Implant SC à 3,6 mg et à 10,8 mg : Seringue préremplie avec système de sécurité (SafesystemTM), boîtes unitaires.
COMPOSITION
p implant
Goséréline (DCI) acétate exprimé en goséréline
3,6 mg
10,8 mg
Excipient : copolymère lactoglycolique.
INDICATIONS
Zoladex 3,6 mg et 10,8 mg :
Traitement du cancer de la prostate métastasé. Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu antérieurement de traitement hormonal (dosage à 3,6 mg).
Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3 - T4 de la classification TNM ou stade C de la classification AUA).
Zoladex 3,6 mg :
Traitement du cancer du sein métastatique hormono-dépendant de la femme préménopausée quand une suppression de la fonction ovarienne est nécessaire.
Remarque : Ce médicament n'est en aucune façon le traitement adjuvant du cancer du sein non métastasé.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Avant l'injection, il convient de s'assurer qu'une partie de l'implant est visible dans la fenêtre de la seringue. Le piston ne doit pas être enlevé lorsque l'aiguille est en place et il est indispensable de le pousser à fond pour injecter l'implant dans le tissu sous-cutané. Pour une administration correcte, se reporter au schéma du mode d'administration inséré dans la boîte.
Zoladex 3,6 mg :
Cancer du sein et de la prostate : un implant d'acétate de goséréline dosé à 3,6 mg sera injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure, tous les 28 jours.
Dans l'indication : « Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé », la durée de l'hormonothérapie est fixée à 3 ans.
Coût du traitement journalier : 4,96 euro(s).
Zoladex 10,8 mg :
Réservé à l'homme adulte.
Un implant d'acétate de goséréline dosé à 10,8 mg sera injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure tous les 3 mois.
Dans l'indication : « Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé », la durée de l'hormonothérapie est fixée à 3 ans.
Coût du traitement journalier : 4,13 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS
Hypersensibilité d'origine allergique à l'un des composants de l'implant, y compris au principe actif.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Mises en garde :
Comme les autres analogues de la LH-RH, l'acétate de goséréline, en début de traitement, augmente transitoirement la testostérone plasmatique chez l'homme (dosages à 10,8 mg et à 3,6 mg) et l'estradiol plasmatique chez la femme (dosage à 3,6 mg). Des cas isolés d'aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques ont été rapportés lors de la mise en route du traitement (cf Précautions d'emploi).
Risque de survenue d'un infarctus hypophysaire chez les patients porteurs d'un adénome hypophysaire.
En l'absence de données, Zoladex n'est pas indiqué chez l'enfant.
Zoladex 10,8 mg n'est pas indiqué chez la femme.
Précautions d'emploi :
Zoladex 3,6 mg et 10,8 mg :
Chez l'homme :
Une surveillance particulièrement attentive doit être effectuée durant les premières semaines du traitement, notamment chez les patients porteurs d'une obstruction urétérale et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets indésirables).
Pour la même raison, la décision d'instauration du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
Zoladex 3,6 mg :
Chez la femme :
Il est impératif de vérifier l'absence de grossesse avant la mise en oeuvre du traitement.
L'administration régulière de goséréline tous les 28 jours entraîne une aménorrhée hypogonadotrophique. La survenue de métrorragies au cours du traitement est anormale en dehors du premier mois. Elle doit conduire à une vérification du taux d'estradiol plasmatique et à la recherche d'éventuelles lésions organiques associées.
GROSSESSE et ALLAITEMENT
Grossesse :
Zoladex 3,6 mg :
Chez l'animal, les études n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation des analogues de la LH-RH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Allaitement :
Zoladex 3,6 mg :
En l'absence de données, Zoladex ne devra pas être utilisé en cas d'allaitement.
EFFETS INDÉSIRABLES
Chez l'homme (Zoladex 3,6 mg et 10,8 mg) :
Comme les autres analogues de la LH-RH, augmentation transitoire des douleurs osseuses en début de traitement chez certains patients, devant être traités de façon symptomatique.
Quelques cas isolés d'obstruction des voies urinaires et de compression médullaire ont été rapportés.
Rarement, gynécomastie et sensibilité mammaire.
Lors de traitement à long terme, l'utilisation d'agoniste de LH-RH chez l'homme peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse.
Chez la femme (Zoladex 3,6 mg) :
Céphalées, troubles de l'humeur, modification du volume des seins et sécheresse vaginale ont été notés exceptionnellement.
L'utilisation d'agoniste de la LH-RH chez la femme entraîne une diminution de la densité minérale osseuse, facteur de risque d'une éventuelle ostéoporose.
Chez les patientes présentant un cancer du sein, comme les autres analogues de la LH-RH, augmentation transitoire, en début de traitement, des signes et symptômes devant être traités de façon symptomatique.
Rarement, des patientes présentant des métastases osseuses ont montré une hypercalcémie à la mise sous traitement.
Chez l'homme (Zoladex 3,6 mg et 10,8 mg) et la femme (Zoladex 3,6 mg) :
Effets pharmacologiques incluant bouffées de chaleur et sueurs, et baisse de la libido, pouvant nécessiter l'arrêt du traitement.
