ROPIVACAINE TEVA 2 mg/ml sol p perf en poche
FORME
solution pour perfusion
COMPOSITION
par 1 ml
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ropivacaïne chlorhydrate monohydrate | |
Exprimé en ropivacaïne chlorhydrate | 2 mg |
INDICATIONS
-
Traitement de la douleur aiguë:
• Perfusion péridurale continue ou administration intermittente en bolus après une intervention chirurgicale ou pour soulager les douleurs de l'accouchement.
• Anesthésie régionale
• Bloc périphérique nerveux continu soit par perfusion continue, soit par administration intermittente en bolus (par ex : traitement de la douleur post opératoire).Traitement de la douleur aiguë en pédiatrie (per et post opératoire) :
o Bloc péridural caudal chez le nouveau-né, le nourrisson et l'enfant jusqu'à 12 ans inclus.
o Perfusion péridurale continue chez le nouveau né, le nourrisson et l'enfant jusqu'à 12 ans inclus.
POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION
- La ropivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésies locorégionales.
L'anesthésie chirurgicale (par exemple administration péridurale, césarienne) et l'anesthésie péridurale pour laquelle un bloc moteur profond est essentiel lors de la chirurgie nécessitent le recours à des concentrations et des doses plus élevées. Pour ces indications, d'autres dosages de chlorhydrate de ropivacaïne en solution injectable sont disponibles (7,5 mg/ml et 10 mg/ml).Posologie :
Adultes et adolescents âgés de plus de 12 ans :
Le tableau suivant donne, à titre indicatif, les posologies pour les blocs les plus couramment utilisés. Les chiffres de la colonne " dose " indiquent la fourchette moyenne des doses généralement nécessaires. Il ya des différences concernant le début et la durée de l'anesthésie d'un individu à l'autre. Il convient d'employer la plus faible dose nécessaire pour obtenir un bloc efficace. L'expérience du clinicien et la connaissance clinique de l'état de santé du patient sont essentielles pour le choix de la dose.
Concentration de chlorhydrate de ropivacaine (mg/ml) Volume (ml) Dose (mg) Début (minutes) Durée (heures) TRAITEMENT DE LA DOULEUR AIGUE Administration péridurale lombaire : Bolus 2 10-20 20-40 10-15 0,5-1,5 Injections intermittentes complémentaires ( Par ex. traitement des douleurs de l'accouchement ) 2 10-15 (intervalle minimum 30 minutes) 20-30 Perfusion continue (par exemple douleurs de l'accouchement) 2 6-10 ml/h 12-20 mg/h s.o.(1) s.o. Traitement de la douleur post-opératoire 2 6-14 ml/h 12-28 mg/h s.o. s.o. Administration péridurale thoracique : Perfusion continue (traitement de la douleur post-opératoire) 2 6-14 ml/h 12-28 mg/h s.o. s.o. Anesthésie régionale : Par exemple, blocs nerveux mineurs et infiltration 2 1-100 2-200 1-5 2-6 Bloc périphérique nerveux (bloc fémoral ou intrascalénique) : Perfusion continue ou injections intermittentes (par exemple traitement de la douleur post-opératoire 2 5-10 ml/h 10-20 mg/h s.o s.o
(1) s.o. : sans objetEn cas de bloc prolongé, soit par perfusion continue, soit par administration répétée en bolus, le risque d'atteindre une concentration plasmatique toxique ou d'induire un traumatisme nerveux local doit être pris en compte. Chez l'adulte, en chirurgie et en analgésie postopératoire, des doses cumulées allant jusqu'à 675 mg de chlorhydrate de ropivacaïne administrées en 24 heures, ont été bien tolérées, tout comme l'ont été des perfusions péridurales continues postopératoires administrées à une vitesse allant jusqu'à 28 mg/heure pendant 72 heures. Chez un nombre limité de patients, des doses allant jusqu'à 800 mg/jour ont été administrées avec relativement peu d'effets indésirables.
Association avec des morphiniques :
Lors d'études cliniques, une perfusion péridurale de 2 mg/ml de solution de chlorhydrate de ropivacaïne seule ou mélangée avec du fentanyl 1-4 µg/ml, a été administrée dans le traitement des douleurs postopératoires pour une durée maximale de 72 heures. L'association de chlorhydrate de ropivacaïne et de fentanyl a amélioré le soulagement de la douleur mais a provoqué des effets indésirables liés aux opioïdes. L'association de chlorhydrate de ropivacaïne et de fentanyl n'a été étudiée qu'avec le chlorhydrate de ropivacaïne 2 mg/ml.Mode d'administration :
Uniquement par voie péridurale et périneurale.
