UROMITEXAN 400 mg cp pellic séc
FORME
comprimé pelliculé sécable
COMPOSITION
par 1 comprimé
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mesna | 400 mg |
INDICATIONS
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Prévention de la toxicité urinaire des oxazaphosphorines (cyclophosphamide à fortes doses : >ou= 600 mg/m2/j, ifosfamide quelle que soit la dose).
POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION
- La voie orale est généralement utilisée en relais de la voie intraveineuse pour prolonger les taux urinaires de mesna.
Une quantité suffisante de mesna doit être administrée afin de protéger les patients de façon adéquate contre l'urotoxicité des oxazaphosphorines.
La durée du traitement par le mesna doit être égale à la durée du traitement par l'oxazaphosphorine augmentée du temps nécessaire pour que les concentrations des métabolites urinaires descendent à un niveau infratoxique ; celui-ci est généralement atteint dans les 8 à 12 heures qui suivent la fin de l'administration de l'oxazaphosphorine ; cependant ce délai peut varier en fonction du schéma d'administration du cytotoxique.
- Chez l'adulte :
. Voie intraveineuse :
La posologie est habituellement de 60 % de la dose d'oxazaphosphorine administrée. Le schéma classique comporte l'administration IV après dilution de 1/3 de la dose dès le début de l'administration de l'oxazaphosphorine, du 2e tiers 4 heures plus tard et du dernier tiers 8 heures après la première administration.
Uromitexan peut également être utilisé en perfusion IV continue débutant ¼ d'heure avant la perfusion chimiothérapique et se prolongeant 8 à 12 heures après la fin de celle-ci, la dose totale de mesna atteignant - voire dépassant - 100 % de la dose d'oxazaphosphorines utilisée.
Pour des doses supérieures à 2 g/m2/jour, les risques potentiels de ce médicament ne sont pas connus.
. Voie orale :
Chez les patients qui pourraient présenter des vomissements, malgré un traitement prophylactique antiémétique optimal, pendant ou au décours de la chimiothérapie, le mesna doit être administré par voie intraveineuse.
De même, la voie intraveineuse est préférable pour les patients qui ne sont pas susceptibles d'adhérer au traitement.
Schémas posologiques possibles en fonction des doses d'oxazaphosphorine :
Faible dose d'ifosfamide infér. à 1,5 g/m2/j et cyclophosphamide infér. à 600 mg/m2/j en cas de toxicité vésicale :
Administration de mesna oral 2 heures avant l'injection de l'oxazaphosphorine puis 2 heures et 6 heures après. Dans ce cas, la dose totale de mesna oral correspond au moins à 120 % de dose cytostatique et remplace la formulation IV habituellement administrée à 60 % de la dose.
Ifosfamide : > 1,5 g/m2/j et cyclophosphamide : >= 600 mg/m2/j :
Après une perfusion concomitante de courte durée infér. ou égal à 4 heures de mesna et d'oxazaphosphorine à habituellement 1/3 de 100 % de la dose du cytostatique, il convient d'administrer en fin de perfusion une première dose orale de mesna au double de la dose IV et une deuxième dose équivalente 4 heures plus tard.
A la fin d'une perfusion de longue durée du cytostatique (>= 4 heures et particulièrement les perfusions continues) en présence de l'uroprotecteur à 100 % de la dose d'oxazaphosphorine, l'uroprotection peut être poursuivie en administrant le mesna par voie orale à 40 % de la dose de l'oxazaphosphorine 2 heures, 6 heures, voire 10 heures après l'administration intraveineuse concomitante du cytostatique et du mesna.
- Chez l'enfant :
La dose de mesna oral est calculée par rapport à la dose d'oxazaphosphorine selon les mêmes modalités que chez l'adulte.
Il peut cependant être nécessaire de raccourcir l'intervalle entre 2 doses et/ou d'augmenter le nombre individuel de doses pour compenser la fréquence de mictions plus importante chez l'enfant. La prudence est recommandée dans ce cas, les concentrations urinaires et la demi-vie du mesna n'ayant pas été précisées en pédiatrie.
