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03 naloxone  
Antidote des morphiniques  
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Narcan , Narcan Néonatal  
Contre-indications  
Hypersensibilité à la naloxone.  
Sous-cutanée ou Intramusculaire ou Intraveineuse ou Perfusion IV  
Solution à 0,4mg/1 mL :  
Traitement des dépressions respiratoires secondaires  
aux morphinomimétiques.  
Diagnostic différentiel des comas toxiques.  
Traitement des intoxications secondaires  
à des morphinomimétiques.  
Confirmation de la non-dépendance aux opiacés  
Indication  
chez le toxicomane sevré depuis suffisamment longtemps  
comme préalable éventuel à la mise en route d’un traitement  
par un antagoniste morphinique de longue durée d’action.  
Solution à 0,04mg/2mL :  
Dépressions respiratoires d’origine centrale chez le nouveau-né,  
secondaires à l’administration d’antalgiques morphinomimétique  
chez la mère lors de l’accouchement ou secondaires à l’utilisation  
de morphinomimétiques.  
s
Solution à 0,4mg/1 mL :  
Anesthésie : 1 à 2 μg/kg en IV. Méthode de dilution : 0,4 mg  
dans 9 mL de chlorure de sodium 0,9 %. Réinjections de dose  
s
identiques si nécessaire à quelques minutes d’intervalle  
jusqu’à obtention de l’effet recherché. Réinjections ultérieures  
et perfusion IV possibles afin d’éviter les risques de dépression  
respiratoire et de remorphinisation secondaire.  
Réanimation :  
Diagnostic différentiel des comas toxiques :  
Posologie  
Injection à trois reprises, à 5 min d’intervalle, de 0,4 mg en IV.  
Réinjections plus importantes possibles jusqu’à une dose totale  
de 10 mg. S’il n’y a pas de modification clinique, il ne s’agit pas  
d’une intoxication morphinique.  
Traitement des intoxications aux morphinomimétiques :  
Dose initiale : 0,4 à 2 mg IV. Suivi d’une administration par doses  
progressives de 0,1 mg jusqu’à l’obtention d’une ventilation  
respiratoire suffisante. Si amélioration clinique insuffisante,  
renouveler la dose initiale à des intervalles de 2 à 3 min. Si voie IV  
impossible, voie IM ou SC possible.  
naloxone  
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Sous-cutanée ou Intramusculaire ou Intraveineuse ou Perfusion IV  
Confirmation de la non-dépendance aux opiacés  
chez le toxicomane sevré :  
Injection IV de 0,2 mg ; en l’absence de réaction après 2  
à 3 min, nouvelle injection de 0,6 mg possible ; surveillance  
médicale du sujet pendant la demi-heure qui suit nécessaire  
pour détecter l’apparition d’un syndrome de sevrage  
(
larmoiement, rhinorrhée, bâillements, crampes abdominales,  
nausées ou vomissements, pilo-érection, mydriase) ;  
s’il persiste un doute quant à l’état d’intoxication, possibilité  
d’une nouvelle injection de 1,6 mg. En l’absence de signe  
de sevrage, on peut débuter l’administration du traitement  
par le chlorhydrate de naltrexone.  
Solution à 0,04mg/2mL :  
Dépressions respiratoires d’origine centrale chez le nouveau-né :  
s’assurer de la perméabilité des voies aériennes. 10 μg/kg  
(
soit 0,5 mL/kg), par voie IV de préférence, ou par voie SC  
ou IM. Si le degré désiré d’antagonisme ou d’amélioratio  
des fonctions respiratoires n’est pas atteint, nouvelle  
n
administration toutes les 2 à 3 min, sans dépasser une dose totale  
cumulée de 60 μg/kg (soit 3 mL/kg).  
En cas d’administration dans du chlorure de sodium 0,9 %  
chez le nouveau-né, éviter un apport sodique excessif.  
Présentation  
Préparation  
Solution à 0,4 mg/1 mL, 0,04 mg/2 mL.  
Solution prête à l’emploi.  
(
Reconstitution)  
Préparation  
Dilution)  
Perfusion IV : 2 mg dans 500 mL de chlorure de sodium 0,9 %,  
glucosé 5 %.  
(
Administratio  
n
SC, IM, IV, perfusion IV.  
Précautions d’emploi – surveillance  
Utilisation prudente ou déconseillée en cas de maladie cardiovasculaire sévère.  
Diagnostic à établir avec certitude avant utilisation.  
Risque de syndrome de sevrage chez le toxicomane non sevré, en dehors d’un  
surdosage.  
Surveillance étroite de l’état clinique et respiratoire.  
Antagonisme de la dépression respiratoire due à la buprénorphine risque d’être  
incomplet. En présence d’une réponse incomplète, recourir à une ventilation  
assistée.  
Surveillance après réponse favorable : doses réitérées de naloxone parfois nécessaires  
car la durée d’action de certains opiacés peut excéder celle de la naloxone.  
Nouveau-né de moins de 1 mois : surveillance clinique étroite et prolongée.  
Conduite de véhicules et utilisation de machines prudente ou déconseillée.