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GÉNÉSÉRINE®

éséridine

FORMES et PRÉSENTATIONS


Génésérine :
Comprimé à 4,5 mg (blanc) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées. Génésérine 3 :
Solution buvable :  Flacon de 30 ml soit 900 gouttes*. *  30 gouttes = 1 ml.


COMPOSITION

Comprimé :p cp
Éséridine (DCI) salicylate anhydre* 
4,5 mg
(soit en éséridine : 3,053 mg/cp)
Excipients : lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium. *  sous forme de salicylate d'éséridine monohydraté.
Solution buvable : p goutte
Éséridine (DCI) ou ésérine oxyde salicylate exprimé en éséridine 
0,068 mg
Excipients : acide benzoïque, alcool à 95°, eau purifiée.

INDICATIONS

Comprimé :
Traitement d'appoint des troubles dyspeptiques chez l'adulte.
Solution buvable :
Traitement d'appoint des troubles dyspeptiques chez l'adulte et chez l'enfant.
En pédiatrie, utilisé chez les enfants dans les dyspepsies, colite et constipation.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

Voie orale.
Comprimé :
1 comprimé, à prendre ½ heure avant les 2 ou 3 principaux repas, sans dépasser 3 comprimés par jour.
Solution buvable :
Adulte :
30 à 45 gouttes, 3 fois par jour, à prendre de préférence ½ heure avant les principaux repas.
Enfant :
A apprécier selon l'âge et le poids.
  • 10 à 30 gouttes par jour en plusieurs prises.
  • A partir de 10 ans : progressivement jusqu'à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour.
Nourrisson :
10 à 20 gouttes par jour en plusieurs prises.
Nouveau-né :
5 gouttes par jour.

CONTRE-INDICATIONS

  • Hypersensibilité connue à l'éséridine ou à l'un des constituants.
  • Sultopride (cf Interactions).

MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

A utiliser avec prudence en cas de :
  • Asthme sévère.
  • Bronchopneumopathie obstructive.
  • Bradycardie sévère.
Comprimé : En raison de la présence de lactose, le comprimé est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

INTERACTIONS

Interactions médicamenteuses : Médicaments atropiniques :

Il convient de prendre en compte le risque lié à l'association d'un médicament à action atropinique (imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, antispasmodiques, certains antihistaminiques H1...) chez un patient traité par anticholinestérasique. Outre la possible diminution de l'effet thérapeutique de ce dernier, l'interruption brutale du traitement atropinique expose au risque de dévoiler alors les effets muscariniques du parasympathomimétique avec symptomatologie de type « crise cholinergique », pouvant se manifester notamment par des convulsions.


Autres médicaments anticholinestérasiques :

Il convient de prendre en compte l'association d'un médicament anticholinestérasique, donné dans une indication telle que la myasthénie ou l'atonie intestinale, à un autre anticholinestérasique donné dans la maladie d'Alzheimer, en raison d'un risque d'addition des effets indésirables de type cholinergique, notamment digestifs.


Autres bradycardisants :

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe I a, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des anticholinestérasiques, etc.


Contre-indiquées :
  • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Nécessitant des précautions d'emploi :
  • Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
  • Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

A prendre en compte :
  • Pilocarpine : risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs.
  • Suxaméthonium : risque d'allongement du bloc moteur, majoré en cas de déficit partiel en pseudocholinestérase.

GROSSESSE et ALLAITEMENT

Grossesse :

Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'éséridine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.


Allaitement :

Allaitement possible avec surveillance de l'enfant et arrêt du médicament ou de l'allaitement en cas de symptômes anormaux.


EFFETS INDÉSIRABLES

Des cas de nausées, vomissements, bradycardies, malaise, myosis ont été rapportés, le plus souvent à des doses élevées.

SURDOSAGE

L'absorption de doses suprathérapeutiques entraîne un syndrome muscarinique (myosis, bradycardie, hypersalivation) et justifie l'administration d'atropine (0,25 mg par heure jusqu'à sédation des troubles).

PHARMACODYNAMIE

Classe pharmacothérapeutique : parasympathomimétique anticholinestérasique digestif (code ATC : N07AA ; A : appareil digestif et métabolisme).

De nombreuses études ont montré la diminution du tonus vagal chez les patients présentant une dyspepsie.

Par son effet inhibiteur de la cholinestérase, l'éséridine renforce le tonus vagal, notamment dans la sphère digestive, dont la motricité et les fonctions sécrétrices sont stimulées par le nerf vague.

L'éséridine entraîne une activité anticholinestérasique plasmatique significative qui apparaît dès la 30e minute après l'absorption et se poursuit jusqu'à la 3e heure.


PHARMACOCINÉTIQUE

L'absorption de l'éséridine est rapide.

Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 30 minutes.

La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 30 minutes.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM3400935559517 (2000 rév 14.05.2007) cp.
3400931641797 (1977 rév 14.05.2007) sol buv.
Non remb Séc soc.


Laboratoire EISAI
Tour Manhattan
5/6, place de l'Iris. 92095 Paris-La Défense 2
Info médic : Tél : 01 47 67 00 05

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