- Patients à risque :
Pour les patients présentant des antécédents de lésions urothéliales ou présentant des lésions urothéliales préexistantes (traitement antérieur par une oxazaphosphorine ou irradiation pelvienne), ou pour les patients qui ne sont pas suffisamment protégés par Uromitexan à la posologie standard, l'intervalle de 4 heures entre deux doses peut être raccourci et/ou le nombre de doses augmenté.
CONTRE-INDICATIONS
Absolue(s) :- Hypersensibilité à l'un des composants
- Intolérance génétique au galactose
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Déficit en lactase
MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI
- Maladie auto-immune
Par rapport aux sujets cancéreux, une augmentation du taux de survenue de réactions pseudoallergiques est observée chez les sujets présentant une maladie auto-immune.
Ainsi des réactions cutanées (prurit, rash, urticaire, exanthème) ont été observées ; elles peuvent atteindre les muqueuses (énanthème) et être accompagnées d'une augmentation transitoire des transaminases ou de symptômes généraux et non spécifiques : fièvre, fatigue, nausées et vomissements. Dans de rares cas, des réactions cardiovasculaires peuvent apparaître comme, par exemple, hypotension et tachycardie.
En conséquence, chez ces patients, l'utilisation de mesna pour prévenir l'urotoxicité des oxazaphosphorines ne peut s'effectuer que sous stricte surveillance médicale et seulement après avoir apprécié le rapport bénéfice/risque.
Chez ces malades, la protection de l'appareil urinaire doit se faire préférentiellement par une hyperhydratation quotidienne associée à la prescription simultanée de diurétiques. - Risque de vomissement
Chez les patients susceptibles de présenter des vomissements, il est indispensable de remplacer la forme orale du mesna par la forme intraveineuse, de même que chez les patients traités par irradiation corporelle totale et haute dose de cyclophosphamide dans l'attente de données complémentaires. Un traitement prophylactique antiémétique est indispensable.
Toutes dispositions doivent être prises pour assurer l'administration intraveineuse de mesna en cas de vomissements dans les 2 heures qui suivent la prise des comprimés.
Les coordonnées du médecin à contacter seront données au malade avec la consigne de revenir à l'hôpital ou à la clinique pour éventuellement recevoir Uromitexan injectable. - Insuffisance rénale
Quelques cas d'encéphalopathies toujours spontanément réversibles à l'arrêt du traitement ont été décrits après utilisation conjointe d'ifosfamide et de mesna utilisé par voie intraveineuse. Leur imputabilité n'est actuellement pas établie.
Une insuffisance rénale est habituellement retrouvée comme facteur favorisant.
IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse :
- La grossesse et l'allaitement constituent des contre-indications d'un traitement cytostatique ; par conséquent, le mesna ne doit pas être utilisé en de telles circonstances.
Cependant, s'il est indispensable d'administrer une oxazaphosphorine pendant la grossesse, alors, le mesna doit lui être associé.
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet embryotoxique et tératogène en rapport avec le mesna.
Allaitement :
- La grossesse et l'allaitement constituent des contre-indications d'un traitement cytostatique ; par conséquent, le mesna ne doit pas être utilisé en de telles circonstances.
EFFETS INDESIRABLES
- Nausée
- Vomissement
- Colite
- Diarrhée
- Céphalée
- Asthénie
- Douleur articulaire
- Dépression
- Irritabilité
- Eruption cutanée
- Hypotension artérielle
- Tachycardie
- Réaction allergique générale (Rare)
- Prurit (Rare)
- Dermatose bulleuse (Rare)
- Oedème
- Transaminases (augmentation)
- Encéphalopathie
PHARMACODYNAMIE
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Classement ATC :
V03AF01 / MESNA
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Classement Vidal :
Chimioprotecteur : mesna \ Cancérologie
PRESENTATIONS
Liste II-
CIP : 5597379 (UROMITEXAN 400 mg cp pellic séc : B/10).
Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités