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QVAR AUTOHALER 100 µg/dose sol p inhal en fl press

QVAR AUTOHALER 100 µg/dose sol p inhal en fl press






FORME


solution pour inhalation en flacon pressurisé

COMPOSITION

par 1 dose(s)
béclométasone dipropionate100 µg

INDICATIONS

Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant*
* L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnes plurihebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.
Remarque : cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chez qui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pour une utilisation correcte des aérosols doseurs classiques sans chambre d'inhalation.


POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION

La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie et sera ajustée en fonction des résultats individuels. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.
A titre indicatif, les posologies initiales préconisées sont :
Adulte :
Asthme persistant léger à modéré : 200 à 400 µg par jour en 2 prises par jour.
L'asthme persistant léger se définit par l'existence de symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, un DEP ou un VEMS supérieur à 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %.
L'asthme persistant modéré se définit par l'existence de symptômes diurnes quotidiens, de crises retentissant sur l'activité et le sommeil, de symptômes d'asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, une utilisation quotidienne de bêta-2 mimétiques inhalés d'action brève, un DEP ou un VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieure à 30 %.
Asthme persistant sévère : 800 µg par jour en 2 prises.
L'asthme persistant sévère se définit par l'existence de symptômes permanents, de crises fréquentes, de symptômes d'asthme nocturne fréquents, une activité physique limitée par les symptômes d'asthme, un DEP ou un VEMS inférieur à 60 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieure à 30 %.
* la variabilité du DEP s'évalue sur la journée(DEP du soir - DEP du matin)/½ (DEP du soir + DEP du matin)ou sur une semaine.
Enfants de plus de 4 ans :
Asthme léger à modéré : 100 à 200 µg en 2 prises par jour.
Asthme sévère : 300 à 400 µg en 2 prises par jour.
Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace et d'envisager une décroissance de la dose lorsque le patient est stabilisé.
Mode d'administration :
Inhalation par distributeur avec embout buccal (système Autohaler).
Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s'assure du bon usage de l'appareil par le patient. Une dose de béclométasone est délivrée dans le poumon lorsque le patient inspire profondément par l'embout buccal.
Ce système ne nécessite pas d'agitation avant l'emploi.
Le patient devra :
enlever le capuchon protecteur de l'embout buccal ;
mettre le levier en position relevée en tenant l'appareil droit : embout buccal vers le bas ;
expirer normalement ;
immédiatement après, présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche et refermer les lèvres autour de l'embout ;
inspirer lentement et profondément par l'embout buccal ;
maintenir une apnée de quelques secondes ;
entre chaque inhalation, réarmer le système en abaissant puis en relevant le levier.
Après usage, remettre le levier en position abaissée et replacer le capuchon protecteur sur l'embout buccal.
Se rincer la bouche après inhalation du produit.
Par mesure d'hygiène, l'embout buccal doit être nettoyé après utilisation avec un tissu sec et propre. Ne pas utiliser d'eau pour nettoyer le dispositif.

CONTRE-INDICATIONS

Absolue(s) :
  • Intolérance au médicament
  • Hypersensibilité à l'un des composants

MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI

  • Information du patient
    Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
    Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
  • Crise d'asthme
    Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
  • Dyspnée paroxystique
    Si en dépit d'un traitement bien conduit une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation du bronchodilatateur bêta-2 mimétique.
  • Traitement à réévaluer en cas de persistance ou d'aggravation des symptômes ou de la pathologie
    Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique).
    Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité, dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
    En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.
  • Infection bronchique
    Un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
  • Hypersécrétion bronchique
    Un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
  • Traitement prolongé par corticoïde en cours
    L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.
  • Tenir compte de la teneur en alcool

IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Voir banque Interactions Médicamenteuses

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

 Grossesse :

Dipropionate de béclométhasone :
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.
Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
Norflurane (tétrafluoroéthane : HF 134a) : gaz propulseur.
L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis en évidence d'effet néfaste de l'administration de Norflurane (tétrafluoroéthane : HFA 134a) contenu dans ce médicament. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. Il n'existe néanmoins actuellement pas de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du norflurane lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

 Allaitement :

Dipropionate de béclométhasone :
Les corticoïdes passent dans le lait.
Norflurane (tétrafluoroéthane : HFA 134a) : gaz propulseur.
Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n'est pas connu.

EFFETS INDESIRABLES

  • Candidose oropharyngée (Rare)
  • Gêne pharyngée
  • Dysphonie
  • Raucité de la voix
  • Toux
  • Bronchospasme (Rare)
  • Effets systémiques
  • Atrophie cutanée
  • Hématome sous-cutané
  • Cortisolémie (diminution)
  • Cortisolurie (diminution)
  • Ostéoporose
  • Oedème de la face (Rare)
  • Oedème périorbitaire
  • Oedème de Quincke (Rare)

PHARMACODYNAMIE

  • Classement ATC : 
        R03BA01 / BECLOMETASONE
  • Classement Vidal : 
        Antiasthmatique : corticoïde

PRESENTATIONS

Liste I
  • CIP : 4900663 (QVAR AUTOHALER 100 µg/dose sol p inhal en fl press : Fl/1).
    Disponibilité : officines
    Remboursé à 65 %


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