ZANOSAR lyoph p us parentér
FORME
lyophilisat pour usage parentéral
COMPOSITION
par flacon(s)
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streptozocine | 1 g |
INDICATIONS
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Traitement des adénocarcinomes métastatiques des îlots de Langerhans.
Traitement des tumeurs carcinoïdes métastasées.
L'association avec le 5-fluoro-uracile a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus par chacun des traitements administrés séparément.
POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION
- Ce médicament doit être administré par voie IV directe ou en perfusion courte (de l'ordre de 15 minutes). Il est inactif par voie orale.
Deux schémas posologiques peuvent être utilisés :
Traitement quotidien :
La dose recommandée pour une administration intraveineuse par jour est de 500 mg/m2 de surface corporelle pendant cinq jours consécutifs toutes les six semaines jusqu'à l'obtention d'un bénéfice thérapeutique maximal, ou l'apparition de signes de toxicité. Une augmentation de la dose au cours de ce schéma n'est pas recommandée.
Traitement hebdomadaire :
Pour les deux premières séquences, la dose hebdomadaire recommandée pour une administration intraveineuse est de 1 000 mg/m2 de surface corporelle. Pour les séquences suivantes, les doses peuvent être augmentées chez les patients pour lesquels il n'a pas été noté de réponse thérapeutique et chez qui il n'a pas été observé de manifestation de toxicité au cours du traitement précédent.
Cependant, une dose de 1 500 mg/m2 de surface corporelle en une fois ne doit pas être dépassée (toxicité rénale).
Avec ce schéma, le délai moyen de réponse est de dix-sept jours environ et le temps moyen pour obtenir une réponse maximale est de trente-cinq jours environ. On entend par réponse maximale le niveau de réponse thérapeutique que l'on ne peut pas améliorer par une augmentation des doses ou une augmentation du temps de traitement.
La dose totale moyenne par cure de traitement pour obtenir une réponse thérapeutique est de l'ordre de 2 000 mg/m2 de surface corporelle.
La dose totale moyenne pour obtenir une réponse maximale est de l'ordre de 4 000 mg/m2 de surface corporelle.
La durée idéale du traitement d'entretien n'a pas encore été établie, quel que soit le schéma utilisé.
Chez des patients atteints de tumeurs fonctionnelles, une surveillance régulière de l'insulinémie en période de jeûne permet une appréciation de la réponse biochimique au traitement.
Chez des patients ayant des tumeurs fonctionnelles ou non, la réponse au traitement peut être évaluée par une réduction significative de la taille de la masse tumorale et des adénopathies. Chez des sujets porteurs de métastases de tumeurs carcinoïdes, la réponse thérapeutique sera évaluée sur la réduction significative du volume tumoral des métastases.Association :
Ce médicament peut faire l'objet d'un traitement associé avec le 5-fluoro-uracile (5-FU) selon le protocole suivant :
streptozocine 500 mg/m2/jour pendant 5 jours,
5 FU 400 mg/m2/jour pendant 5 jours,
traitement à renouveler à six semaines d'intervalle.Mode d'administration :
En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.Reconstituer le médicament à l'aide de 9,5 ml de solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium. La solution obtenue, jaune or pâle, contient 100 mg de streptozocine et 22 mg d'acide citrique par ml.
Lorsque des dilutions plus importantes doivent être mises en oeuvre, l'utilisation des solvants précités est recommandée.
La manipulation de la poudre et la mise en solution feront l'objet de précautions particulières et l'usage de gants est indispensable.
En cas de contact accidentel de la poudre ou de la solution avec la peau ou les muqueuses, laver immédiatement la zone concernée à l'aide de savon et d'eau.
L'utilisation de hottes à flux laminaire vertical et de blouses à usage unique est recommandée.
CONTRE-INDICATIONS
Absolue(s) :- Insuffisance rénale
MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI
- Surveillance de la fonction rénale avant la mise en route du traitement
Il existe une toxicité rénale, fonction de la dose, avec effet cumulatif, qui peut être sévère, voire fatale. Observée chez de nombreux patients traités (28-73 % selon les séries), elle peut se manifester par une hyperazotémie, une glycosurie, une acidose rénale tubulaire avec risques d'anurie et hypophosphatémie.
