NORDITROPINE® NORDIFLEX®
somatropine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p stylo | ||
Somatropine* (DCI) | 15 mg (45 UI) |
1 ml de solution contient 10 mg de somatropine.
1 mg de somatropine correspond à 3 UI (unités internationales) de somatropine.
* Obtenue par la technique de l'ADN recombinant sur Escherichia coli.
INDICATIONS |
- Enfants :
-
- Retard de croissance lié à un déficit somatotrope.
- Retard de croissance chez les filles atteintes d'une dysgénésie gonadique (syndrome de Turner).
- Retard de croissance chez les enfants prépubères, dû à une insuffisance rénale chronique.
- Retard de croissance (taille actuelle < - 2,5 DS et taille parentale ajustée < - 1 DS) chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel avec un poids et/ou une taille de naissance < - 2 DS, n'ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 DS au cours de la dernière année) à l'âge de 4 ans ou plus.
- Retard de croissance lié à un déficit somatotrope.
- Adultes :
- Déficit important en hormone de croissance en rapport avec un syndrome hypothalamohypophysaire connu (avec au moins un autre déficit hormonal, à l'exception du déficit en prolactine), mis en évidence lors d'une épreuve dynamique après instauration d'une substitution hormonale adéquate de tout déficit hormonal.
- Le déficit en hormone de croissance détecté dès l'enfance doit être reconfirmé par deux épreuves dynamiques.
- Chez l'adulte, l'hypoglycémie insulinique est l'épreuve dynamique de choix. Lorsque l'hypoglycémie insulinique est contre-indiquée, des tests dynamiques alternatifs doivent être utilisés. La combinaison arginine-GHRH est recommandée. Le test à l'arginine ou au glucagon peut aussi être envisagé ; cependant, la valeur diagnostique de ces tests est moins bien établie que celle du test de l'hypoglycémie insulinique.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
La posologie doit être adaptée à chaque patient et doit être ajustée en fonction des résultats cliniques et biologiques du traitement.
Généralement, les posologies recommandées sont :
- Enfants :
-
- Retard de croissance lié à un déficit somatotrope :
25 à 35 µg/kg/jour, ou 0,7 à 1 mg/m2/jour, soit 0,07 à 0,1 UI/kg/jour (2 à 3 UI/m2/jour).
- Syndrome de Turner :
45 à 67 µg/kg/jour, ou 1,3 à 2,0 mg/m2/jour, soit 0,13 à 0,2 UI/kg/jour (3,9 à 6 UI/m2/jour).
- Insuffisance rénale chronique :
50 µg/kg/jour, ou 1,4 mg/m2/jour, soit 0,14 UI/kg/jour (4,3 UI/m2/jour).
- Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel :
35 µg/kg/jour ou 1 mg/m2/jour, soit 0,1 UI/kg/jour (3 UI/m2/jour).
Une dose de 0,035 mg/kg/jour est habituellement recommandée jusqu'à ce que la taille finale soit atteinte (cf Pharmacodynamie). Le traitement doit être arrêté après la première année de traitement si la vitesse de croissance est inférieure à + 1 DS.
Le traitement doit être arrêté si la vitesse de croissance est < 2 cm par an et, si une confirmation est nécessaire, avant que les épiphyses ne soient soudées, soit l'âge osseux > 14 ans (pour les filles) et > 16 ans (pour les garçons).
- Retard de croissance lié à un déficit somatotrope :
- Adultes :
-
- Déficit en hormone de croissance chez l'adulte :
La posologie doit être adaptée en fonction des besoins de chaque patient. Il est recommandé de débuter le traitement à une dose faible : 0,1 à 0,3 mg/jour (soit 0,3 à 0,9 UI/jour). Il est recommandé d'augmenter la posologie progressivement par intervalles mensuels en fonction des résultats cliniques et des effets secondaires. La détermination du taux d'IGF-1 peut guider l'adaptation de la posologie.
Les doses nécessaires diminuent avec l'âge. La posologie d'entretien varie considérablement d'un patient à l'autre, mais elle dépasse rarement 1 mg/jour (soit 3 UI/jour).
- Déficit en hormone de croissance chez l'adulte :
Il est nécessaire de varier le site d'injection pour prévenir l'apparition de lipoatrophies.
CONTRE-INDICATIONS |
- Processus tumoral connu et évolutif.
- En cas d'antécédent de tumeur cérébrale, tout traitement antitumoral devra être terminé et les lésions intracrâniennes stabilisées avant de commencer un traitement.
- Grossesse et allaitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Les patients présentant un état critique aigu, souffrant de complications secondaires à une intervention chirurgicale à coeur ouvert, une intervention chirurgicale abdominale, un polytraumatisme accidentel, une insuffisance respiratoire aiguë ou à une situation similaire ne doivent pas être traités par Norditropine.
- Hypersensibilité à la somatropine ou à l'un des excipients.
- Chez les enfants atteints d'insuffisance rénale chronique, le traitement par Norditropine NordiFlex doit être suspendu en cas de transplantation rénale.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
La stimulation de la croissance chez les enfants peut uniquement se faire avant que les épiphyses ne soient soudées.
La posologie chez les enfants atteints d'insuffisance rénale chronique est individuelle et doit être adaptée en fonction de la réponse individuelle au traitement. Le retard de croissance lié à l'insuffisance rénale doit être clairement établi avant traitement par Norditropine NordiFlex par le suivi de la croissance sous un traitement conservateur optimal de l'insuffisance rénale pendant un an. Le traitement de l'insuffisance rénale devra être maintenu et, si besoin, associé à la dialyse pendant la durée du traitement par Norditropine NordiFlex.
Les patients ayant une insuffisance rénale chronique développent habituellement une dégradation progressive de la fonction rénale liée à l'évolution naturelle de la maladie. Par prudence, lors du traitement par Norditropine NordiFlex, la fonction rénale doit être surveillée pour dépister une dégradation excessive ou une augmentation de la filtration glomérulaire (qui pourrait impliquer une hyperfiltration).
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes ou traitements pouvant expliquer un retard de croissance doivent être exclus avant de commencer le traitement.
Du fait de l'influence de la somatropine sur le métabolisme glucidique, les patients doivent être surveillés à la recherche d'une intolérance au glucose.
Chez les enfants atteints d'un syndrome de Turner et chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer l'insulinémie et la glycémie à jeun avant de commencer le traitement, puis annuellement. Chez les patients ayant un risque accru de diabète (par exemple : antécédents familiaux de diabète, obésité, insulino-résistance sévère, acanthosis nigricans), un test d'hyperglycémie provoqué par voie orale doit être réalisé. Si un diabète clinique apparaît, l'hormone de croissance ne devra pas être administrée.
Chez les enfants atteints d'un syndrome de Turner et chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer les taux d'IGF-1 avant d'instaurer le traitement et par la suite de le faire 2 fois par an. Si, sur des mesures répétées, les taux d'IGF-1 sont supérieurs à + 2 DS par rapport aux normes pour l'âge et le stade pubertaire, la posologie devra être diminuée afin d'obtenir un taux d'IGF-1 dans les limites de la normale.
L'expérience en ce qui concerne l'initiation du traitement juste avant la puberté chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel est limitée. Par conséquent, il n'est pas recommandé d'initier le traitement juste avant la puberté.
L'expérience chez les patients atteints du syndrome de Silver-Russel est limitée.
Une partie de gain de taille chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel traités par l'hormone de croissance pourrait disparaître si le traitement est arrêté avant que la taille finale ne soit atteinte.
Les taux sériques de thyroxine peuvent chuter lors du traitement par Norditropine NordiFlex à cause d'une augmentation de la désiodation périphérique de T4 en T3.
Chez les patients atteints de maladie hypophysaire évolutive, une hypothyroïdie peut se développer.
Les patients atteints du syndrome de Turner présentent un risque accru de développement d'hypothyroïdie primaire lié à des anticorps antithyroïdiens. Sachant que l'hypothyroïdie interfère avec la réponse au traitement par Norditropine NordiFlex, les patients doivent faire contrôler régulièrement leur fonction thyroïdienne et doivent recevoir des hormones thyroïdiennes en traitement de substitution si nécessaire.
Il est recommandé de surveiller la croissance des mains et des pieds chez les patientes atteintes d'un syndrome de Turner et traitées par hormone de croissance et de diminuer la dose si une augmentation de ceux-ci est observée.
Les filles atteintes d'un syndrome de Turner présentent généralement un risque accru de développer des otites moyennes, c'est pourquoi un examen otologique est recommandé au moins une fois par an.
Chez les patients sous insuline, un ajustement de la posologie de l'insuline peut s'avérer nécessaire après le début du traitement par Norditropine NordiFlex.
En cas de déficit somatotrope secondaire à une lésion intracrânienne, les patients devront être examinés fréquemment afin de détecter une éventuelle progression ou récidive d'un processus malin sous-jacent.
Certains cas de leucémies ont été rapportés chez un petit nombre de patients atteints d'un déficit en hormone de croissance, dont certains avaient été traités par la somatropine. Sur la base des données sur 10 ans, il n'y a pas d'augmentation du risque de développement de leucémie lors du traitement par la somatropine.
Chez les patients en rémission complète de tumeurs ou de maladies malignes, le traitement par l'hormone de croissance n'a pas été associé à une augmentation du taux de rechute. Néanmoins, les patients qui sont arrivés à une rémission complète d'une maladie maligne doivent être suivis sérieusement en vue d'une éventuelle rechute après le début du traitement par Norditropine NordiFlex.
Une scoliose peut se développer chez les enfants au cours d'une croissance rapide. Les signes de scoliose doivent être surveillés au cours du traitement. Néanmoins, il n'a pas été démontré que le traitement par hormone de croissance augmentait l'incidence ou la sévérité de scolioses.
En cas de céphalées sévères ou répétées, de troubles visuels, de nausées et/ou vomissements, il est recommandé d'effectuer un fond d'oeil à la recherche d'un oedème papillaire. En cas d'oedème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne et le traitement par l'hormone de croissance sera interrompu si nécessaire.
A l'heure actuelle, il n'y a pas suffisamment de données pour orienter la décision clinique chez les patients ayant une hypertension intracrânienne résolue. Si le traitement par l'hormone de croissance est réinstauré, une surveillance attentive à la recherche de signes d'hypertension intracrânienne est nécessaire.
Le déficit en hormone de croissance chez l'adulte est une maladie chronique qui doit être traitée comme telle ; cependant, les données chez les patients ayant un déficit en hormone de croissance âgés de plus de 60 ans, traités depuis plus de cinq ans, sont encore limitées.
Deux études cliniques contrôlées versus placebo menées chez des patients hospitalisés en unités de soins intensifs ont démontré une augmentation de la mortalité chez les patients présentant un état critique aigu dû à des complications secondaires à une intervention chirurgicale à coeur ouvert ou à une intervention chirurgicale abdominale, à un polytraumatisme accidentel ou à une insuffisance respiratoire aiguë, et qui ont été traités par de fortes doses de somatropine (5,3 - 8 mg/jour). La sécurité relative à la poursuite du traitement par l'hormone de croissance chez les patients recevant des doses substitutives dans les indications validées et qui développent un état critique aigu n'a pas été établie. Par conséquent, le bénéfice potentiel de la poursuite du traitement chez les patients en état critique aigu doit être évalué au regard de ce risque potentiel.
Une étude clinique, en ouvert, randomisée, menée chez des patients atteints d'un syndrome de Turner (dose de 45 à 90 µg/kg/jour) a montré une tendance de risque dose-dépendant d'otites externes et d'otites moyennes, dose-dépendante. L'augmentation des infections de l'oreille n'a pas conduit à une augmentation des opérations de l'oreille/insertions de tube de drainage tympanique par rapport au groupe ayant la plus faible posologie dans l'étude.
INTERACTIONS |
L'administration concomitante de glucocorticoïdes peut ralentir la croissance et inhiber l'effet de Norditropine NordiFlex sur la croissance. L'effet de l'hormone de croissance sur la taille définitive peut aussi être influencé par un traitement simultané avec d'autres hormones, comme les gonadotrophines, les stéroïdes anabolisants, les estrogènes et les hormones thyroïdiennes.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Des arthralgies modérées, des douleurs musculaires et des paresthésies peuvent également survenir, mais, en général, ces symptômes sont autolimitants.
Les effets secondaires chez les enfants sont peu fréquents ou rares.
Selon les expériences sur les études cliniques :
Les catégories de fréquence sont définies selon les conventions suivantes : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) ; rare (> 1/10 000, < 1/1000).
Classes de système d'organe
Fréquence | Effets indésirables |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Peu fréquent | Chez l'adulte, diabète de type 2 (voir expérience après mise sur le marché) |
Affections du système nerveux | |
Fréquent | Chez l'adulte, céphalée et paresthésie |
Peu fréquent | Chez l'adulte, syndrome du canal carpien Chez l'enfant, céphalée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Chez l'adulte, prurit |
Rare | Chez l'enfant, rash d'origine inconnue |
Affections musculosquelettiques et systémiques | |
Fréquent | Chez l'adulte, arthralgie, rigidité articulaire et myalgie |
Peu fréquent | Chez l'adulte, rigidité musculaire |
Rare | Chez l'enfant, arthralgie et myalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Très fréquent | Chez l'adulte, oedème périphérique (voir précédemment) |
Peu fréquent | Chez l'adulte et l'enfant, douleur au site d'injection Chez l'enfant, réaction d'origine inconnue au site d'injection |
Rare | Chez l'enfant, oedème périphérique |
Chez des patients atteints d'un syndrome de Turner et traités par de fortes doses de Norditropine, une étude clinique, en ouvert, randomisée, a rapporté une tendance à l'augmentation de l'incidence des otites moyennes. Cependant, l'augmentation des infections de l'oreille n'a pas conduit à une augmentation des opérations de l'oreille/insertions de tube de drainage tympanique par rapport au groupe ayant la plus faible posologie.
- Expérience après mise sur le marché :
- De très rares cas de réactions d'hypersensibilité ont été rapportés (cf Contre-indications).
- La formation d'anticorps agissant directement contre la somatropine a été rarement observée au cours d'un traitement par Norditropine. Le taux de ces anticorps et leur capacité de liaison sont très faibles et n'ont pas de retentissement sur la croissance après l'administration de Norditropine.
- De très rares cas de baisse du taux sérique de thyroxine ont été rapportés au cours du traitement par Norditropine (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Une augmentation du taux dans le sang de phosphatase alcaline peut être observée au cours du traitement par Norditropine.
- Des cas d'épiphysiolyse de la tête fémorale et de maladie de Legg-Calvé-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités par hormone de croissance. L'épiphysiolyse de la tête fémorale surviendrait plus fréquemment chez les patients présentant des troubles endocriniens et la maladie de Legg-Calvé-Perthes surviendrait plus fréquemment chez les patients de petite taille. Il n'est pas établi que leur fréquence soit plus élevée chez les enfants traités par hormone de croissance. Ces maladies peuvent se manifester par une boiterie ou une douleur de la hanche ou du genou. Les médecins et les parents doivent être avertis de cette éventualité.
- De très rares cas d'hypertensions intracrâniennes bénignes ont été rapportés.
- De très rares cas de diabète de type 2 ont été rapportés, mais la plupart des données disponibles dans la littérature ne démontrent pas une augmentation de l'incidence du diabète associée au traitement par la somatropine.
SURDOSAGE |
Un surdosage aigu peut entraîner initialement une hypoglycémie, suivie d'une hyperglycémie.
L'hypoglycémie a été mise en évidence par un examen sanguin, mais sans signes cliniques.
Un surdosage à long terme pourrait entraîner des signes et des symptômes correspondant aux effets connus d'un excès en hormone de croissance humaine.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Somatropine et agonistes de la somatropine (code ATC : H01AC01).
Norditropine NordiFlex contient de la somatropine, l'hormone de croissance humaine produite par la technique de l'ADN recombinant. Il s'agit d'un peptide anabolisant de 191 acides aminés stabilisés par 2 ponts disulfures et sa masse moléculaire est de 22 000 daltons environ.
Les effets principaux de la somatropine sont la stimulation de la croissance osseuse et somatique ainsi qu'un effet métabolique important.
Le traitement d'un déficit en hormone de croissance entraîne une normalisation de la composition corporelle avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse.
Les actions de la somatropine s'exercent en majorité par le biais de l'IGF-1 (Insulin-like Growth Factor I) qui est produit dans tous les tissus de l'organisme, essentiellement dans le foie. L'IGF-1 se fixe à plus de 90 % aux protéines liantes (IGFBP's), la principale d'entre elles étant l'IGFBP-3.
Cette hormone a un effet lipolytique et évite une déperdition protéique, en particulier lors d'un stress.
La somatropine favorise également le renouvellement osseux objectivé par une augmentation des taux plasmatiques des marqueurs osseux. Chez l'adulte, la masse osseuse diminue légèrement pendant les premiers mois de traitement à cause d'une résorption osseuse plus importante ; cependant, la masse osseuse augmente au cours d'un traitement au long cours.
Lors d'études cliniques sur des enfants nés petits pour l'âge gestationnel, des doses de 0,033 et 0,067 mg/kg/jour ont été utilisées jusqu'à la taille finale. Pour 56 patients traités en continu et qui ont atteint (ou presque) leur taille finale, la variation moyenne de taille depuis le début du traitement est de + 1,90 DS (0,033 mg/kg/jour) et + 2,19 DS (0,067 mg/kg/jour). Les données de la littérature suggèrent une croissance tardive de 0,5 DS chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel non traités et sans rattrapage spontané précoce de croissance. Les données de sécurité à long terme sont encore limitées.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après perfusion intraveineuse de Norditropine (33 ng/kg/min pendant 3 heures) chez 9 patients présentant un déficit en hormone de croissance, les résultats ont été les suivants : ½ vie sérique : 21,1 min ± 1,7 ; clairance métabolique : 2,33 ml/kg/min ± 0,58 ; volume de distribution : 67,6 ml/kg ± 14,6.
L'injection sous-cutanée de Norditropine SimpleXx (Norditropine SimpleXx est la cartouche contenant la solution pour injection de Norditropine NordiFlex) 2,5 mg/m2 à 31 sujets sains (la somatropine endogène étant inhibée par perfusion de somatostatine) a donné les résultats suivants : concentration maximale d'hormone de croissance (42 à 46 ng/ml) après environ 4 heures. Puis le taux d'hormone de croissance a diminué avec une demi-vie d'environ 2,6 heures.
De plus, il a été démontré après injection sous-cutanée chez des sujets sains que les différentes concentrations de Norditropine SimpleXx étaient bioéquivalentes entre elles et avec la Norditropine habituelle.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les effets pharmacologiques généraux sur le système nerveux central, les systèmes cardiovasculaire et respiratoire après l'administration de Norditropine SimpleXx avec et sans dégradation forcée ont été étudiés chez la souris et le rat ; la fonction rénale a aussi été évaluée. L'effet du produit dégradé n'est pas différent de celui de Norditropine SimpleXx et Norditropine. Les trois préparations ont montré la diminution dose-dépendante attendue du volume urinaire et de la rétention de sodium et des chlorures.
Chez le rat, il a été démontré une pharmacocinétique similaire entre Norditropine SimpleXx et Norditropine. Il a été également montré que Norditropine SimpleXx dégradé est bioéquivalent à Norditropine SimpleXx .
Aucune toxicité ni altération des tissus musculaires n'a été révélée lors des études de toxicité à doses uniques ou répétées, et des études de tolérance locale avec Norditropine SimpleXx et le produit de dégradation.
La toxicité du poloxamère 188 a été testée chez la souris, le rat, le lapin et le chien, et aucune toxicité particulière n'a été détectée.
Le poloxamère 188 a été rapidement absorbé au site d'injection, sans rétention significative au niveau du site d'injection. Le poloxamère 188 a été excrété principalement par voie urinaire.
Norditropine SimpleXx correspond à la cartouche de solution pour injection de Norditropine NordiFlex.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
- Avant utilisation :
- A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière. Ne pas congeler.
- Après ouverture et en cours d'utilisation :
- Le produit peut être conservé au maximum 28 jours au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
- Il est nécessaire de toujours replacer le capuchon sur le stylo de Norditropine NordiFlex après chaque injection. Toujours utiliser une aiguille neuve pour chaque injection.
- L'aiguille ne doit pas rester vissée sur le stylo prérempli lorsqu'il n'est pas utilisé.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Norditropine NordiFlex est un stylo prérempli conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine. Le système délivre un maximum de 4,5 mg de somatropine par dose, par paliers de 0,075 mg de somatropine.
Pour garantir un dosage correct et éviter toute injection d'air, vérifier l'écoulement (la purge) avant la première injection. La dose est sélectionnée en tournant le sélecteur de dose, jusqu'à ce que la dose désirée apparaisse dans la fenêtre d'indication de la dose. Si une mauvaise dose est sélectionnée, la dose peut être corrigée en tournant le sélecteur de dose dans le sens inverse. Pour injecter la dose, il faut appuyer sur le bouton-poussoir.
Les patients ne doivent pas oublier de se laver les mains soigneusement avec du savon et de l'eau et/ou un désinfectant avant tout contact avec Norditropine NordiFlex.
Norditropine NordiFlex ne doit jamais être agité fortement.
Norditropine NordiFlex ne doit pas être utilisé si la solution injectable d'hormone de croissance n'est pas limpide et incolore. Pour le vérifier, retourner 1 ou 2 fois le stylo.
Ne pas utiliser Norditropine NordiFlex si une goutte d'hormone de croissance n'apparaît pas au bout de l'aiguille.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques, exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques. | |
AMM | 3400936396944 (2004, RCP rév 18.03.2010). |
Prix : | 476.32 euros (solution injectable à 15 mg/1,5 ml). |
Remb Séc soc à 100 % dans toutes les indications thérapeutiques. Dans l'indication « Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel », remb Séc soc à 100 % pour l'enfant avec une taille actuelle <= - 3 DS. Médicament d'exception (prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique). |
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Collect. |
NOVO NORDISK PHARMACEUTIQUE SAS
Le Palatin. 30, rue de Valmy. 92800 Puteaux
Tél : 01 41 97 66 00. Fax : 01 41 97 66 01
Info médic et pharma :
Tél Vert : 08 00 80 30 70
Site web : http://www.novonordisk.fr