Une aspiration prudente avant et pendant l'injection est recommandée afin d'éviter toute injection intravasculaire. Lorsqu'une dose importante doit être injectée par voie péridurale, une dose d'essai de 3 à 5 ml de lidocaïne adrénalinée (épinéphrine) (lidocaïne 2 % adrénalinée (épinéphrine) 1:200 000) est recommandée.
Une injection intravasculaire accidentelle peut être détectée par une accélération transitoire du rythme cardiaque et une injection intrathécale accidentelle par des signes d'anesthésie rachidienne.
Le chlorhydrate de ropivacaïne doit être injecté lentement ou à des doses croissantes, à une vitesse de 25 à 50 mg/min, tout en surveillant étroitement les fonctions vitales du patient et en maintenant un contact verbal. Si des symptômes toxiques se manifestent, l'injection doit être interrompue immédiatement.
Dans le traitement de la douleur postopératoire, la technique suivante est recommandée : sauf si il est institué en pré-opératoire, un bloc péridural peut être réalisé par une perfusion de 7,5 mg/ml de solution de chlorhydrate de ropivacaïne, à l'aide d'un cathéter péridural. L'analgésie est maintenue avec ROPIVACAÏNE. Une vitesse de perfusion de 6 à 14 ml (12-28 mg) par heure procure une analgésie satisfaisante avec un bloc moteur de faible intensité et stable dans la plupart des douleurs postopératoires modérées à sévères.
La durée maximale d'un bloc péridural est de 3 jours.
Cependant, une surveillance étroite de l'effet analgésique devra être mise en place afin de pouvoir retirer le cathéter dès que le seuil de douleur le permettra. Grâce à cette technique, une réduction significative du besoin en morphiniques a été observée.
En cas d'anesthésie de blocs nerveux périphériques prolongée, soit par perfusion continue, soit par injections répétées de chlorhydrate de ropivacaïne, le risque d'atteindre une concentration plasmatique toxique ou d'induire une lésion nerveuse locale doit être considéré.
Lors d'études cliniques, un bloc fémoral fémoral a été réalisé avec 300 mg de chlorhydrate de ropivacaïne à 7,5 mg/ml et un bloc interscalénique a été effectué avec 225 mg de chlorhydrate de ropivacaïne à 7,5 mg/ml, avant l'opération chirurgicale. L'analgésie a ensuite été maintenue avec du chlorhydrate de ropivacaïne 2 mg/ml en solution pour perfusion. Des vitesses de perfusion ou des injections répétées de 10 à 20 mg par heure pendant 48 heures ont permis une analgésie satisfaisante et ont été bien tolérées.Enfants de 0 à 12 ans inclus :
Les doses figurant dans le tableau sont données à titre indicatif. Des variations individuelles peuvent se produire. Chez les enfants de poids corporel élevé, une réduction proportionnelle de la posologie est souvent nécessaire et doit être basée sur le poids corporel idéal.
Le volume d'une injection unique péridurale caudale et le volume des doses péridurales en bolus ne doivent pas dépasser 25 ml quelque soit le patient. Il convient de consulter les manuels de références standards aussi bien pour les facteurs influant sur les différentes techniques de blocs que pour les besoins spécifiques de chaque patient.
Concentration de chlorhydrate de ropivacaine (mg/ml) Volume (ml/kg) Dose (mg/kg) TRAITEMENT DES DOULEURS AIGUES ( per et opératoire) Anesthésie péridurale caudale simple : blocs en dessous de D 12 chez les enfants pesant jusqu'à 25 kg* 2 1 2 Perfusion péridurale continue : Chez les enfants pesant jusqu'à 25 kg* De 0 à 6 mois : Dose bolus (a) 2 0,5-1 1-2 De 0 à 6 mois : Perfusion d'une durée maximale de 72 heures 2 0,1 ml/kg/h 0,2 mg/kg/h De 6 à 12 mois : Dose bolus (a) 2 0,5-1 1-2 de 6 à 12 mois : Perfusion d'une durée maximale de 72 heures 2 0,2 ml/kg/h 0,4 mg/kg/h de 1an à 12 ans : Dose bolus (b) 2 1 2 De 1 an à 12 mois : Perfusion d'une durée maximale de 72 heures 2 0,2 ml/kg/h 0,4 mg/kg/h
* Chez les enfants de poids corporel élevé, une réduction proportionnelle de la dose est souvent nécessaire et doit etre basée sur le poids corporel idéal.
(a) Les doses les plus faibles sont recommandées pour les blocs périduraux thoraciques tandisque que les plus fortes doses sont recommandées pour les blocs périduraux lombaires et caudaux.
(b) Recommandée pour les blocs périduraux lombaires. La dose du bolus doit être réduite pour l'analgésie péridurale thoracique.Mode d'administration :
Destiné uniquement à un usage par voie péridurale et périneurale.
Avant et pendant l'injection de chlorhydrate de ropivacaïne, une aspiration prudente est recommandée afin d'éviter toute injection intravasculaire. Au cours de l'injection, les fonctions vitales du patient doivent faire l'objet d'une étroite surveillance. Si des symptômes toxiques se manifestent, l'injection doit être immédiatement interrompue.
Une seule injection péridurale caudale de ROPIVACAÏNE produit une analgésie postopératoire adéquate se situant en dessous de D 12 chez la plupart des patients lorsqu'une dose de 2 mg/kg est administrée dans un volume de 1 ml/kg. Le volume de l'injection péridurale caudale peut être ajusté pour obtenir une répartition différente du bloc sensoriel, comme cela est recommandé dans les livres de référence. Chez les enfants de plus de 4 ans, des doses allant jusqu'à 3 mg/kg de chlorhydrate de ropivacaïne à une concentration de 3 mg/ml ont été étudiées. Néanmoins, cette concentration est associée à une incidence plus élevée de bloc moteur.
Quelle que soit la voie d'administration, un fractionnement de la dose d'anesthésique local est recommandé.
L'utilisation du chlorhydrate de ropivacaïne chez les nouveaux nés prématurés n'a pas été documentée.Modalités de manipulation
Produit à usage unique. Tout produit non utilisé doit être jeté.
Avant administration, l'absence de particules dans le produit et de décoloration du produit doivent être vérifiées visuellement. La solution doit être utilisée seulement si elle est claire, libre de particules et si la poche n'est pas endommagée.
Le conteneur intact ne doit pas être stérilisé à nouveau par autoclave. Lorsqu'un emballage extérieur stérile est nécessaire, choisir un conteneur en forme d'alvéoles.
ROPIVACAINE 2 mg/ml est chimiquement et physiquement compatible avec les médicaments suivants :
Concentration en chlorhydrate de ropivacaine : 1-2 mg/ml
additif Concentration* Citrate de fentanyl 1 - 10 µg/ml Citrate de sufentanil 0,4 - 4 µg/ml Sulfate de morphine 20 - 100 µg/ml Chlorhydrate de Clonidine 5 - 50 µg/ml
Les mélanges sont chimiquement et physiquement stables pendant 30 jours à 20-30 °C.
La solution doit être utilisée immédiatement. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
CONTRE-INDICATIONS
Absolue(s) :- Hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Contre-indication liée à la technique
- Injection par voie intraveineuse
- Anesthésie paracervicale obstétricale
- Hypovolémie
MISES EN GARDE et PRECAUTIONS D'EMPLOI
- Traitement à administrer en service spécialisé
Les procédures d'anesthésie régionale doivent toujours être accomplies par un personnel compétent et dans des locaux bien équipés. L'équipement et les médicaments nécessaires à la surveillance et à la réanimation d'urgence doivent être immédiatement disponibles. Les patients subissant des blocs majeurs doivent être dans des conditions optimales et une voie intraveineuse doit être mise en place avant la réalisation du bloc. Le médecin responsable devra prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter toute injection intravasculaire (voir Posologie/Mode d'administration) et il devra être correctement formé et familiarisé avec le diagnostic et le traitement des effets indésirables, la toxicité systémique et les autres complications (voir Effets secondaires et Sécurité préclinique) telles qu'une injection sous arachnoïdienne accidentelle qui peut entraîner un bloc du haut du rachis avec apnée et hypotension. Des convulsions ont été constatées, le plus souvent après bloc du plexus brachial et bloc péridural. Elles sont probablement dues à une injection intravasculaire accidentelle ou à une absorption rapide à partir du site d'injection. - Risque de convulsions
Des convulsions ont été constatées, le plus souvent après bloc du plexus brachial et bloc péridural. Elles sont probablement dues à une injection intravasculaire accidentelle ou à une absorption rapide à partir du site d'injection. - Etat inflammatoire
Il convient également de ne pas réaliser d'injection dans les zones enflammées. - Risque d'arrêt cardiaque
Quelques rares cas d'arrêt cardiaque ont été signalés au cours d'une utilisation de chlorhydrate de ropivacaïne en anesthésie péridurale ou en bloc nerveux périphérique ; en particulier suite à une administration intravasculaire accidentelle chez des patients âgés ou chez des patients atteints de pathologies cardiaques. La réanimation a parfois été difficile. En cas d'arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. - Cardiopathie
Quelques rares cas d'arrêt cardiaque ont été signalés au cours d'une utilisation de chlorhydrate de ropivacaïne en anesthésie péridurale ou en bloc nerveux périphérique ; en particulier suite à une administration intravasculaire accidentelle chez des patients âgés ou chez des patients atteints de pathologies cardiaques. La réanimation a parfois été difficile. En cas d'arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. - Sujet âgé
- Quelques rares cas d'arrêt cardiaque ont été signalés au cours d'une utilisation de chlorhydrate de ropivacaïne en anesthésie péridurale ou en bloc nerveux périphérique ; en particulier suite à une administration intravasculaire accidentelle chez des patients âgés ou chez des patients atteints de pathologies cardiaques. La réanimation a parfois été difficile. En cas d'arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès.
- Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d'autres facteurs de risque tels qu'un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Risque lié à la technique
- Certaines techniques d'anesthésie locale, telles que l'injection au niveau de la tête et du cou, peuvent entraîner une fréquence plus élevée d'effets indésirables graves, quel que soit l'anesthésique local utilisé.
- Anesthésie de la tête et du cou
- Certaines techniques d'anesthésie locale, telles que l'injection au niveau de la tête et du cou, peuvent entraîner une fréquence plus élevée d'effets indésirables graves, quel que soit l'anesthésique local utilisé. - Analgésie par bloc nerveux périphérique
Les blocs périphériques majeurs peuvent impliquer une administration d'un volume important d'anesthésique local dans les zones très vascularisées, souvent proches de gros vaisseaux où existe une augmentation du risque d'injection intravasculaire et/ou une absorption systémique rapide pouvant entraîner des concentrations plasmatiques élevées.
- Risque de réaction croisée avec les anesthésiques locaux à liaison amide
Une possible hypersensibilité croisée avec d'autres anesthésiques locaux de la famille des amides doit être prise en compte. - Altération de l'état général
Les patients présentant un mauvais état général en raison de leur âge ou d'autres facteurs de risques tels qu'un bloc partiel ou complet de la conduction cardiaque, une affection hépatique évoluée ou un dysfonctionnement rénal sévère nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie régionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Bloc auriculoventriculaire
Les patients présentant un mauvais état général en raison de leur âge ou d'autres facteurs de risques tels qu'un bloc partiel ou complet de la conduction cardiaque, une affection hépatique évoluée ou un dysfonctionnement rénal sévère nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie régionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Hépatopathie
Les patients présentant un mauvais état général en raison de leur âge ou d'autres facteurs de risques tels qu'un bloc partiel ou complet de la conduction cardiaque, une affection hépatique évoluée ou un dysfonctionnement rénal sévère nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie régionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Insuffisance rénale sévère
Les patients présentant un mauvais état général en raison de leur âge ou d'autres facteurs de risques tels qu'un bloc partiel ou complet de la conduction cardiaque, une affection hépatique évoluée ou un dysfonctionnement rénal sévère nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie régionale soit fréquemment indiquée chez ces patients..
Chez l'insuffisant rénal, aucune adaptation posologique n'est en principe nécessaire en administration unique ou en traitement de courte durée.
Une acidose et une hypoprotidémie plasmatique, souvent associées à l'insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité systémique. - Insuffisance hépatique sévère
La ropivacaïne étant métabolisée par le foie, elle doit être utilisée avec prudence en cas de pathologie hépatique sévère, et les ré-injections limitées en raison d'une élimination retardée. - Insuffisance rénale
Chez l'insuffisant rénal, aucune adaptation posologique n'est en principe nécessaire en administration unique ou en traitement de courte durée. Une acidose et une hypoprotidémie plasmatique, souvent associées à l'insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité systémique. - Porphyrie
Le chlorhydrate de ropivacaïne peut être porphyrinogénique et ne peut être prescrit aux patients ayant une porphyrie aiguë que lorsqu'il n'y a pas d'alternative thérapeutique. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient au maximum 3,4 mg de sodium par millilitre : en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé. - Nouveau-né de moins de 1 mois
Une attention particulière est recommandée chez le nouveau-né en raison de l'immaturité des voies métaboliques. La plus grande variabilité des concentrations plasmatiques de la ropivacaine observée dans les essais cliniques chez les nouveau-nés semble indiquer qu'il peut y avoir une augmentation du risque de toxicité systémique dans ce groupe d'âge, notamment lors d'une perfusion péridurale continue.
Les doses recommandées chez les nouveau-nés sont basées sur des données cliniques limitées. Lorsque la ropivacaine est administrée dans ce groupe d'âge, une surveillance régulière de la toxicité systémique (ex: signes de toxicité du SNC, ECG, SpO2) et de la neurotoxicité locale (ex: augmentation du temps de récupération) est nécessaire ; cette dernière doit être poursuivie même après l'arrêt de la perfusion, l'élimination de la ropivacaine étant plus lente chez le nouveau-né. - Prématuré
L'usage de la ropivacaine chez le prématuré n'a pas été documenté, quelque soit la voie d'administration. - Compatibilité avec certains médicaments
Les solutions ROPIVACAINE MYLAN 2 mg/ml pour perfusion présentées dans des poches en plastique sont chimiquement et physiquement compatibles avec les médicaments suivants :
Concentration de ROPIVACAINE MYLAN 2 mg/ml : 1-2 mg/ml
additif Concentration* Citrate de fentanyl 1 - 10 µg/ml Citrate de sufentanil 0,4 - 4 µg/ml Sulfate de morphine 20 - 100 µg/ml Chlorhydrate de Clonidine 5 - 50 µg/ml
* Les fourchettes de concentrations présentées dans ce tableau sont plus larges que celles utilisées en clinique. Les perfusions péridurales de ropivacaine/citrate de sufentanil, ropivacaine/sulfate de morphine et ropivacaine/chlorydrate de clonidine n'ont pas été étudiées dans les études cliniques. - Respecter les conditions de stabilité du médicament
Une précipitation peut survenir dans les solutions alcalines en raison de la faible solubilité de la ropivacaine à pH > 6,0.
IAM : INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse :
- En dehors de son administration péridurale en obstétrique, il n'y pas de données précises sur l'utilisation de la ropivacaïne chez la femme enceinte. Les études expérimentales chez l'animal n'ont pas décelé d'effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et foetal, l'accouchement et le développement post-natal (cf. Données de sécurité précliniques) .
Allaitement :
- Il n'y a pas de données disponibles sur l'excrétion de la ropivacaïne dans le lait maternel.
CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES
- Aucune étude n'a été conduite sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Selon la dose administrée, les anesthésiques locaux peuvent exercer une influence mineure sur la fonction mentale et la coordination, même en l'absence de toxicité patente pour le SNC et peuvent transitoirement altérer la motricité et la vigilance.
EFFETS INDESIRABLES
- Effets secondaires généraux
- Hypotension artérielle (Très fréquent)
- Nausée (Très fréquent)
- Anxiété (Peu fréquent)
- Paresthésie (Fréquent)
- Vertige (Fréquent)
- Céphalée (Fréquent)
- Convulsions (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Sensation de vertige (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Paresthésie péribuccale (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Engourdissement de la langue (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Acuité auditive (augmentation) (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Acouphène (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Vision (modification) (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Dysarthrie (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Spasme musculaire (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Rigidité musculaire (Fréquent)
- Tremblement (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Hypoesthésie (Peu fréquent)
- Bradycardie (Fréquent)
- Tachycardie (Fréquent)
- Arrêt cardiaque (Rare)
- Arythmie (Rare)
- Hypertension artérielle (Fréquent)
- Syncope (Peu fréquent)
- Dyspnée (Peu fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
- Rétention urinaire (Fréquent)
- Fièvre (Fréquent)
- Dorsalgie (Fréquent)
- Frisson (Fréquent)
- Hypothermie (Peu fréquent)
- Réaction anaphylactique (Rare)
- Oedème de Quincke (Rare)
- Urticaire (Rare)
- Neuropathie
- Arachnoidite
- Syndrome de la queue de cheval
- Rachianesthésie totale
- Injection intrathecale.
- Injection intrathecale.
PHARMACODYNAMIE
-
Classement ATC :
N01BB09 / ROPIVACAÏNE
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Classement Vidal :
Anesthésie loco-régionale : ropivacaïne
PRESENTATIONS
Liste I-
CIP : 5778856 (ROPIVACAINE TEVA 2 mg/ml sol p perf en poche : 5Poche/100ml).
Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
-
CIP : 5778885 (ROPIVACAINE TEVA 2 mg/ml sol p perf en poche : 5Poche/200ml).
Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités