CLIMENE cp enr
FORME
comprimé enrobé
COMPOSITION
par 1 comprimé
blanc |
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estradiol valérate micronisé | 2 mg |
par 1 comprimé
rose |
|
estradiol valérate micronisé | 2 mg |
cyprotérone acétate micronisé | 1 mg |
INDICATIONS
-
Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.
Prévention de l'ostéoporose post-ménopausique chez les femmes ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose.
L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.
POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION
- CLIMENE est une association cyclique d'estrogène et de progestatif.
Le schéma thérapeutique est le suivant :
Prendre 1 comprimé par jour sans interruption pendant 21 jours dans l'ordre suivant :
- 1 comprimé blanc (valérate d'estradiol) du 1er au 11ème jour,
- 1 comprimé rose (valérate d'estradiol + acétate de cyprotérone) du 12ème au 21ème jour.
Après un intervalle libre de tout traitement de 7 jours, la séquence suivante sera prise dans les même conditions.
Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent survenir.
Le traitement peut débuter n'importe quel jour. Cependant, en cas de passage d'un traitement hormonal substitutif séquentiel à CLIMENE, il est recommandé de commencer le traitement après les saignements, c'est-à-dire le jour auquel était programmé le début d'un nouveau cycle de traitement avec une hormonothérapie substitutive séquentielle.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique Mises en garde et précautions particulières d'emploi).
En cas d'oubli, le comprimé oublié devra être pris dans un délai de 12 heures. La dose suivante ne doit pas être doublée pour compenser la dose oubliée.
L'oubli d'un comprimé peut favoriser la survenue de spottings ou saignements.
CONTRE-INDICATIONS
Absolue(s) :- Cancer du sein hormonodépendant chez la femme
- Cancer du sein hormonodépendant, antécédent (de)
- Cancer estrogénodépendant
- Hémorragie gynécologique d'étiologie inconnue
- Hyperplasie utérine non traitée
- Accident thromboembolique
- Antécédent d'accident thromboembolique
- Hépatopathie
- Antécédent d'hépatopathie
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Porphyrie
- Déficit en lactase
- Intolérance génétique au galactose
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Intolérance au fructose
- Sucrase-isomaltase, déficit (en)
MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI
- Evaluation individuelle du bénéfice attendu
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie.
Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru. - Surveillance clinique avant la mise en route du traitement
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
- Surveillance gynécologique avant et pendant le traitement
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
- Surveillance mammaire pendant le traitement
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement et qui devront être signalées au médecin traitant.
Les examens, incluant une mammographie, doivent être réalisés selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente. - Léiomyome
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Léiomyome, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Endométriose
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Antécédent d'accident thromboembolique
Ou présence de facteurs de risque.
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Sujet à risque de tumeur estrogénodépendante
Présence de facteurs de risque de tumeur estrogéno-dépendante (par exemple : premier degré d'hérédité pour le cancer du sein).
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Hypertension artérielle
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Hypertension artérielle, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Hépatopathie
Troubles hépatiques.
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
- Antécédent d'hépatopathie
Troubles hépatiques.
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Adénome hépatique
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Diabète
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Diabète, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Diabète avec complication vasculaire
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Diabète avec complication vasculaire, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Lithiase biliaire
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Antécédent de lithiase biliaire
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Migraine
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue inhabituelle de céphalées de type migraine. - Migraine, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Céphalée, antécédent
Sévère.
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Céphalée
Sévère.
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue inhabituelle de céphalées de type migraine inhabituelle. - Lupus érythémateux aigu disséminé
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
Facteur de risque d'accident thromboembolique. - Hyperplasie utérine, antécédent
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Epilepsie
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
- Antécédent d'épilepsie
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Asthme
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement.
- Antécédent d'asthme
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Otospongiose
Si cette affection survient et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Cette affection peut réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement. - Ictère
Le traitement doit être arrêté immédiatement. - Insuffisance hépatique
Le traitement doit être arrêté immédiatement. - Hypertension artérielle sévère
Le traitement doit être arrêté immédiatement. - Grossesse
Le traitement doit être arrêté immédiatement. - Risque d'hyperplasie utérine ou de cancer de l'endomètre
Le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente lors de l'administration prolongée d'estrogènes seuls. Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque. - Risque de métrorragie
Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers survenant plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
- Métrorragie
La survenue de saignements irréguliers survenant plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne. - Risque de cancer du sein
Une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) », et des études épidémiologiques incluant la « Million Women Study (MWS) » ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estroprogestatives ou la tibolone (cf Effets indésirables).
Pour tous les THS, l'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).
Dans l'étude MWS, l'association d'un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l'estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d'administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n'a pas été mis en évidence d'influence de la voie d'administration sur le risque de cancer du sein.
Dans l'étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s'accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.
Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
- Risque d'accident thromboembolique
Le THS est associé à un risque relatif accru d'accident thromboembolique veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non utilisatrices. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d'accident thromboembolique veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 8 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas d'accidents thromboemboliques veineux supplémentaires sur cette période est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.
Les facteurs de risque reconnus d'accidents thromboemboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (index de masse corporelle > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thromboembolique veineux.
Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thromboembolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thromboemboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiqué jusqu'à ce qu'une évaluation précise des marqueurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être réévalué avec précaution.
-Le risque d'accident thromboembolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin. - Accident thromboembolique, antécédent familial(d')
Facteur de risque reconnu d'accident thromboembolique.
Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thromboembolique veineux. Le THS pourrait augmenter ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thromboemboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée jusqu'à ce qu'une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être réévalué avec précaution. - Obésité
Facteur de risque thrombo-embolique veineux.
Obésité sévère : index de masse corporelle > 30 kg/m2. - Maladie thromboembolique
Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thromboembolique veineux. - Avortements spontanés à répétition, antécédent (d')
Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thromboemboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée jusqu'à ce qu'une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être réévalué avec précaution. - Sujet alité
Le risque d'accident thromboembolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
- Intervention chirurgicale
Le risque d'accident thromboembolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale. - Traumatisme sévère
Le risque d'accident thromboembolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. - Risque d'accident cardiovasculaire
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d'un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques, WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study), montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d'utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d'études randomisées contrôlées sont disponibles concernant les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires des autres THS. De ce fait, il n'est pas certain que ces résultats s'appliquent également à ces spécialités. - Risque d'accident vasculaire cérébral
Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone. Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas d'accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d'estrogènes conjugués équins et d'acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L'effet sur le risque d'accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.
- Risque présumé de cancer de l'ovaire
Certaines études épidémiologiques ont montré qu'une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d'un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien. L'effet d'une utilisation prolongée d'un THS estroprogestatif n'est pas connu. - Insuffisance rénale
Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées. Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants des principes actifs de CLIMENE.
- Insuffisance rénale chronique terminale
Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants des principes actifs de CLIMENE. - Insuffisance cardiaque
Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
- Hypertriglycéridémie
Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif.
De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie. - Risque de perturbations de paramètres biologiques
Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid-binding globulin) est observée, conduisant à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA [radio-immunoassay]) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid-binding globulin) et la SHBG (sex hormone-binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticostéroïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées.
D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine). - Risque de trouble cognitif
Il n'a pas été mis en évidence d'amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l'étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans. Les effets chez des femmes plus jeunes ou d'autres THS ne sont pas connus. - Sujet âgé
L'expérience clinique chez des femmes de plus de 65 ans est limitée - Interaction phytothérapique : millepertuis
- Niveau de gravité :
Association déconseillée
- Nature du risque :
Diminution de l'efficacité du progestatif, par augmentation de son métabolisme hépatique par le millepertuis.
IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse :
- CLIMENE n'a pas d'indication au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par CLIMENE impose l'arrêt immédiat du traitement.
En clinique, les données sur un nombre limité de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables de l'acétate de cyprotérone sur le foetus.
A ce jour la plupart les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes et de progestatifs.
Allaitement :
- CLIMENE n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.
EFFETS INDESIRABLES
- Céphalée (Fréquent)
- Mastodynie (Fréquent)
- Volume mammaire (augmentation) (Fréquent)
- Dysménorrhée (Fréquent)
- Ménorragie (Fréquent)
- Métrorragie (Fréquent)
- Leucorrhée (Fréquent)
- Poids (augmentation) (Fréquent)
- Poids (diminution) (Fréquent)
- Inflation hydrique (Fréquent)
- Oedème périphérique (Fréquent)
- Nausée (Fréquent)
- Douleur abdominale (Fréquent)
- Sensation de vertige (Peu fréquent)
- Migraine (Peu fréquent)
- Accident thromboembolique veineux (Peu fréquent)
- Tumeur bénigne du sein (Peu fréquent)
- Fibrome utérin (augmentation) (Peu fréquent)
- Vaginite (Peu fréquent)
- Candidose génitale (Peu fréquent)
- Prurit (Peu fréquent)
- Asthénie (Peu fréquent)
- Dépression (Peu fréquent)
- Trouble de l'humeur (Peu fréquent)
- Flatulence (Peu fréquent)
- Vomissement (Peu fréquent)
- Epilepsie (aggravation) (Rare)
- Intolérance au glucose (Rare)
- Hypertension artérielle (Rare)
- Galactorrhée (Rare)
- Bilan hépatique (anomalie) (Rare)
- Dépigmentation de la peau (Rare)
- Acné (Rare)
- Réaction anaphylactique (Rare)
- Trouble de la libido (Rare)
- Cancer du sein
- Cancer de l'endomètre
- Tumeur estrogénodépendante
- Thrombophlébite profonde
- Embolie pulmonaire
- Infarctus du myocarde
- Accident vasculaire cérébral
- Affection de la vésicule biliaire
- Chloasma
- Erythème polymorphe
- Erythème noueux
- Purpura vasculaire
- Démence
PHARMACODYNAMIE
-
Classement ATC :
G03HB01 / CYPROTERONE ET ESTROGENE
-
Classement Vidal :
Estroprogestatif non contraceptif \ Gynécologie Obstétrique
Traitement de la ménopause : estroprogestatif (Voie orale)
PRESENTATIONS
Liste I-
CIP : 3360437 (CLIMENE cp enr : Plq/21).
Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités