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FLUDARA 50mg pdre p sol inj

FLUDARA 50mg pdre p sol inj





FORME


poudre pour solution injectable

COMPOSITION

par 1 flacon
fludarabine phosphate50 mg
  Soit fludarabine39,05 mg
Excipients : sodium hydroxyde qsp pH= 7,7, mannitol.

INDICATIONS

Traitement de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) à cellules B chez les patients ayant des réserves médullaires suffisantes.
Le traitement en première ligne avec Fludara 50 mg doit uniquement être initié chez les patients en stade avancé de la maladie, Raï stade III/IV (Binet stade C) ou Raï stade I/II (Binet stade A/B) lorsque le patient présente des symptômes associés à la maladie ou une maladie en progression.


POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION

Fludara doit être administré sous la surveillance d'un médecin spécialisé ayant l'expérience de l'utilisation des chimiothérapies cytotoxiques.
Il est fortement recommandé d'administrer Fludara uniquement par voie intraveineuse. Il n'a été rapporté aucun cas de réaction locale sévère à la suite d'une administration paraveineuse de Fludara. Cependant, une administration paraveineuse accidentelle doit être évitée.
* Adulte :
La dose recommandée est de 25 mg/m²/jour de surface corporelle, administrée par voie intraveineuse, en cure de 5 jours consécutifs tous les 28 jours. Le lyophilisat doit être dissous dans 2 ml d'eau pour préparations injectables. Chaque ml de cette solution contient 25 mg de phosphate de fludarabine (cf Modalités de Manipulation/Élimination).
La dose nécessaire de solution reconstituée (calculée en fonction de la surface corporelle du patient) est prélevée à la seringue.
. Pour une injection intraveineuse en bolus, cette dose doit être ensuite diluée dans 10 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).
. Pour une perfusion, la dose requise prélevée dans une seringue doit être diluée dans 100 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) et administrée sur une durée de 30 minutes environ.
La durée du traitement dépend de l'efficacité du traitement et de la tolérance au produit.
Chez les patients atteints de LLC, il est recommandé d'administrer Fludara jusqu'à l'obtention d'une réponse maximale (rémission complète ou partielle, en général 6 cycles), puis d'interrompre le traitement.
* Insuffisant rénal :
Un ajustement de dose est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Si la clairance de la créatinine sérique est comprise entre 30 et 70 ml/min, la dose de Fludara doit être réduite jusqu'à 50 % et une surveillance hématologique étroite doit être instaurée pour évaluer la toxicité (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
Le traitement par Fludara est contre-indiqué si la clairance de la créatinine sérique est inférieure à 30 ml/min (voir Contre-indications).
* Insuffisant hépatique :
Il n'y a pas de données disponibles sur l'utilisation de Fludara chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Fludara doit être utilisé avec précaution dans ce groupe de patients.
* Enfant :
La tolérance et l'efficacité de Fludara chez l'enfant n'ont pas été établies. L'utilisation de Fludara n'est donc pas recommandée chez l'enfant.
* Patient âgé :
Les données cliniques étant limitées chez les patients âgés (> 75 ans), l'administration de Fludara doit se faire avec précaution chez ce type de patients.
Chez les patients de plus de 70 ans, la clairance de la créatinine doit être mesurée (voir Mises en garde et précautions d'emploi et, supra, Insuffisant rénal).Modalités de manipulation :
* Reconstitution :
Pour l'administration parentérale, ajouter 2 ml d'eau stérile pour préparations injectables dans des conditions aseptiques. Le lyophilisat se dissout en moins de 15 secondes.
Chaque ml de solution obtenue contient 25 mg de phosphate de fludarabine, 25 mg de mannitol et de l'hydroxyde de sodium pour ajuster le pH à 7,7. Le pH du produit fini est compris entre 7,2 et 8,2.
* Dilution :
La dose requise (calculée en fonction de la surface corporelle du patient) doit être prélevée à l'aide d'une seringue.
Pour une injection en bolus, cette dose doit être diluée dans 10 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Lorsque l'administration se fait par perfusion, la dose requise doit être diluée dans 100 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) et perfusée en 30 minutes environ.
Lors des études cliniques, le produit a été dilué dans 100 ml ou 125 ml de solution de dextrose à 5 % ou de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).
* Mirage avant utilisation :
La solution reconstituée est claire et incolore. Elle doit être mirée avant utilisation. Seules les solutions claires et incolores exemptes de particules peuvent être utilisées. Fludara ne doit pas être utilisé si le contenant a été endommagé.
* Manipulation et destruction :
Fludara ne doit pas être manipulé par des femmes enceintes.
Les procédures de manipulation et de destruction appropriées doivent être suivies conformément à la réglementation en vigueur pour des médicaments cytotoxiques.
Des précautions doivent être prises lors des manipulations et de la préparation de la solution de Fludara. Le port de gants en latex et de lunettes de sécurité est recommandé afin d'éviter une exposition au produit en cas de bris du flacon ou d'autre incident. En cas de contact accidentel avec la peau ou les muqueuses, laver soigneusement les zones atteintes avec de l'eau et du savon. En cas de projection accidentelle dans les yeux, rincer à grande eau. L'inhalation du produit doit être évitée.
Ce médicament est à usage unique exclusivement. Toute fraction de produit non utilisé, déversement accidentel ou déchet doit être éliminé(é) conformément à la réglementation en vigueur.