Des dosages sanguins (créatinine et clairance de la créatinine, urée, électrolytes principaux) et urinaires (protéinurie et glycosurie des 24 heures) doivent être effectués avant le traitement, pendant celui-ci, puis de façon hebdomadaire pendant quatre semaines après le traitement.
Une protéinurie modérée constitue l'une des premières manifestations d'altération de la fonction rénale ; une réduction des doses est alors recommandée ; la majoration de cette protéinurie et surtout l'apparition de signes d'atteinte tubulaire proximale doivent entraîner l'interruption du traitement. - Surveillance de la fonction rénale pendant le traitement puis 1 fois par semaine pendant 4 semaines après l'arrêt du traitement
Il existe une toxicité rénale, fonction de la dose, avec effet cumulatif, qui peut être sévère, voire fatale. Observée chez de nombreux patients traités (28-73 % selon les séries), elle peut se manifester par une hyperazotémie, une glycosurie, une acidose rénale tubulaire avec risques d'anurie et hypophosphatémie.
Des dosages sanguins (créatinine et clairance de la créatinine, urée, électrolytes principaux) et urinaires (protéinurie et glycosurie des 24 heures) doivent être effectués avant le traitement, pendant celui-ci, puis de façon hebdomadaire pendant quatre semaines après le traitement.
Une protéinurie modérée constitue l'une des premières manifestations d'altération de la fonction rénale ; une réduction des doses est alors recommandée ; la majoration de cette protéinurie et surtout l'apparition de signes d'atteinte tubulaire proximale doivent entraîner l'interruption du traitement. - Risque de cancer
La streptozocine est mutagène pour la cellule bactérienne, végétale et celle des mammifères. Administrée par voie parentérale, elle a induit des tumeurs rénales chez le rat, des tumeurs hépatiques et d'autres tumeurs chez le hamster. Administrée par voie orale chez le rat, elle a provoqué la formation de tumeurs de l'estomac et du pancréas. La streptozocine est également carcinogène chez la souris.
Appliquée sur la peau, la streptozocine a dans quelques cas provoqué chez le rat l'apparition de tumeurs bénignes à l'endroit de l'application. La streptozocine peut donc présenter un risque carcinogène à la suite d'une exposition cutanée si les conditions de manipulation ne sont pas respectées (cf Posologie/Mode d'administration). - Risque sur la fertilité
Altération de la fertilité : la streptozocine provoque une altération de la fertilité chez le rat mâle et femelle. - Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
Surveillance au cours du traitement :
les malades traités doivent faire l'objet d'une surveillance stricte, à la recherche notamment de signes d'une toxicité rénale, hépatique ou hématologique.
Un ajustement de la posologie ou une interruption du traitement pourront être nécessaires en fonction de la toxicité observée. - Enfant de moins de 15 ans
L'utilisation de la streptozocine chez l'enfant n'a pas été étudiée. - Compatibilité avec certains solvants
Reconstituer le médicament à l'aide de 9,5 ml de solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium. La solution obtenue, jaune or pâle, contient 100 mg de streptozocine et 22 mg d'acide citrique par ml. - Compatibilité/Incompatibilité : absence de données
En l'absence de données, il conviendra d'associer avec prudence Zanosar à d'autres traitements.
IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse :
- Comme avec d'autres cytostatiques et agents mutagènes, l'administration de ce médicament n'est pas recommandée chez la femme enceinte.
Allaitement :
- Le passage de la streptozocine dans le lait maternel n'a pas été établi. Par prudence l'allaitement doit être arrêté pendant le traitement.
EFFETS INDESIRABLES
- Néphropathie
- Nausée
- Vomissement
- Diarrhée
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Hypoalbuminémie
- Hématocrite (diminution) (Rare)
- Leucopénie
- Thrombopénie
- Intolérance au glucose
- Hypoglycémie
- Diabète insipide néphrogénique
PHARMACODYNAMIE
-
Classement ATC :
L01AD04 / STREPTOZOCINE
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Classement Vidal :
Antinéoplasique : agent alkylant \ Cancérologie (Nitroso-urées)
PRESENTATIONS
Liste I-
CIP : 5619827 (ZANOSAR lyoph p us parentér : 1Fl).
Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités