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APRANAX®


naproxène

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 750 mg (orangé) :  Boîte de 15.
Comprimé pelliculé sécable à 550 mg (orangé) :  Boîte de 16.
Comprimé pelliculé à 275 mg (bleu) :  Boîte de 30.
Granulés pour suspension buvable à 500 mg :  Sachets, boîte de 16.
Granulés pour suspension buvable à 250 mg :  Sachets, boîte de 30.


COMPOSITION

Comprimé à 750 mg :p cp
Naproxène (DCI) 
750 mg
Comprimé à 550 mg et 275 mg :p cp
Naproxène (DCI) sodique anhydre 
550 mg
ou275 mg
Excipients :

Cp à 750 mg : hypromellose, stéarate de magnésium, jaune orangé S ;

Cp à 550 mg : cellulose microcristalline, povidone, talc, stéarate de magnésium, eau purifiée, Opadry orange OY-3437 (hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc, jaune orangé S) ;

Cp à 275 mg : cellulose microcristalline, povidone, talc, stéarate de magnésium, eau purifiée, Opadry bleu YS-1-4215 (laque d'indigotine, dioxyde de titane, hypromellose, macrogol 8000).


Teneur en sodium : 50 mg (environ 2 mEq)/cp à 550 mg ; 25 mg (environ 1 mEq)/cp à 275 mg.

Granulés :p sachet
Naproxène (DCI) 
500 mg
ou250 mg
Excipients : D-mannitol, povidone, saccharose, dioctylsulfosuccinate de sodium, chlorure de sodium, aspartam, cyclamate de sodium. Arômes : banane, orange, vanille.

Teneur en sodium : environ 21 mg/sachet 500 mg ; environ 10,5 mg/sachet 250 mg.


INDICATIONS

Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire du naproxène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Adulte et enfant à partir de 15 ans :
Elles sont limitées, chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans, au :
Comprimés à 750 mg, 550 mg et à 275 mg, granulés à 500 mg et à 250 mg :
  • Traitement symptomatique au long cours :
    • des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;
    • de certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
Comprimés à 550 mg et à 275 mg, granulés à 500 mg et à 250 mg :
  • Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
    • rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulohumérales, tendinites, bursites ;
    • arthroses ;
    • lombalgies ;
    • affections aiguës post-traumatiques bénignes de l'appareil locomoteur.
  • Dysménorrhées après recherche étiologique.
Comprimés à 550 mg et à 275 mg :
  • Radiculalgie.
  • Traitement symptomatique de courte durée de la douleur au cours des manifestations inflammatoires en stomatologie. Dans cette indication, les risques encourus, en particulier l'extension d'un processus septique concomitant, sont ceux des AINS. Ils doivent être évalués par rapport au bénéfice antalgique attendu.
Enfant à partir de 25 kg (soit environ 8 ans) :
Comprimé à 275 mg, granulés à 250 mg :
Elles sont limitées, chez l'enfant à partir de 25 kg (soit environ 8 ans), à la polyarthrite chronique juvénile.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Posologie :
Comprimé à 750 mg :
1 comprimé à 750 mg/jour.
Coût du traitement journalier : 0,49 euro(s).
Comprimés à 550 mg et à 275 mg :
Adulte :
  • Rhumatologie, gynécologie :
    • traitement d'attaque : 2 comprimés à 550 mg ou 4 comprimés à 275 mg, soit 1 100 mg par jour ;
    • traitement d'entretien : 1 comprimé à 550 mg ou 2 comprimés à 275 mg, soit 550 mg par jour.
  • Stomatologie : ½ à 2 comprimés à 550 mg ou 1 à 4 comprimés à 275 mg, soit 275 à 1 100 mg par jour.
Enfant à partir de 25 kg (comprimé à 275 mg) :
  • Polyarthrite chronique juvénile : la posologie moyenne est de 10 mg/kg par jour.
Fréquence d'administration :
La posologie est à répartir en 1 ou 2 prises.
Coût du traitement journalier : 0,19 à 0,37 euro(s).
Granulés :
Adulte :
Rhumatologie, gynécologie :
  • traitement d'attaque : 2 sachets à 500 mg ou 4 sachets à 250 mg, soit 1 g par jour ;
  • traitement d'entretien : 1 sachet de 500 mg ou 2 sachets à 250 mg, soit 500 mg par jour.
Enfant à partir de 25 kg (granulés à 250 mg) :
  • Polyarthrite chronique juvénile : la posologie moyenne est de 10 mg/kg/jour.
Fréquence d'administration :
La posologie est à répartir en 1 ou 2 prises.
Coût du traitement journalier : 0,19 à 0,35 euro(s).

Mode d'administration :

Voie orale.

  • Les comprimés sont à avaler tels quels, sans être croqués, avec un grand verre d'eau, de préférence au moment des repas.
  • Granulés : verser, de préférence au moment des repas, le contenu du sachet dans un demi-verre d'eau et agiter pour mettre en suspension.

CONTRE-INDICATIONS

  • A partir du 6e mois de grossesse : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
  • Antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de naproxène ou de substances d'activité proche telles que autres AINS, aspirine.
  • Hypersensibilité à l'un des excipients.
  • Ulcère gastroduodénal en évolution, hémorragie digestive.
  • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
  • Insuffisance rénale sévère.
  • Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
  • Enfant de moins de 15 ans (comprimés à 750 mg et à 550 mg, granulés à 500 mg).
  • Enfant de moins de 25 kg (soit environ de moins de 8 ans), en raison du caractère inadapté du dosage unitaire (comprimé à 275 mg, granulés à 250 mg).
  • Phénylcétonurie (en raison de la présence d'aspartam) : granulés.

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

  • Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez les sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
  • Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente avec la dose ainsi que chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions). En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
  • Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d'infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez des patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
  • Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé ; en effet :
    • le naproxène pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l'organisme contre l'infection ;
    • le naproxène pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l'infection.
  • Le naproxène existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
  • Le naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive...).
  • Les personnes âgées pouvant présenter un risque plus élevé d'effets indésirables que les patients jeunes :
    • une surveillance clinique et biologique est recommandée, en cas de posologie élevée ; une étude a montré que, chez les personnes âgées, la concentration plasmatique en ion naproxène libre est doublée bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée ;
    • une réduction de la posologie doit être envisagée en cas d'altération de la fonction rénale.
  • Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95 %) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est perturbée ; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients.
  • Le naproxène entraîne une diminution de l'agrégation plaquettaire et un allongement du temps de saignement :
    • ceci doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement ;
    • les patients présentant des troubles de la coagulation ou traités par des médicaments interférant avec l'hémostase doivent être surveillés avec attention en cas d'administration de naproxène.
  • Des oedèmes périphériques modérés ayant été observés chez des patients dont la fonction cardiaque est compromise, une surveillance clinique doit être envisagée.
  • De rares cas d'effets indésirables ophtalmologiques ayant été rapportés, il est recommandé de pratiquer, si le médecin le juge nécessaire, un examen ophtalmologique chez les patients qui développent sous naproxène des troubles de la vision.
  • Au cours d'un traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la numération et la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
  • sujets âgés ;
  • médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions) ;
  • hypovolémie quelle qu'en soit la cause ;
  • insuffisance cardiaque ;
  • insuffisance rénale chronique ;
  • syndrome néphrotique ;
  • néphropathie lupique ;
  • cirrhose hépatique décompensée.
Rétention hydrosodée :
Rétention hydrosodée avec possibilité d'oedème, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions).
Hyperkaliémie :
  • Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions).
  • Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques, ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : cf Interactions).
Comprimés à 550 mg et à 275 mg, granulés :
Tenir compte de la teneur en sodium prise chez les patients suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
Granulés :
En raison de la présence de saccharose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses :
Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Leur mention dans ce chapeau s'explique en tant que facteur favorisant pouvant s'ajouter à d'autres facteurs de risque « à prendre en compte » dans la survenue d'une hyperkaliémie.

Déconseillées :
  • Autres AINS : avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
  • Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
  • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
  • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique par agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
  • Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
  • Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Ciclosporine, tacrolimus : risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
  • Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.
  • Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

A prendre en compte :
  • Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
  • Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
  • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses préventives et en dehors du sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique.

FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.

Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :

  • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios,
  • la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.

En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.

En dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.


Allaitement :

Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles visuels.

EFFETS INDÉSIRABLES

Effets gastro-intestinaux :
  • Ont été surtout rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'épigastralgies, souvent légères ou modérées, de nausées, de vomissements, de météorisme abdominal, de dyspepsie, diarrhée, constipation, stomatites ulcéreuses.
  • Ont été exceptionnellement observés : ulcères, hémorragies et/ou perforations gastro-intestinales. Ces hémorragies digestives sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
  • Quelques cas isolés d'oesophagites, colites et pancréatites ont également été rapportés.
Réactions d'hypersensibilité :
  • Dermatologique : rash cutané, urticaire, aggravation d'urticaire chronique, prurit.
  • Respiratoire : asthme. La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
  • Générales : oedème de Quincke, vascularite, réactions anaphylactoïdes aux composants.
Réactions cutanées :
  • Prurit, perte de cheveux, réactions de photosensibilité, incluant de rares cas de « pseudoporphyries », ont été observées.
  • Purpura, érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, érythème noueux et lichen plan ont été rarement signalés.
  • La survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de Lyell) est tout à fait exceptionnelle.
Effets sur le système nerveux central :
  • Ont été surtout rapportés : céphalées, vertiges, somnolence.
  • Ont également été rapportés : insomnies, difficultés de concentration, troubles de l'idéation, méningites aseptiques.
Manifestations rénales :
  • Rétention hydrosodée, hyperkaliémie avec possibilité d'oedèmes (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Interactions).
  • Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
  • Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.
Effets ophtalmiques :
  • Troubles visuels, exceptionnellement papillite, névrite optique rétrobulbaire et oedème papillaire.
Effets sur l'appareil auditif :
  • Troubles de l'audition, en particulier acouphènes.
Effets cardiovasculaires :
  • Ont été rapportés des oedèmes périphériques modérés, chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise, une aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive et de l'hypertension.
Effets sur le système respiratoire :
  • Pneumonies à éosinophiles.
Manifestations hématologiques :
  • Leucopénie (principalement granulocytopénie), thrombocytopénie, aplasie médullaire et anémie hémolytique.
Manifestations hépatiques :
  • Quelques cas de modifications transitoires et réversibles des paramètres biologiques hépatiques, ictère, exceptionnellement hépatite sévère (dont un cas d'évolution fatale), ont été signalés.
Liés aux excipients à effet notoire (cp 550 mg et 750 mg) :
  • En raison de la présence de jaune orangé S, risque de réactions allergiques.

SURDOSAGE

Signes cliniques :
Somnolence, vertiges, désorientation, brûlures d'estomac, indigestion, nausées ou vomissements, apnée.
Signes biologiques :
Altération des fonctions hépatique et rénale, hypoprothrombinémie, acidose métabolique.
Conduite à tenir :
  • transfert immédiat en milieu hospitalier ;
  • évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;
  • charbon activé pour diminuer l'absorption du naproxène ;
  • traitement symptomatique.

PHARMACODYNAMIE

Anti-inflammatoire non stéroïdien (M : muscle et squelette).

Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide aryl-carboxylique appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :

  • anti-inflammatoire,
  • antalgique,
  • antipyrétique,
  • inhibition des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.


PHARMACOCINÉTIQUE

Absorption :
L'absorption est rapide et complète. La concentration plasmatique maximale est d'environ 70 µg/ml (dosage à 750 mg), de 99,4 µg/ml (dosages à 550 mg et à 500 mg) et de 77,4 µg/ml (dosages à 275 mg et à 250 mg). Elle est atteinte environ 5 heures après administration (dosage à 750 mg). Le maximum du taux plasmatique est atteint en moins d'une heure après administration (dosages à 550 mg, à 500 mg, à 275 mg et à 250 mg).
A des doses supérieures à 500 mg, l'élévation plasmatique du naproxène n'est pas proportionnelle à la dose ingérée (cp à 550 mg et à 275 mg, granulés à 500 mg).
Distribution :
La fixation sur les protéines plasmatiques est d'environ 99 %.
Métabolisme :
Le naproxène est essentiellement métabolisé par le foie sous forme de déméthyl-naproxène.
Élimination :
L'élimination se fait, sous forme inchangée ou conjuguée, essentiellement par les urines :
  • 70 % sous forme de naproxène,
  • 28 % sous forme déméthylée.
La clairance plasmatique du naproxène est d'environ 0,13 ml/min/kg.
La demi-vie plasmatique est de 15 heures (dosage à 750 mg) et de 13 heures (dosages à 550 mg, à 500 mg, à 275 mg et 250 mg).
Variations physiopathologiques :
Sujet âgé, insuffisant rénal : cf Mises en garde et Précautions d'emploi.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
  • Comprimés à 550 mg et à 275 mg, granulés pour suspension buvable à 500 mg et à 250 mg : 3 ans.
  • Comprimé à 750 mg : 4 ans.

A l'abri de la lumière (comprimés à 550 mg et à 275 mg).


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE II
AMM3400933536442 (1992 rév 13.09.2005) cp 750 mg.
3400932661350 (1983 rév 13.09.2005) cp 550 mg.
3400932500390 (1981 rév 13.09.2005) 30 cp 275 mg.
3400933228330 (1989 rév 13.09.2005) sach 500 mg.
3400933228279 (1989 rév 13.09.2005) sach 250 mg.
  
Prix :7.29 euros (15 comprimés à 750 mg).
3.56 euros (16 comprimés à 550 mg).
4.35 euros (30 comprimés à 275 mg).
5.60 euros (16 sachets 500 mg).
5.76 euros (30 sachets 250 mg).

Remb Séc soc à 65 % (comprimés et granulés pour suspension buvable).

Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 3.56 euros  (comprimé à 550 mg).

Collect.


ROCHE
52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
Info médic et pharma : Tél : 01 46 40 51 91
Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
Logistique produits :
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