Arthralgies, sensations de faiblesse musculaire, apparition de paresthésie, éruptions cutanées habituellement légères et réversibles.
Occasionnelles réactions locales incluant de légères contusions au site d'injection.
Exceptionnellement, manifestation d'hypersensibilité (éventuellement de type anaphylactique) qui contre-indique la réadministration.
Des variations tensionnelles (à type d'hypotension et surtout d'hypertension artérielle) ont été signalées occasionnellement chez des patients recevant l'acétate de goséréline. Elles ont été habituellement transitoires, disparaissant au cours du traitement ou après son arrêt. Exceptionnellement, ces modifications ont été d'amplitude suffisante pour imposer un traitement médical et l'arrêt de Zoladex.
SURDOSAGE
Il n'a pas été observé de surdosage chez l'homme. Les études chez l'animal suggèrent que, après administration aiguë de doses supérieures à la posologie recommandée, on ne devrait observer aucun effet particulier en dehors des effets pharmacologiques attendus sur les concentrations plasmatiques d'hormones sexuelles et le tractus génital. En cas de surdosage chez l'homme, il conviendrait de le traiter symptomatiquement.
PHARMACODYNAMIE
Analogue de l'hormone entraînant la libération de gonadotrophines (L02AE03 : anticancéreux et immunosuppresseurs).
La goséréline est un décapeptide de synthèse analogue agoniste de la LH-RH.
L'administration chronique d'acétate de goséréline entraîne, après environ trois semaines (dosage à 3,6 mg), une forte réduction des taux de LH hypophysaire et des taux de testostérone plasmatique au niveau habituellement observé chez les hommes ayant subi une castration chirurgicale. Cette réduction est maintenue pendant toute la durée du traitement.
Zoladex 3,6 mg :
Chez l'homme, à l'instauration du traitement par l'acétate de goséréline, la stimulation initiale de la sécrétion de LH entraîne une élévation transitoire de la testostérone plasmatique. Cependant, en une semaine, la concentration plasmatique de testostérone retombe à son niveau initial.
Chez la femme, une stimulation initiale de la sécrétion de LH, FSH et d'estradiol est également observée. Les concentrations plasmatiques de l'estradiol chutent 21 jours environ après la première injection et restent à un niveau comparable à celui observé chez les femmes ménopausées lorsque le traitement est administré toutes les 4 semaines.
Zoladex 10,8 mg :
Chez l'homme, à l'instauration du traitement par l'acétate de goséréline, la stimulation initiale de la sécrétion de LH entraîne une élévation transitoire de la testostérone plasmatique.
Cependant, trois semaines environ après la première injection, la concentration plasmatique de testostérone retombe au taux de castration et se maintient à ce niveau avec un traitement administré tous les 3 mois. Si, à titre exceptionnel, le renouvellement de l'injection n'avait pas lieu à 3 mois, les études ont montré que les concentrations de testostérone sont maintenues sous le seuil de castration jusqu'à 16 semaines pour 85 % des patients.
PHARMACOCINÉTIQUE
Zoladex 3,6 mg :
La goséréline a une demi-vie sérique d'élimination de 7 heures environ chez les patients atteints d'un cancer de la prostate et de 2 à 4 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale (la LH-RH naturelle a une demi-vie de 13 minutes).
La demi-vie de la goséréline augmente chez les sujets présentant une insuffisance rénale jusqu'à 12 heures environ.
Chez l'insuffisant hépatique, les concentrations maximales et les aires sous courbes sont significativement plus élevées par rapport au sujet sain.
La formulation implant de l'acétate de goséréline libère le principe actif de façon continue, le pic de concentration sérique survenant 2 semaines environ après l'administration.
Il n'est pas observé d'accumulation lorsque l'implant est administré toutes les 4 semaines.
Zoladex 10,8 mg :
Zoladex 10,8 mg peut être administré tous les 3 mois sans que l'on observe d'accumulation significative au plan clinique.
La goséréline a une demi-vie sérique d'élimination de 2 à 4 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
La demi-vie de la goséréline augmente chez les sujets présentant une insuffisance rénale jusqu'à 12 heures environ sans pour autant entraîner d'accumulation chez ces patients.
Chez l'insuffisant hépatique, les concentrations maximales et les aires sous courbes sont significativement plus élevées par rapport au sujet sain.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE
Lors de l'administration à long terme, on a observé une augmentation de l'incidence des tumeurs hypophysaires bénignes chez le rat mâle, comparable à celle déjà relevée dans cette espèce après castration chirurgicale. Aucun lien n'a été établi avec l'utilisation chez l'homme.
Chez la souris, l'administration à long terme de doses supérieures à la dose thérapeutique chez l'homme a entraîné une hyperplasie des cellules des îlots de Langerhans et une prolifération bénigne pylorique, phénomène spontané dans cette espèce.
L'éventuelle implication clinique est inconnue.
CONDITIONS DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
Vérifier l'intégrité de la pochette avant usage.
L'implant de gosélérine s'utilise dès l'ouverture de la pochette.
Pour une administration correcte, se reporter au schéma du mode d'administration inséré dans la boîte. La présence du système de sécurité (Safesystem) est destinée à protéger le personnel soignant contre le risque de piqûre accidentelle.