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BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 10 mg/12,5 mg cp pellic séc

BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 10 mg/12,5 mg cp pellic séc





FORME


comprimé pelliculé sécable

COMPOSITION

par 1 comprimé
bénazépril chlorhydrate10 mg
hydrochlorothiazide12,5 mg
Excipients : lactose monohydrate, amidon prégélatinisé, croscarmellose sel de Na, ricin huile hydrogénée, opadry rose 03F24480, ( hypromellose, titane dioxyde, macrogol 8000, talc, fer rouge oxyde ).

INDICATIONS

Traitement de l'hypertension artérielle en cas d'échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.


POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION

Chaque comprimé contient 10 mg de bénazépril et 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.
- Fonction rénale normale : la posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne.
- Insuffisance rénale :
. Clairance de la créatinine >= 30 ml/min : la posologie initiale habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne.
Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.
. Clairance de la créatinine < 30 ml/min ou créatininémie > 250 µmol/l (cf Contre-indications).
- Sujet âgé : il est recommandé d'initier le traitement à la posologie d'un demi-comprimé.

CONTRE-INDICATIONS

Absolue(s) :
  • Hypersensibilité aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion
  • Oedème de Quincke lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion, antécédent (d')
  • Grossesse, 6 derniers mois (de la)
  • Occlusion intestinale
  • Hypersensibilité aux sulfamides
  • Hypersensibilité aux dérivés thiazidiques
  • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
  • Encéphalopathie hépatique
  • Intolérance génétique au galactose
  • Déficit en lactase
  • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
  • Hypersensibilité à l'huile de ricin et à ses dérivés
Relative(s) :
  • Sténose artérielle rénale bilatérale
  • Sténose artérielle rénale sur rein unique
  • Hyperkaliémie

MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI

  • Patient traité à posologie élevée
    Lié au bénazépril :
    Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés à doses élevées.
    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
  • Insuffisance rénale
    --- Liée au bénazépril :
    - Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
    - En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.
    Chez les malades dont la clairance de la créatinine est > 30 ml/min, chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    --- Liée à l'hydrochlorothiazide :
    Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
    Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft, par exemple :
    Clcr = (140 - âge) x poids/0,814 x créatininémie
    (avec l'âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l).
    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en mulitpliant le résultat par 0,85.
    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
    --- Liée au bénazépril et à I'hydrochlorothiazide :
    - Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan biologique témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
    - L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
  • Connectivite
    Liée au bénazépril :
    Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
  • Déficit immunitaire
    Lié au bénazépril :
    Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
  • Risque d'oedème de Quincke
    Lié au bénazépril :
    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ievres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans de tels cas, le bénazépril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'oedème. Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    La prescription d'un IEC ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    L'incidence des angio-oedèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients de race noire.
    Les patients ayant un antécédent d'oedème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'oedème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.
  • Antécédent d'oedème de Quincke
    Lié au bénazépril :
    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ievres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans de tels cas, le bénazépril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'oedème. Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    La prescription d'un IEC ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    L'incidence des angio-oedèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients de race noire.
    Les patients ayant un antécédent d'oedème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'oedème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.
  • Sujet noir
    Lié au bénazépril :
    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ievres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans de tels cas, le bénazépril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'oedème. Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    La prescription d'un IEC ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    L'incidence des angio-oedèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients de race noire.
    Les patients ayant un antécédent d'oedème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'oedème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.
  • Patient en hémodialyse
    Lié au bénazépril :
    - Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par des inhibiteurs de I'enzyme de conversion. II est recommandé d'éviter cette association.
    - Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
    Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
  • Grossesse
    Liée au bénazépril :
    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications et Effets secondaires).
  • Allaitement
    Lié au bénazépril et à l'hydrochlorothiazide :
    L'administration de bénazépril est déconseillée chez la femme qui allaite (cf Effets secondaires).
  • Hépatopathie
    Liée à I'hydrochlorothiazide :
    En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, le traitement par ce médicament doit être immédiatement interrompu.
  • Risque de toux
    Lié au bénazépril :
    Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans les cas où la prescription d'un IEC s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
  • Enfant de moins de 15 ans
    Lié au bénazépril :
    L'efficacité et la tolérance du bénazépril chez l'enfant n'ont pas été établies.
  • Risque d'hypotension artérielle
    Lié au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Déplétion hydrosodée
    Liée au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Hypotension artérielle
    Liée au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Sténose artérielle rénale
    Liée au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Insuffisance cardiaque congestive
    Liée au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Cirrhose hépatique décompensée
    Liée au bénazépril :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
  • Sujet âgé
    --- Lié au bénazépril :
    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (cf Posologie/Mode d'administration). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.
    --- Lié à l'hydrochlorothiazide :
    - La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets secondaires et Surdosage).
    - La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
    - Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
    Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft, par exemple :
    Clcr = (140 - âge) x poids/0,814 x créatininémie
    (avec l'âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l).
    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en mulitpliant le résultat par 0,85.
    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
  • Néphropathie glomérulaire
    Liée au bénazépril :
    En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.
    Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie/Mode d'administration).
  • Insuffisance coronarienne
    --- Liée au bénazépril :
    - Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    - Chez les patients hypertendus atteints d'insuffisance coronarienne, ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant: l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
    --- Liée à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Insuffisance vasculaire cérébrale
    Liée au bénazépril :
    Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
  • Hypertension rénovasculaire
    Liée au bénazépril :
    Le traitement de l'hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
  • Transplantation rénale
    Lié au bénazépril :
    Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
    Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
  • Insuffisance cardiaque sévère
    Liée au bénazépril :
    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
  • Intervention chirurgicale
    Liée au bénazépril :
    En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l'origine d'une hypotension. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le bénazépril.
  • Anesthésie
    Liée au bénazépril :
    En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l'origine d'une hypotension. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le bénazépril.
  • Surveillance de l'ionogramme plasmatique pendant le traitement
    Liée à I'hydrochlorothiazide :
    Chez tout patient traité par un diurétique une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée. Les diurétiques thiazidiques peuvent provoquer un déséquilibre hydro-électrolytique (hyponatrémie, hypokaliémie, hypercalcémie, hypomagnésémie, alcalose hypochlorémique).
  • Risque d'hyponatrémie
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets secondaires et Surdosage).
  • Surveillance de la natrémie avant et pendant le traitement
    Liée à l'hydrochlorothiazide :
    La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets secondaires et Surdosage).
  • Sujet dénutri
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    - La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets secondaires et Surdosage).
    - La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Cirrhose
    Liée à l'hydrochlorothiazide :
    La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets secondaires et Surdosage).
  • Risque d'hypokaliémie
    --- Lié à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Les patients présentant un espace QT long à I'ECG sont également à risque, que I'origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
    --- Lié au bénazépril at à l'hydrochlorothiazide :
    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
  • Patient polymédiqué
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Insuffisance cardiaque
    Liée à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Allongement de l'espace QT
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Les patients présentant un espace QT long à I'ECG sont également à risque, que I'origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Surveillance de la kaliémie dans les 7 premiers jours du traitement puis périodiquement
    Liée à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
    Les patients présentant un espace QT long à I'ECG sont également à risque, que I'origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
  • Risque d'intolérance au glucose
    Lié au bénazépril :
    Un traitement par un diurétique thiazidique peut altérer la tolérance au glucose. II importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie.
  • Diabète
    --- Lié au bénazépril :
    Un traitement par un diurétique thiazidique peut altérer la tolérance au glucose. II importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie.
    --- Lié au bénazépril et à l'hydrochlorothiazide :
    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
  • Risque d'hypercalcémie
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
  • Hyperuricémie
    Lié à l'hydrochlorothiazide :
    La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.
  • Sportif
    Liée à l'hydrochlorothiazide :
    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
  • Pathologie digestive intercurrente
    Liée au bénazépril et à l'hydrochlorothiazide :
    Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez tels patients.
    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.
    Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite de traitement.
    après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit un seul des constituants.
  • Risque de réaction d'hypersensibilité à l'huile de ricin
    Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des réactions allergiques sévères.
  • Interaction phytothérapique : séné
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
  • Interaction phytothérapique : ricin
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
  • Interaction phytothérapique : rhubarbe
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
  • Interaction phytothérapique : cascara
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
  • Interaction phytothérapique : bourdaine
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
  • Interaction phytothérapique : boldo
    - Niveau de gravité :
    Précaution d'emploi
    - Nature du risque :
    Risque majoré d'hypokaliémie.
    - Conduite à tenir :
    Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.

IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Voir banque Interactions Médicamenteuses

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

 Grossesse :

--- Liée au bénazépril :
L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde/Précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée au 2 et 3ème trimestres de la grossesse (cf Contre-indications et Mises en garde/Précautions d'emploi).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2èmes et 3èmes trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (cf Sécurité préclinique). En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications et Mises en garde/Précautions d'emploi).
--- Liée à l'hydrochlorothiazide :
En règle générale, les diurétiques thiazidiques et apparentés doivent être évités chez la femme enceinte et ne jamais être prescrits au cours des oedèmes physiologiques (et donc ne nécessitant pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale. Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.

 Allaitement :

--- Lié au bénazépril :
Le bénazépril passe dans le lait maternel (cf Pharmacocinétique). En conséquence, l'administration de bénazépril est déconseillée chez la femme qui allaite (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
--- Lié à I'hydrochlorothiazide :
Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, leur utilisation est déconseillée en période d'allaitement en raison :
. d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée,
. de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie),
. de leur appartenance aux sulfamides avec risques d'allergie et d'ictère nucléaire.
En conséquence l'utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la période d'allaitement (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).

CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES

En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

EFFETS INDESIRABLES

  • Céphalée
  • Asthénie
  • Réaction vasomotrice
  • Sensation de vertige
  • Palpitation
  • Hypotension orthostatique
  • Hypotension artérielle
  • Eruption cutanée
  • Pemphigus
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Nausée
  • Vomissement
  • Douleur abdominale
  • Dysgueusie
  • Hépatopathie (Cas isolés)
  • Toux sèche
  • Oedème de Quincke (Exceptionnel)
  • Urémie (augmentation)
    Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
  • Créatininémie (augmentation)
    Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
  • Protéinurie
    Glomerulonephrite.
  • Hyperkaliémie
  • Anémie
    Hemodialyse, Transplanté rénal.
  • Anémie hémolytique
  • Encéphalopathie hépatique
    Insuffisance hepatique.
  • Hypersensibilité
    Asthmatique, Terrain allergique.
  • Lupus érythémateux aigu disséminé (aggravation)
  • Vascularite nécrosante
  • Syndrome de Lyell (Exceptionnel)
  • Photosensibilisation (Peu fréquent)
  • Constipation
  • Vertige
  • Paresthésie (Rare)
  • Pancréatite (Exceptionnel)
  • Vision (modification) (Exceptionnel)
    Debut de traitement.
  • Hypokaliémie
    Cirrhose, Diurese intensive, Insuffisance cardiaque, Insuffisance coronarienne, Sujet âgé, Sujet denutri.
  • Hyponatrémie
  • Hypovolémie
  • Déshydratation
  • Confusion mentale
  • Alcalose métabolique
  • Hyperuricémie
  • Hyperglycémie
  • Hyperlipidémie
    Fortes doses.
  • Thrombopénie
  • Leucopénie
  • Agranulocytose
  • Aplasie médullaire
  • Hypercalcémie (Exceptionnel)

PHARMACODYNAMIE

  • Classement ATC : 
        C09BA07 / BENAZEPRIL ET DIURETIQUES
  • Classement Vidal : 
        Inhibiteur de l'enzyme de conversion + diurétique thiazidique : bénazépril + hydrochlorothiazide

PRESENTATIONS

Liste I
  • CIP : 3902803 (BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 10 mg/12,5 mg cp pellic séc : Plq/30).
    Disponibilité : officines
    Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
  • CIP : 3902826 (BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 10 mg/12,5 mg cp pellic séc : Plq/90).
    Disponibilité : officines
    Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


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