CONTRE-INDICATIONS

Absolue(s) :
  • Hypersensibilité à l'un des composants
  • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
  • Anémie hémolytique décompensée
  • Allaitement

MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI

  • Risque d'aplasie médullaire
    Des myélosuppressions sévères ont été rapportées, en particulier une anémie, une thrombocytopénie et une neutropénie, chez des patients traités par phosphate de fludarabine. Au cours d'une étude de phase I, en administration intraveineuse, chez des patients adultes atteints de tumeurs solides, le délai moyen pour atteindre le nadir était de 13 jours (de 3 à 25 jours) pour les polynucléaires neutrophiles et de 16 jours (de 2 à 32 jours) pour les plaquettes. La plupart des patients avaient préalablement présenté des perturbations hématologiques, soit en raison de leur maladie soit en raison d'une chimiothérapie myélosuppressive antérieure.
    Un effet cumulatif sur la myélosuppression peut se manifester. Bien que la myélosuppression induite par la chimiothérapie soit souvent réversible, l'administration de phosphate de fludarabine nécessite une surveillance hématologique étroite.
    Le phosphate de fludarabine est un agent antinéoplasique puissant pouvant induire des effets indésirables sévères. Les signes de toxicité hématologique ou non hématologique doivent être étroitement surveillés chez les patients en cours de traitement. Une surveillance régulière de la NFS est recommandée pour détecter la survenue éventuelle d'une anémie, d'une neutropénie ou d'une thrombocytopénie.
    Plusieurs cas d'hyplopasie ou d'aplasie médullaire portant sur 3 lignées ayant entraîné une pancytopénie, et parfois le décès, ont été rapportés chez des patients adultes. Pour les cas signalés, la durée des cytopénies cliniquement significatives a varié entre 2 mois et environ 1 an. Ces épisodes ont été observés à la fois chez les patients ayant bénéficié d'un traitement antérieur et chez les sujets non traités.
  • Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
    Un effet cumulatif sur la myélosuppression peut se manifester. Bien que la myélosuppression induite par la chimiothérapie soit souvent réversible, l'administration de phosphate de fludarabine nécessite une surveillance hématologique étroite.
    Le phosphate de fludarabine est un agent antinéoplasique puissant pouvant induire des effets indésirables sévères. Les signes de toxicité hématologique ou non hématologique doivent être étroitement surveillés chez les patients en cours de traitement. Une surveillance régulière de la NFS est recommandée pour détecter la survenue éventuelle d'une anémie, d'une neutropénie ou d'une thrombocytopénie.
  • Patient bénéficiant de collection de cellules souches
    Comme avec d'autres cytotoxiques, des précautions doivent être prises lorsqu'un recueil des cellules souches hématopoïétiques est envisagé.
  • Risque de maladie auto-immune
    Indépendamment de tout antécédent d'affections auto-immunes et des résultats du test de Coombs, des troubles auto-immuns (voir Effets indésirables), parfois fatals ou mettant en jeu le pronostic vital, ont été rapportés pendant et après le traitement avec le phosphate de fludarabine. La majorité des patients ayant présenté une anémie hémolytique a développé à nouveau un processus hémolytique lors de la ré-administration de Fludara.
    Les patients traités par Fludara doivent être étroitement surveillés quant à la survenue de signes d'hémolyse.
    En cas d'hémolyse, l'interruption du traitement par Fludara est recommandée. Transfusions sanguines (sang irradié ; cf. ci-dessous) et corticoïdes constituent le traitement le plus usuel de l'anémie hémolytique autoimmune.
  • Risque d'anémie hémolytique
