- Effets gastro-intestinaux :
- Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit, hémorragies occultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.
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- Réactions d'hypersensibilité :
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- Dermatologique : éruptions, rash, prurit, oedème, aggravation d'urticaire chronique.
- Respiratoire : la survenue d'une crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à un AINS (cf Contre-indications).
- Générale : oedème de Quincke.
- Dermatologique : éruptions, rash, prurit, oedème, aggravation d'urticaire chronique.
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- Effets sur le système nerveux central :
- L'ibuprofène peut, exceptionnellement, être responsable de vertiges et de céphalées.
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- Effets cutanés :
- Très exceptionnellement, éruptions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).
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- Autres :
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- Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.
- Oligurie, insuffisance rénale.
- La découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.
- Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.
-
- Quelques modifications biologiques ont pu être observées :
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- Hépatiques : augmentation transitoire des transaminases.
- Hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique.
- Hépatiques : augmentation transitoire des transaminases.
- Liés à la codéine :
- Aux doses thérapeutiques :
- Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
- Possibilité de :
- Sédation, euphorie, dysphorie.
- Myosis, rétention urinaire.
- Réactions d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash).
- Constipation, nausées, vomissements.
- Somnolence, états vertigineux.
- Bronchospasme, dépression respiratoire (cf Contre-indications).
- Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.
- Sédation, euphorie, dysphorie.
- Aux doses supra-thérapeutiques :
- Risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
SURDOSAGE |
- Lié à l'ibuprofène :
-
- Symptômes :
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- Effets non graves : nausées, vomissements, somnolence, léthargie.
- Effets graves : convulsions, atteintes digestives, atteintes rénales.
- Effets non graves : nausées, vomissements, somnolence, léthargie.
-
- Conduite d'urgence :
-
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
- Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique et administration de charbon activé.
- Traitement symptomatique.
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
- Lié à la codéine :
-
- Symptômes :
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- Chez l'adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie ; plus rarement oedème pulmonaire.
- Chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : myosis, bradypnée, pause respiratoire, convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d'urine.
- Chez l'adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie ; plus rarement oedème pulmonaire.
-
- Conduite d'urgence :
-
- Assistance respiratoire.
- Administration de naloxone.
- Assistance respiratoire.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques opioïdes (code ATC : N02AA59).
Association de deux principes actifs :- Ibuprofène : anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).
- Codéine phosphate : analgésique opioïde.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl-carboxylique.
Il possède les propriétés suivantes :- Antalgique.
- Antipyrétique.
- Anti-inflammatoire.
- Inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
La codéine est un agoniste morphinique pur.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Liée à l'ibuprofène :
- La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
-
- Absorption :
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- La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale. Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax = 30,3 µg/ml ± 4,7 après 400 mg.
- L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
- La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale. Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax = 30,3 µg/ml ± 4,7 après 400 mg.
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- Distribution :
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- L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
- Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la 2e et la 8e heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
- Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
- L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
-
- Métabolisme :
- L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
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- Excrétion :
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- L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
- La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
- L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
- Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
- Liée à la codéine :
- Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sa biodisponibilité relative par rapport à la voie intramusculaire est de 40 à 70 %. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic en 1 heure puis diminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures. La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine et la norcodéine.
- L'élimination de la codéine et de ses métabolites se produit quasi intégralement par voie rénale (85 à 90 %), essentiellement sous forme de conjugués glucuroniques ; l'élimination est considérée comme complète au bout de 48 heures. Les pourcentages de la dose administrée (produit libre + conjugué) retrouvés dans les urines sont les suivants : environ 10 % sous forme de morphine, 10 % de norcodéine, 50 à 70 % de codéine. Près de 25 à 30 % de la codéine administrée se lient aux protéines plasmatiques.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
Pas de précautions particulières de conservation.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400939755588 (2009, RCP rév 22.12.2009) 200 mg/30 mg. |
3400939755878 (2009, RCP rév 22.12.2009) 400 mg/60 mg. |
Non remboursable et non agréé Collect à la date du 03.03.11. |
ÉLERTÉ
181-183, rue André-Karman
93303 Aubervilliers cdx. Tél : 01 48 34 75 03