    Indépendamment de tout antécédent d'affections auto-immunes et des résultats du test de Coombs, des troubles auto-immuns (voir Effets indésirables), parfois fatals ou mettant en jeu le pronostic vital, ont été rapportés pendant et après le traitement avec le phosphate de fludarabine. La majorité des patients ayant présenté une anémie hémolytique a développé à nouveau un processus hémolytique lors de la ré-administration de Fludara.
    Les patients traités par Fludara doivent être étroitement surveillés quant à la survenue de signes d'hémolyse.
    En cas d'hémolyse, l'interruption du traitement par Fludara est recommandée. Transfusions sanguines (sang irradié ; cf. ci-dessous) et corticoïdes constituent le traitement le plus usuel de l'anémie hémolytique autoimmune.
  • Recommandations en cas de réintroduction du traitement
    La majorité des patients ayant présenté une anémie hémolytique a développé à nouveau un processus hémolytique lors de la ré-administration de Fludara.
  • Risque de trouble neurologique
    Les effets sur le système nerveux central d'une administration chronique de Fludara ne sont pas connus. Il faut noter cependant que des patients ont toléré la dose recommandée dans des études à long terme (jusqu'à 26 cures).
    Les patients doivent faire l'objet d'une étroite surveillance à la recherche d'éventuels effets neurologiques.
    Au cours des études de recherche de dose à doses élevées, chez des patients souffrant de leucémies aiguës, des effets indésirables neurologiques sévères ont été constatés avec Fludara IV, tels que cécité, coma et décès. Les symptômes sont apparus entre 21 et 60 jours après administration de la dernière dose. Cette toxicité sévère sur le système nerveux central est apparue chez 36 % des patients traités par voie intraveineuse avec des doses approximativement 4 fois plus élevées (96 mg/m²/j pendant 5 à 7 jours) que la dose recommandée dans les leucémies lymphoïdes chroniques. Chez les patient atteints de LLC traités aux doses recommandées, une toxicité neurologique sévère a été décrite rarement (coma, crises convulsives et agitation) et de façon peu fréquente (confusion mentale).
    L'expérience recueillie depuis la mise sur le marché montre une neurotoxicité plus précoce ou plus tardive par rapport à celle constatée lors des essais cliniques.
  • Surveillance neurologique pendant le traitement
    Les effets sur le système nerveux central d'une administration chronique de Fludara ne sont pas connus. Il faut noter cependant que des patients ont toléré la dose recommandée dans des études à long terme (jusqu'à 26 cures).
    Les patients doivent faire l'objet d'une étroite surveillance à la recherche d'éventuels effets neurologiques.
    Au cours des études de recherche de dose à doses élevées, chez des patients souffrant de leucémies aiguës, des effets indésirables neurologiques sévères ont été constatés avec Fludara IV, tels que cécité, coma et décès. Les symptômes sont apparus entre 21 et 60 jours après administration de la dernière dose. Cette toxicité sévère sur le système nerveux central est apparue chez 36 % des patients traités par voie intraveineuse avec des doses approximativement 4 fois plus élevées (96 mg/m²/j pendant 5 à 7 jours) que la dose recommandée dans les leucémies lymphoïdes chroniques. Chez les patient atteints de LLC traités aux doses recommandées, une toxicité neurologique sévère a été décrite rarement (coma, crises convulsives et agitation) et de façon peu fréquente (confusion mentale).
    L'expérience recueillie depuis la mise sur le marché montre une neurotoxicité plus précoce ou plus tardive par rapport à celle constatée lors des essais cliniques.
  • Risque de syndrome de lyse tumorale
    Un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients atteints de LLC qui présentaient une importante masse tumorale. Fludara pouvant induire une réponse précoce dès la première semaine de traitement, des précautions devront être prises chez les patients ayant un risque de développer cette complication.
  • Masse tumorale importante
    Un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients atteints de LLC qui présentaient une importante masse tumorale. Fludara pouvant induire une réponse précoce dès la première semaine de traitement, des précautions devront être prises chez les patients ayant un risque de développer cette complication.
  • Transfusion sanguine
    Une réaction post-transfusionnelle du greffon contre l'hôte (GVH) (réaction de lymphocytes immunocompétents transfusés contre l'hôte) a été observée après transfusion de sang non irradié chez des patients traités par Fludara. Il a été rapporté de façon très fréquente que l'évolution de ce phénomène avait été fatale. Par conséquent, afin de minimiser le risque de réaction post-transfusionnelle du greffon contre l'hôte, les patients traités ou ayant été traités par Fludara et nécessitant une transfusion doivent être transfusés uniquement avec des produits sanguins irradiés.
  • Risque de cancer cutané
    Une aggravation ou une poussée de lésions dermatologiques cancéreuses préexistantes, ou encore l'apparition de nouvelles lésions dermatologiques cancéreuses a été rapportée pendant ou après le traitement par Fludara.
  • Altération de l'état général
    Chez les patients présentant un mauvais état général, Fludara doit être administré avec précaution et après avoir pris en compte le rapport bénéfice/risque. Ceci s'applique particulièrement aux patients ayant un déficit sévère de l'hématopoïèse (thrombocytopénie, anémie et/ou granulocytopénie), une immunodéficience ou des antécédents d'infection opportuniste.
  • Trouble de l'hématopoïèse
    Chez les patients présentant un mauvais état général, Fludara doit être administré avec précaution et après avoir pris en compte le rapport bénéfice/risque. Ceci s'applique particulièrement aux patients ayant un déficit sévère de l'hématopoïèse (thrombocytopénie, anémie et/ou granulocytopénie).
  • Déficit immunitaire
    Chez les patients présentant un mauvais état général, Fludara doit être administré avec précaution et après avoir pris en compte le rapport bénéfice/risque. Ceci s'applique particulièrement aux patients ayant une immunodéficience.
  • Infection opportuniste, antécédent
    Chez les patients présentant un mauvais état général, Fludara doit être administré avec précaution et après avoir pris en compte le rapport bénéfice/risque. Ceci s'applique particulièrement aux patients ayant des antécédents d'infection opportuniste.
  • Insuffisance rénale
    Il existe une corrélation entre la clairance corporelle totale du principal métabolite plasmatique (2-F-ara-A) et la clairance de la créatinine, ce qui démontre l'importance de l'excrétion rénale pour l'élimination du produit. Chez des patients présentant une insuffisance rénale, on a observé une augmentation de l'exposition corporelle totale (ASC du 2F-ara-A).
    Il n'existe que peu de données cliniques concernant les patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinine inférieure à 70 ml/min).
    L'administration de Fludara doit se faire avec précaution chez les patients insuffisants rénaux. Chez un patient présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 70 ml/min), la dose doit être réduite jusqu'à 50 % et le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite (voir Posologie et Mode d'administration). Le traitement par Fludara est contre-indiqué si la clairance de la créatinine sérique est inférieure à 30 ml/min (voir Contre-indications).
  • Sujet de plus de 70 ans
    Chez les patients de plus de 70 ans, la clairance de la créatinine doit être mesurée. Si la clairance de la créatinine sérique est comprise entre 30 et 70 ml/min, la dose de Fludara doit être réduite jusqu'à 50 % et une surveillance hématologique étroite doit être instaurée pour évaluer la toxicité.
  • Sujet de plus de 75 ans
    Les données cliniques étant limitées chez les patients âgés ( >75 ans), l'administration de Fludara doit se faire avec précaution chez ce type de patients (voir Posologie et mode d'administration).
  • Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
    Fludara doit être administré sous la surveillance d'un médecin spécialisé ayant l'expérience de l'utilisation des chimiothérapies cytotoxiques.
  • Grossesse
    Fludara ne doit pas être administré pendant la grossesse à moins que cela ne soit clairement nécessaire (par ex., situations mettant en danger le pronostic vital, absence d'alternatives thérapeutiques plus sûres sans compromettre le bénéfice clinique, traitement ne pouvant être évité).
    Les femmes doivent éviter toute grossesse durant leur traitement par Fludara. Fludara peut être néfaste pour le foetus (voir Grossesse et Allaitement, Données de sécurité préclinique).
    Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel pour le foetus.
    Les médecins ne pourront envisager l'utilisation de Fludara que si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels pour le foetus.
  • Utiliser une contraception efficace pdt le traitement puis pdt 6 mois après l'arrêt du traitement
    Chez les femmes en âge de procréer ou chez l'homme fertile, des mesures contraceptives devront être prises pendant le traitement et au moins 6 mois après l'arrêt du traitement.
  • Femme susceptible d'être enceinte
    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces durant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement
  • Homme en âge de procréer
    Les hommes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces durant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement.
  • Vaccination
    Pendant et après le traitement par Fludara 50 mg, une vaccination avec des virus vivants doit être évitée.
  • Risque de résistance croisée au chlorambucil
    Les patients qui n'ont pas répondu initialement à un traitement par Fludara ne doivent pas être traités ultérieurement par le chlorambucil car la majorité des patients résistants à Fludara a montré une résistance au chlorambucil.
  • Insuffisance hépatique
    Il n'existe pas de données disponibles concernant l'utilisation de Fludara chez les patients insuffisants hépatiques.
    Fludara doit être utilisé avec précaution dans ce groupe de patients.
  • Enfant de moins de 15 ans
    La tolérance et l'efficacité de Fludara chez l'enfant n'ont pas été établies. L'utilisation de Fludara n'est donc pas recommandée chez l'enfant.
  • Incompatibilité avec tous les médicaments
    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
  • Compatibilité avec certains solvants
    * Reconstitution :
    Pour l'administration parentérale, ajouter 2 ml d'eau stérile pour préparations injectables dans des conditions aseptiques. Le lyophilisat se dissout en moins de 15 secondes.
    Chaque ml de solution obtenue contient 25 mg de phosphate de fludarabine, 25 mg de mannitol et de l'hydroxyde de sodium pour ajuster le pH à 7,7. Le pH du produit fini est compris entre 7,2 et 8,2.
    * Dilution :
    La dose requise (calculée en fonction de la surface corporelle du patient) doit être prélevée à l'aide d'une seringue.
    Pour une injection en bolus, cette dose doit être diluée dans 10 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Lorsque l'administration se fait par perfusion, la dose requise doit être diluée dans 100 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) et perfusée en 30 minutes environ.
    Lors des études cliniques, le produit a été dilué dans 100 ml ou 125 ml de solution de dextrose à 5 % ou de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).

IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Voir banque Interactions Médicamenteuses

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

 Grossesse :

Les données précliniques chez le rat ont démontré un passage de Fludara et/ou de ses métabolites dans le placenta.
Les résultats des études d'embryotoxicité effectuées chez le rat et le lapin, par voie intraveineuse, ont indiqué un potentiel embryolétal et tératogène aux doses thérapeutiques (voir Données de sécurité préclinique).
Les données sur l'utilisation de Fludara chez la femme enceinte au cours du premier trimestre sont très limitées.
Fludara ne doit pas être utilisé durant la grossesse à moins que cela ne soit clairement nécessaire (par ex. situations mettant en danger le pronostic vital, absence d'alternatives thérapeutiques plus sûres sans compromettre le bénéfice clinique, traitement ne pouvant être évité).
Fludara peut être néfaste pour le foetus.
Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel pour le foetus.
Les médecins ne pourront envisager l'utilisation de Fludara que si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels pour le foetus.
Les hommes et les femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces durant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement (voir Mises en garde et précautions d'emploi).

 Allaitement :

L'existence d'un passage de Fludara et de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connue.
Cependant, les études précliniques ont montré que le phosphate de fludarabine et ses métabolites passaient dans le lait maternel.
C'est pourquoi l'allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement par Fludara.
A cause des possibles effets indésirables graves de Fludara chez l'enfant allaité, Fludara est contre-indiqué durant l'allaitement (voir Contre-indications).

CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES

Fludara peut diminuer la capacité à conduire ou à utiliser des machines dans la mesure où il peut entraîner fatigue, asthénie, troubles visuels, confusion, agitation et crises convulsives.

EFFETS INDESIRABLES

  • Infection (Très fréquent)
  • Infection opportuniste (Très fréquent)
  • Leucoencéphalopathie multifocale progressive (Très fréquent)
  • Infection à herpès-virus (Très fréquent)
  • Pneumopathie (Très fréquent)
  • Syndrome lymphoprolifératif (Rare)
  • Myélodysplasie (Fréquent)
  • Leucémie aiguë myéloblastique (Fréquent)
  • Neutropénie (Très fréquent)
  • Anémie (Très fréquent)
  • Thrombopénie (Très fréquent)
  • Aplasie médullaire (Fréquent)
  • Maladie auto-immune (Peu fréquent)
  • Anémie hémolytique auto-immune
  • Syndrome d'Evans
  • Purpura thrombopénique
  • Anticorps antifacteur VIII
  • Pemphigus
  • Anorexie (Fréquent)
  • Syndrome de lyse tumorale (Peu fréquent)
  • Neuropathie périphérique (Fréquent)
  • Confusion mentale (Peu fréquent)
  • Coma (Rare)
  • Convulsions (Rare)
  • Agitation (Rare)
  • Vision (modification) (Fréquent)
  • Cécité (Rare)
  • Névrite optique (Rare)
  • Neuropathie optique (Rare)
  • Insuffisance cardiaque (Rare)
  • Arythmie (Rare)
  • Toux (Très fréquent)
  • Fibrose pulmonaire (Peu fréquent)
  • Dyspnée (Peu fréquent)
  • Vomissement (Très fréquent)
  • Diarrhée (Très fréquent)
  • Nausée (Très fréquent)
  • Stomatite (Fréquent)
  • Hémorragie gastro-intestinale (Peu fréquent)
  • Enzymes pancréatiques (augmentation) (Peu fréquent)
  • Enzymes hépatiques (augmentation) (Peu fréquent)
  • Eruption cutanée (Fréquent)
  • Cancer de la peau (Rare)
  • Syndrome de Lyell (Rare)
  • Syndrome de Stevens-Johnson (Rare)
  • Cystite hémorragique (Rare)
  • Fièvre (Très fréquent)
  • Fatigue (Très fréquent)
  • Faiblesse (Très fréquent)
  • Oedème (Fréquent)
  • Mucite (Fréquent)
  • Frisson (Fréquent)
  • Malaise (Fréquent)

PHARMACODYNAMIE

  • Classement ATC : 
        L01BB05 / FLUDARABINE
  • Classement Vidal : 
        Antinéoplasique : antimétabolite : fludarabine

PRESENTATIONS

Liste I
  • CIP : 5585442 (FLUDARA 50mg pdre p sol inj : 5Fl).
    Disponibilité : hôpitaux
    Agréé aux collectivités


Genzyme


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